Capitales de Québec : Éric Gagné «peut-être» de retour

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 31 mai 2010

(Québec) Le départ de Steve Green marquera-t-il le retour d'Éric Gagné à Québec? Même si le vainqueur du trophée Cy Young en 2003 a annoncé sa retraite après le camp d'entraînement des Dodgers de Los Angeles, ce printemps, celui qui a conservé un dossier de 6-6 dans l'uniforme québécois en 2009 n'écarte pas l'idée de revenir avec les Capitales pour un autre tour de piste.

«Peut-être», a-t-il répondu au Soleil dans un échange de messages textes, hier midi. On lui avait demandé s'il y avait de l'intérêt de sa part.

Photo ci-dessus : En plus des manches lancées, Éric Gagné avait eu un effet populaire et médiatique jamais vu dans l'entourage des Capitales. (Photo : Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)

«Pour moi, Éric a pris sa retraite et je pense qu'il a passé à autre chose. Il était tanné d'avoir mal partout. Mais si le baseball lui manque, qu'il a le goût de revenir et qu'il m'appelle, il y a de la place», précisait avec un léger sourire le gérant des Capitales, Patrick Scalabrini, lorsqu'on l'a abordé sur la possibilité de revoir le numéro 38 au Stade municipal.

L'été dernier, Gagné avait orchestré son transfert de releveur à partant avec les Capitales. Après un premier mois difficile, il avait mieux fait par la suite. Sa présence avait aussi eu un effet populaire et médiatique jamais vu dans l'entourage de l'équipe. «Il avait un objectif en s'amenant ici. Un gars comme Éric, tu ne le courtises pas; tu attends qu'il se manifeste», confiait Scalabrini.

Avec la libération de Green, il y a désormais un poste de vétéran disponible et un autre de catégorie LS4. Il y a présentement 21 joueurs sous contrat, incluant six recrues. «J'aimerais combler le quatrième poste de vétéran par un lanceur partant dominant», expliquait le gérant, avant le match contre les Colonials.

Plusieurs options
Chose certaine, Scalabrini ne sera pas à court d'options pour remodeler son personnel de lanceurs quand le besoin s'en fera sentir. À une époque où les équipes s'arrachent les gars de qualité, il possède plusieurs candidats dans sa manche. Mark James, un ancien des Capitales qui aimerait porter de nouveau la casquette bleue, se veut l'un de ceux-là, mais il n'est pas le seul.

«Je viens d'apprendre que Nathan Starner, un gaucher que je courtisais pendant le camp, a été libéré de la Ligue Atlantic. Eddie Pena, qui a lancé à Worcester ces dernières années, m'a appelé et il se cherche du boulot. Même si nous n'avons pas beaucoup de joueurs latins, nous avons un avantage sur des clubs américains pour en recruter», notait-il.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.