Fév/100
La folie des mots (février 2010)
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Laval, le 28 février 2010 - Eh oui! Je continue en février à vous faire partager le fruit de mes recherches sur le sens de certains mots ou expressions sur lesquels je bute au fil de mes lectures, et ce, en publiant sur ce site Internet le résultat de ces recherches… et je le rappelle, avant tout pour mon plaisir et je l’espère pour le vôtre!
Dimanche, 28 février 2010, le mot du jour: mégoter
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Révélation: « Ce plan me plaisait, car je connaissais suffisamment Edward pour savoir que , si je tuais un membre de son clan, il me procurerait l’occasion de m’en prendre à lui aussi. Car il reviendrait venger les siens. Je ne mégoterais pas – je n’autoriserais pas mes frères à l’attaquer en meute. Ce serait lui et moi. Et que le meilleur gagne. » (page 48)
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe mégoter comme suit : «Lésiner. »
Samedi, 27 février 2010, le mot du jour : quid
Source de la recherche : La phrase suivante tirée d’une des fiches de l’Atlas en carte publié par les Éditions Atlas : « Quid de la crise en Pologne? »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adverbe interrogatif quid comme suit : « Que faut-il penser de…; qu'en est-il de ? »
Vendredi, 26 février 2010, le mot du jour: déliquescence
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 20 février 2010 : « Sous la gouverne de Silvio Berlusconi, l'État italien a emprunté la voie de la déliquescence, comme en témoignent les injections de doses massives de corruption et d'actes mafieux. Le tout s'étant accompagné d'une confusion sans précédent des intérêts généraux avec les particuliers. Ceux de Berlusconi évidemment. L'Italie fut “l'homme malade de l'Europe”? Elle l'est redevenue. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin déliquescence comme suit : « Décadence complète; perte de force, de la cohésion. »
Des synonymes sont proposés : décomposition, décrépitude, ruine.
Jeudi, 25 février 2010, le mot du jour : thaumaturge
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Amélie Daoust-Boisvert, publiée dans le quotidien Le Devoir du 19 février 2010 : « “Il n'y a pas de saint ici ”, aurait peut-être répondu, presque en colère, le frère André en apprenant sa canonisation. Accédant aux plus hauts honneurs de l'Église catholique 73 ans après sa mort, le thaumaturge québécois ne s'attribuait pas les miracles auxquels croyaient les fidèles qui ont laissé des milliers de béquilles derrière eux. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin thaumaturge comme suit : « Qui fait des miracles. »
Photo ci dessus : Un thaumaturge, le frère André, né Alfred Bessette le 8 août 1845. (Archives de l’oratoire Saint-Joseph)
Mercredi, 24 février 2010, le mot du jour : barbouze
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 19 février 2010 : « Dans l’histoire des guerres de l’ombre que se livrent les maîtres-espions, les barbouzes et leurs acolytes, les certitudes sont rares. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin barbouze comme suit : « agent secret (police, espionnage) spécialisé dans les coups de main ».
Remarque : Ce nom leur est attribué en raison de la barbe qu’il porte parfois.
Mardi, 23 février 2010, la locution du jour: être en délicatesse avec quelqu’un
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Eric Josef, publiée initialement dans le quotidien Libération puis dans Le Devoir du 19 février 2010 : « Dans la Péninsule, le président du Conseil, Silvio Berlusconi, n’est pas le seul en délicatesse avec la justice et la loi. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution être en délicatesse avec quelqu’un comme suit : « avoir à se plaindre de lui ».
Un synonyme est : être en froid.
Lundi, 22 février 2010, le mot du jour : déjanté
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans la revue L’Actualité de février 2010 : « Un train touristique régional, un complexe hôtelier aussi vert que high-tech, des activités complètement déjantées toute l’année : le nouveau Massif de Charlevoix n’a pas fini d’étonner.»
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif déjanté comme suit : «Qui a un comportement bizarre, un peu fou ».
Dimanche, 21 février 2010, l’expression du jour : désigner quelqu’un à la vindicte
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Mali Isle Paquin, publiée dans le quotidien La Presse du 18 février 2010 : « Alors que le gouvernement britannique a promis hier une enquête sur le vol d’identité de six Israélo-Britanniques, les services secrets israéliens ont été désignés à la vindicte. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’expression désigner quelqu’un à la vindicte comme suit : « le signaler au public comme coupable de quelque chose et méritant un châtiment ».
