11
Déc/09
0

Une immense statue du Christ Rédempteur à Maratea!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le quatrième d'une série de reportages sur deux magnifiques périples en Italie effectués en 2008 et 2009.

Christ Rédempteur sur le mont Biagio, Maratea, Italie.

Maratea, Italie, jeudi 9 octobre 2008 — Non, nous ne sommes pas à Rio de Janeiro! Et pourtant tout au sommet du mont Biagio il y a une statue du Christ Rédempteur bien semblable à celle de la capitale brésilienne. L’ascension jusqu’au sanctuaire du « monte Biagio », tout en haut du massif montagneux, là où se trouve la statue, est saisissante. L’autocar emprunte une route en lacets parsemée de viaducs appuyés sur d’immenses piliers. La vue sur le golfe, tout en bas, est effarante, celle sur la statue, tout en haut, réconfortante! Puis, bien imprégné de piété, nous amorcerons une route de plusieurs heures nous menant tout d’abord à Reggio di Calabria pour la visite d’un intéressant musée, puis en Sicile, au pied de l’Etna après avoir traversé le très venteux détroit de Messine.

Notre photo : Semblable à la statue du mont Corcovado à Rio de Janeiro, un Christ Rédempteur de 22 mètres de haut domine une superbe baie dans le golfe de Policastro, tout près du petit village moyenâgeux de Maratea.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Une autre belle journée. Encore une fois un ciel entièrement bleu! Le mercure indique 18 degrés Celsius, et il n’est pas encore 9 heures.

Il y a très peu de touristes au Grand hôtel Pianéta de Maratea. La saison touristique est pratiquement terminée dans ce coin d’Italie. L’établissement ferme d’ailleurs ses portes le 31 octobre. Il ne rouvrira que pour deux semaines pour le congé des fêtes de Noël.

Grand hôtel Pianéta, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Hier, nous avons photographié la vue de notre chambre au crépuscule, voici le même cliché, mais cette fois-ci numérisé à l’aube.

Le Christ Rédempteur du mont Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : De notre chambre d’hôtel la statue du Christ Rédempteur nous semble toute petite.

Grand hôtel Pianéta, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : La réception du Grand hôtel Pianéta est impressionnante.

La route qui nous mène au sommet du mont Biagio serpente dans la montagne. Plusieurs viaducs ont été élevés sur d’immenses colonnes pour permettre des virages en épingle. Espérons que les constructeurs ne sont pas les mêmes que ceux qui ont érigé notre viaduc de la Concorde.

Route menant au sanctuaire du mont Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Viaduc menant au sanctuaire du mont Biagio et à la statue du Christ Rédempteur.

Nous descendons de l’autocar à 9 heures précises. La statue est très impressionnante. Elle mesure 22 mètres de hauteur.

Le Christ Rédempteur du mont Biagio, Maratea, Italie.

Le Christ Rédempteur du mont Biagio, Maratea, Italie.

Le Christ Rédempteur du mont Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Le Christ Rédempteur du mont Biagio.

Nous voyons, tout en bas, la mer et le petit port de Maratea. Il y a plusieurs petits bateaux. La mer est d’un bleu éclatant, toute baignée par le soleil.

Port de Maratea vu du sommet du monte Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Le petit port de Maratea vue du sommet du monte Biagio.

Une île dans la baie vue du monte Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Une île dans la baie qui, d’en haut, nous apparaît toute petite.

La baie vue du mont Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : La baie vue d’en haut.

Vue du mont Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : La montagne!

Vue du mont Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Une autre vue du haut de la montagne.

Vue du mont Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Wow!

Le sanctuaire de monte Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Le sanctuaire de monte Biagio.

Les armoiries du sanctuaire de monte Biagio, Maratea, Italie.

Les armoiries du sanctuaire de monte Biagio, Maratea, Italie.

Photo ci-dessus : Les armoiries du sanctuaire de monte Biagio.

