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Un peu de crédit à Scalabrini, svp!

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 25 juillet 2011

Patrick Scalabrini (Québec) Les Capitales roulent sur les chapeaux de roues depuis le début de la saison régulière de la ligue Can-Am de baseball indépendant. Avant la rencontre d'hier soir, leur fiche montrait 38 victoires contre seulement 12 revers pour un pourcentage de réussite de ,760. Du jamais- vu depuis la naissance de l'équipe, en 1999!

Règle générale, les équipes de baseball ne maintiennent pas un tel rythme. Les Yankees de 1927, la meilleure formation de l'histoire du baseball majeur, avaient bouclé le calendrier régulier avec un taux d'efficacité de ,714. Ça vous donne une meilleure idée de l'incroyable vitesse de croisière des protégés du gérant Patrick Scalabrini depuis le 26 mai.

Plusieurs facteurs expliquent la fulgurante première moitié de saison des occupants du Stade municipal du parc Victoria. On a beaucoup parlé du rendement des lanceurs, de l'opportunisme des frappeurs, de l'étanchéité de la défensive, de l'esprit de corps, de l'exemple donné par les vétérans et la stabilité dans l'équipe. À ce concert d'éloges, il faut ajouter le travail du gérant Patrick Scalabrini et de ses acolytes Pierre-Luc Laforest et T.J. Stanton.

Même école
Patrick Scalabrini, c'est un peu beaucoup le prolongement de Michel Laplante, qui a instauré la stabilité et privilégié la présence des joueurs québécois chez les Capitales. Il a cependant sa propre personnalité et sa façon de gérer. Il est de la même école que Michel Laplante, maintenant le président de l'équipe, mais il diffère dans la préparation.

À sa première saison comme gérant en 2010, Patrick Scalabrini a conduit les Capitales aux grands honneurs. Il a ensuite perdu de gros morceaux comme Ivan Naccarata, Michel Simard, Alex Nunez, Andrew Albers et quelques autres. Son travail de recrutement pendant la saison morte rapporte de gros dividendes. Il a certainement eu du flair dans l'embauche de quelques lanceurs. Les Capitales n'ont jamais été aussi bien nantis sur la butte.

Le jeune gérant de l'équipe québécoise affiche beaucoup de calme. Sans doute parce qu'il ne laisse rien au hasard. Les joueurs respectent sa façon de faire. «Je n'ai jamais joué pour un aussi bon gérant que Patrick Scalabrini», a déclaré Michael Thompson lors de son départ de Québec.

Le successeur de Michel Laplante n'est pas du genre à se laisser monter sur la tête. Le bien de l'équipe passe avant tout. Il n'ouvrira pas le vestiaire à un joueur trop centré sur son nombril. Il a horreur des traîne-savates et des indisciplinés. De belles statistiques ne suffisent pas pour le convaincre de mettre un joueur sous contrat.

Il peut prendre des décisions qui confirment son credo du bien collectif. Il avait laissé son poste de vétéran, en 2009, pour favoriser la venue de Pierre-Luc Laforest. Au terme de la campagne 2010, il s'est séparé de son grand copain Brad Purcell, l'instructeur des lanceurs.

Patrick Scalabrini a évolué dans le baseball affilié et indépendant pendant sa carrière active. Il a été l'adjoint de Michel Laplante avant de devenir le grand boss. Il était donc fin prêt pour cette lourde fonction.

«Je savais que Patrick Scalabrini avait beaucoup de potentiel, mais je ne pensais pas qu'il s'adapterait aussi vite à son nouveau rôle», a récemment commenté Miles Wolff, l'ancien propriétaire des Capitales.

Nouvelle mode
L'Américain de la Caroline du Nord a innové et lancé une nouvelle mode en confiant le poste de gérant à Michel Laplante, un Québécois, en 2005. Il a poursuivi avec Patrick Scalabrini, cinq ans plus tard. Des décisions qu'il analyse parmi ses meilleures depuis qu'il a donné vie aux Capitales. Il sera dorénavant difficile de faire marche arrière parce que l'équipe est devenue une référence dans le baseball indépendant.

Il ne faudrait surtout pas passer sous silence le travail du gérant Patrick Scalabrini, du joueur-instructeur Pierre-Luc Laforest et de T.J. Stanton, l'ange gardien des lanceurs, dans les retentissants succès des Capitales. L'exemple vient toujours de plus haut!

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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