Samedi, 20 février 2010, le mot du jour : creuset
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte où Alec Castonguay cite une étude de l’Institut de recherche en politique, publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 février 2010 : « Les immigrants adultes ont, sur leur lieu de travail, un contact avec les langues qui constitue un creuset influençant fortement leur intégration. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit, au sens figuré, le nom masculin creuset comme suit : « Lieu où diverses choses se mêlent, se fondent ».
Vendredi, 19 février 2010, le mot du jour: novlangue
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 février 2010 : « Autrement dit, pendant presque une décennie, Athènes a jonglé avec l’illégalité davantage qu’avec la transparence. Minorer ce fait ou le qualifier autrement en puissant dans le vocabulaire de la novlangue reviendrait à ajouter un mensonge au mensonge. »
Définition :
Le dictionnaire du correcteur Antidote définit le nom féminin novlangue comme suit: « Langage convenu et rigide destiné à dénaturer la réalité.»
Autre constat curieux, le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française ne définit pas ce mot!
Jeudi, 18 février 2010, le mot du jour : minorer
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 février 2010 : « Autrement dit, pendant presque une décennie, Athènes a jonglé avec l’illégalité davantage qu’avec la transparence. Minorer ce fait ou le qualifier autrement en puissant dans le vocabulaire de la novlangue reviendrait à ajouter un mensonge au mensonge.»
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe minorer comme suit: «Diminuer l'importance de quelque chose ».
Un synonyme proposé est : minimiser.
Mercredi, 17 février 2010, le mot du jour: spécieux
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial d’Ariane Krol, publiée dans le quotidien La Presse du 16 février 2010 : « Lorsque l’on prend la peine de s’intéresser à ce que vivent les victimes d’escroquerie, la distinction entre violences physique et psychologique paraît bien spécieuse. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif spécieux comme suit : « Qui est destiné à induire en erreur, à tromper, avec une apparence de vérité. »
Mardi, 16 février 2010, le mot du jour : enfançon
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Révélation: « Je n’arrive pas à saisir ce que ces anciens avaient en tête quand ils ont transformé en vampires des humains qui étaient à peine des enfançons. » (page 48)
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom enfançon comme suit : « Très petit enfant. »
Constat assez curieux, le dictionnaire du correcteur électronique Antidote ne reconnaît pas ce mot!
Lundi, 15 février 2010, le mot du jour : parpaing
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de François Cardona et Julien Fouchet, publiée dans la revue L’Actualité de février 2010 : « Fakir Gul Khan contemple tristement sa maison de tôle et de parpaings. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculinparpaing comme suit : Bloc de plâtre, de ciment ou de maçonnerie formant l'épaisseur d'une paroi. »
Dimanche, 14 février 2010, le mot du jour: funky
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Dennis Trudeau, publiée dans le magazine Montréal Centre-ville du printemps 2010 : « Le plus agréable avec le métro, c’est la tranche de vie montréalaise qu’il vous permet de goûter. Surtout si vous êtes du genre à en apprécier le côté hétéroclite et funky. »
Définition :
Aucune définition n’est fournie pour le mot funky dans le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, ni dans le Multidictionnaire de madame de Villers, pas plus que dans le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française. Le dictionnaire du correcteur « Antidote le définit comme suit : « Style de jazz apparu vers 1960, d’origine noire américaine, qui tient du soul et du disco », une définition qui ne semble pas convenir au propos de Dennis Trudeau.
Le dictionnaire français-anglais Le Robert et Collins, donne au mot funky la même définition que celle mentionnée par « Antidote », mais il ajoute également qu’il signifie : « génial ; à la page ; qui a le look », ce qui est probablement le sens que lui donne monsieur Trudeau, qui soit dit en passant est un animateur de radio anglophone.
Samedi, 13 février 2010, le mot du jour : crapahuter
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Hésitation: « Edward gronda. Jacob l’ignora complètement et crapahuta jusqu’à moi. » (page 480)
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le mot crapahuter comme un verbe provenant de l’argot militaire signifiant : « Marcher, progresser dans un terrain accidenté, difficile ».
Vendredi, 12 février 2010, l’expression du jour : en rester comme deux ronds de flan
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Hésitation: « J’en restai comme deux ronds de flan , tandis qu’il arborait un air triomphant. » (page 467)
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’expression en rester comme deux ronds de flan comme suit : « être stupéfait, muet d'étonnement. »
Un synonyme proposé est : « En rester coi ».
