Capitales de Québec : duo de receveurs montréalais

Revue de presse

Kathleen Lavoie, Le Soleil, le 12 mai 2010

(Québec) Ils sont tous les deux nés en 1986, ont joué ensemble dans le baseball mineur et, à partir de maintenant, les Montréalais Patrick D'Aoust et Marc-Olivier Jodoin-Mimeault se partageront le boulot derrière le marbre des Capitales de Québec. Une compétition entre receveurs qui s'annonce «intéressante», a convenu le gérant, Patrick Scalabrini, hier.

Si les habitués du Stade municipal connaissent déjà bien D'Aoust, qui a occupé le poste de deuxième receveur à ses deux premières saisons avec l'organisation en 2008 et 2009, derrière les Pierre-Luc Laforest et Greg Stevens, ils apprendront à mieux connaître Jodoin-Mimeault, qui vient de connaître deux saisons exceptionnelles à l'Université Georgia State (NCAA).

Notre photo : Marc-Olivier Jodoin-Mimeault, (Photo courtoisie de la Georgia State University)

Élu dans la deuxième équipe d'étoiles de la conférence Colonial, il a conservé une moyenne au bâton de ,398, frappé 14 circuits et produit 58 points en 56 matchs. Il a également réussi 78 coups sûrs, en plus d'obtenir une moyenne de présence sur les buts de ,468.

S'il le connaît peu, le gérant des Capitales, Patrick Scalabrini, affirmait n'avoir entendu que «de bonnes choses» au sujet de l'athlète de Candiac par son dernier entraîneur, qui a notamment vanté ses qualités offensives. À cet égard, Jodoin-Mimeault permettra notamment aux Capitales d'ajouter un droitier dans leur alignement, ce qui leur faisait défaut jusqu'à maintenant.

Quant à D'Aoust, il a été utilisé à 49 occasions et a conservé une moyenne de ,265 en 151 présences au bâton. Il a aussi marqué 30 points, frappé 40 coups sûrs et obtenu une moyenne de présence sur les buts de ,367. En défensive, il a retiré 20 % des coureurs lors de tentatives de vol. Apprécié de ses coéquipiers, D'Aoust obtient notamment la faveur du lanceur Michel Simard.

«Michel demandait toujours de lancer pour Patrick. Les lanceurs aiment lui lancer et c'est un gars qui est capable d'aider toute l'équipe à être meilleure sur le terrain», a estimé Scalabrini, qui a vu son joueur évoluer au fil des deux dernières saisons à côtoyer les Laforest et Stevens. «Il a notre entière confiance pour la saison 2010.» 

Roy reste dans le junior
Pressenti pour appuyer Scalabrini dans sa tâche, le gérant des Diamants de Québec, Jean-Philippe Roy, a quant à lui fait savoir hier qu'il demeurerait avec la formation junior élite. «Tout s'est passé trop vite. C'était trop proche de la saison. J'avais déjà eu beaucoup de communications avec les joueurs. Je ne voulais pas les lâcher.»

Roy a néanmoins pris le temps de réfléchir à l'offre «flatteuse» qui lui a été faite. «J'aurais aimé aider Pat au cours de sa première saison. Après tout, c'est un chum. Peut-être plus tard...»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.