Jeudi, 11 février 2010, le mot du jour : bellicisme
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Hésitation: « Le bellicisme était décidément une caractéristique masculine. » (page 453)
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin bellicisme comme suit : « Amour de la guerre. »
Mercredi, 10 février 2010, le mot du jour: biler
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Hésitation: « J’ai toutes les raisons du monde de me biler, rétorquais-je. » (page 424)
Définition :
Le dictionnaire du correcteur Antidote définit le verbe biler comme suit : « S'inquiéter, se faire de la bile. »
Un synonyme proposé est : s'en faire.
Mardi, 9 février 2010, le mot du jour : teigneux, euse
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Hésitation: « Qu’est-ce que tu es teigneuse ! » (page 337)
Définition :
Le dictionnaire du correcteur Antidote définit l’adjectif teigneux, euse comme suit : « Qui est méchant et hargneux.»
Lundi, 8 février 2010, le mot du jour : de plain-pied
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Annabelle Blais, publiée dans la revue Trente de février 2010 : « Les différents ateliers offerts (lors du congrès 2009 de la FPJQ) leur ont permis de plonger de plain-pied dans la réalité des “pros”, une expérience qu’ils ont appréciée. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au sens figuré la locution adverbiale de plain-pied comme suit : « sans avoir de difficulté d'accès ».
Exemple : Être de plain-pied avec quelqu’un, c’est-à-dire être sur le même plan, sur un pied d'égalité, en relations aisées et naturelles avec lui.
Au sens propre, la locution de plain-pied signifie : au même niveau, comme dans la phrase suivante : « Des pièces ouvertes de plain-pied sur une terrasse ».
Dimanche, 7 février 2010 : l’expression du jour : monté en épingle
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Guy Taillefer, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 février 2010 : « M. Charest y a prononcé en matinée une allocution (au Sommet sur le développement durable de Delhi), dans laquelle il a monté en épingle le leadership du Québec et de son gouvernement dans la lutte contre le réchauffement climatique, égratignant par allusion l’inaction d’Ottawa. »
Définition :
Le dictionnaire des Expressions et locutions du Robert définit l’expression monté en épingle comme suit : « Mettre en évidence, en relief; faire valoir avec insistance. »
Samedi, 6 février 2010, l’abréviation du jour : S.A. comme dans Mafia S.A.
Source de la recherche : Le titre suivant, tiré d’une « brève » de l’édition du 28 janvier 2010 du quotidien Le Devoir : « Mafia S.A. s'en tire bien ». Le texte, provenant de l’Agence Reuters, était le suivant : « Rome — Le crime organisé italien a profité de la récession de 2009 pour prospérer et guignerait avec son argent sale les entreprises touchées de plein fouet par la crise, voire la bourse elle-même. «Mafia S.A. renforce sa position comme première société italienne», note un rapport publié hier par la Confesercenti, la Conféderation des PMI et du commerce. »
Définition :
Une recherche sur Internet nous apprend rapidement que le titre Mafia S.A. fait allusion au livre de William Reydmond paru en 2001 Mafia S.A. : Les Secrets du crime organisé. Dans son récit Reydmond traite des secrets du monde de la criminalité organisée en passant par le Kremlin, la Maison-Blanche, tout comme par New York, Palerme, Paris, Marseille, Medellín, Montréal, Londres, Berlin, Bruxelles et Kaboul! L’abréviation S.A. signifie alors : société anonyme!
Vendredi, 5 février 2010, les mots du jour: collimage et créacollage
Source de la recherche : La phrase suivante publiée dans le magazine Châtelaine de février 2010 : « Nouveau mot : collimage. C’est le terme qui remplacera, souhaitons-le, l’anglicisme scrapbooking. Il a été choisi à l’issue d’un concours de l’Office québécois de la langue française. Créacollage a également été retenu. »
Définition :
Le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française définit le nom masculin collimage comme suit : « Activité de loisir créatif qui consiste à réaliser, essentiellement par collage, une composition personnalisée de photos, d'images ou d'autres objets particuliers présentée dans un album, ou sous toute autre forme originale, que l'on garde ou que l'on offre comme souvenir.
Le Grand dictionnaire terminologique donne également comme synonyme le mot créacollage
Et on explique le choix de ces deux mots :
Note : Le terme anglais scrapbooking a été popularisé aux États-Unis dans les années 1990 pour nommer un loisir créatif renouvelé qui consiste à personnaliser des albums de photos par l'ajout d'annotations et de menus objets décoratifs (papiers, fils de couleur, perles, tissus, rubans, etc.).
Depuis, ce loisir s'est internationalisé et diversifié. Les compositions se présentent maintenant sous de multiples formes : album, cadre, boîte décorative, affiche, carte de voeux, etc.
Le terme montage d'album-souvenir, parfois utilisé pour traduire scrapbooking, est approprié lorsque la composition est un album renfermant des souvenirs, il est cependant trop restrictif pour désigner toutes les formes de composition personnalisée que peut prendre ce loisir.
Les termes collimage et créacollage sont proposés pour remplacer l'emprunt à l'anglais scrapbooking qui est à éviter en raison de son manque d'adaptation morphologique et sémantique au système du français. De plus, au Québec, la forme abrégée scrap, qui est répandue ailleurs dans la francophonie, fait référence à des choses de rebut ou de très mauvaise qualité.
Collimage est construit à partir du verbe colliger, ou coller, et du mot image. C'est le terme qui a reçu le plus de votes lors d'un concours linguistique organisé par l'Office québécois de la langue française.
Le synonyme créacollage, proposition également populaire auprès du public, est construit à partir de créa- qui renvoie à la créativité et au domaine des loisirs créatifs et du terme collage; créacollage peut avantageusement remplacer les emprunts scrapbooking et scrap, notamment lorsque les compositions sont créées à partir d'éléments autres que des images ou des photos (collections, dessins, petits souvenirs, etc.).
Les deux termes proposés offrent des possibilités de dérivation permettant de nommer non seulement l'activité (collimage, créacollage), mais aussi l'action (collimager, créacoller et toutes les formes conjuguées), les adeptes (collimagiste, créacolleur, créacolleuse) et les compositions (collimage, créacollage).
Jeudi, 4 février 2010, le mot du jour : séide
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un commentaire de Simon Tremblay, publiée dans le quotidien Le Devoir du 4 février 2010 : « Quant à la pénurie de main-d'oeuvre, faut-il rappeler que le taux de chômage dépasse toujours les 8 %? Faut-il également souligner que les retraités constituent une proportion substantielle des bénévoles et des “aidants naturels”, cet inépuisable réservoir de bonne volonté? Enfin, s'il faut en croire les séides de la retraite à 70 ans et plus, LE seul moyen de se réaliser, c'est le “travail salarié”. C'est vraiment ne tenir aucunement compte du type, des conditions et du milieu de travail, pas plus que des intérêts et des préoccupations de chacun. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin séide comme suit : « Adepte fanatique des doctrines et exécutant aveugle des volontés d'un maître, d'un chef. »
Mercredi, 3 février 2010, le mot du jour : sicaire
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de l’Agence France Presse, publiée dans le quotidien Le Devoir du 2 février 2010 : Mais les autorités ont, par ailleurs, signalé la présence lors de cette fête (N.D.L.R. où il y a eu plusieurs meurtres), d'une jeune fille qui avait été témoin d'un quadruple homicide quelques jours auparavant. Les sicaires auraient eu pour mission de l'éliminer. »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin sicaire comme suit : « Tueur à gages. »
Mardi, 2 février 2010, le mot du jour : tarabiscoté
Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Paul Cliche, publiée sur la page Idées du quotidien Le Devoir du 1er février 2010 :
« Après l'avoir sévèrement critiqué, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a finalement voté en faveur de l'adoption du budget de l'administration Tremblay pour se montrer “solidaire” des autres membres du comité exécutif dont il a accepté de faire partie même s'il siège dans l'opposition. Mais les autres conseillers qu'il dirige à l'Hôtel de Ville s'y sont opposés parce qu'il ne satisfait pas aux conditions minimales posées par leur parti…
… Que penser de cette situation pour le moins tarabiscotée? »
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif tarabiscoté comme suit: « Inutilement compliqué. »
Lundi, 1er février 2010, le mot du jour : bachoter
Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Stephenie Meyer, Hésitation: « Je ris également, tout cela paraissait tellement bête. Puis, je sautai de mon perchoir. Il fallait que je bachote sans plus tarder. » (page 319)
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe bachoter comme suit : « Préparer un examen de façon intensive en vue du seul succès pratique.»
On donne d’ailleurs l’exemple suivant : Il ne fait rien pendant l'année scolaire, mais se met à bachoter un mois avant les examens.
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