Nous repartons à 9 h 30. Nous longeons la mer Tyrrhénienne direction la Calabre. Quelque quatre heures de route seront nécessaires pour quitter la Basilicate et nous rendre à Reggio di Calabria, le chef-lieu de la Calabre. Dans cette cité, nous visiterons le musée national de la Grande Grèce, le Museo Nazionale della Magna Grecia! Puis, en traversier, nous franchirons le détroit de Messine ce qui nous permettra d’arriver en terre sicilienne!

Au cours de notre randonnée, nous traversons plusieurs petits villages. Nous croisons de belles plages, des terrains de camping bien aménagés et moult bungalows à louer.

Nous apercevons régulièrement sur de toutes petites îles flottant dans la mer Tyrrhénienne des tours de guet datant de l’époque des Sarrasins ou de celle des Génois.

Sur notre gauche se dresse la chaîne de montagnes des Apennin.

La Calabre, vers où nous roulons, a été colonisée par les Grecs, par les Romains, par les Visigoth, etc. Bref, les civilisations qui ont conquis, envahi, habité et marqué profondément cette région sont innombrables! Pourtant, aujourd’hui ces arpents de terre compris entre les mers Ionienne et Tyrrhénienne sont peu populaires auprès des touristes.

Plus les kilomètres s’accumulent au compteur et plus le mercure grimpe… pour notre plus grand plaisir. À notre départ ce matin pour le monte Biagio, le thermomètre marquait 18 beaux degrés, vers 10 heures il avait grimpé à 24 et voilà que lors de notre arrêt pour dîner il indique un astronomique 28!

La Calabre a été dévastée par plusieurs tremblements de terre, dont celui de 1908 qui a rasé les villes de Reggio di Calabria et de Messine. Le séisme a été suivi d’un terrible raz de marée. Les deux villes ont été rebâties, mais très lentement, la construction ayant été ralentie par les deux guerres. Aujourd’hui, les deux cités sont modernes.

Des deux côtés de la route, nous pouvons voir des champs d’oliviers ou des vergers de bergamotes, une sorte d’agrume issu d'un croisement entre une orange amère et une lime, souvent appelée citron vert.

Il y a beaucoup de montagnes, nous traversons le massif du Sila et ses nombreux tunnels, c’est pittoresque.

Finalement, nous entrons dans Reggio di Calabria à 14 h 30.

Reggio di Calabria, Italie.

Photo ci-dessus : Reggio di Calabria, c’est le sud, comme en témoignent les palmiers.

Museo Nazionale della Magna Grecia, Reggio di Calabria, Italie.

Photo ci-dessus : Le Museo Nazionale della Magna Grecia.

Museo Nazionale della Magna Grecia, Reggio di Calabria, Italie.

Photo ci-dessus : Un édifice plutôt terne, mais renfermant des trésors fantastiques.

Museo Nazionale della Magna Grecia, Reggio di Calabria, Italie.

Photo ci-dessus : Après mon premier clic clic, on m’a bien avisé qu’il était interdit de prendre des photos à l’intérieur du musée. Dommage!

Le musée présente de nombreux artéfacts provenant d’époques très lointaines. Des objets retrouvés dans des sarcophages, d’autres provenant de la mer, dont deux énormes statues de bronze de 90 kilos chacune, les bronzes de Riace, dont les archéologues estiment qu’ils datent du IVe siècle av. J.-C.

La visite est rapide, car notre traversier pour la Sicile doit lever l’ancre à 16 h 45. Nous quittons le musée vers 16 heures et reprenons le car en direction du port tout près.

Messine est situé tout juste en face de Regio di Calabria. La traversée ne requiert qu’une trentaine de minutes.

La mer est superbe, d’un bleu d’encre, mais sur le pont, il vente à écorner les boeufs.

Le détroit de Messine, Italie.

Le détroit de Messine, Italie.

Le détroit de Messine, Italie.

Photo ci-dessus : Derrière nous, Reggio di Calabria!

Le détroit de Messine, Italie.

Photo ci-dessus : L’autre traversier, identique au nôtre, qui de Messine se rend à Reggio di Calabria!

Le détroit de Messine, Italie.

Photo ci-dessus : Un vent terrible soufflait sur le détroit!

Nous voilà à Messine, en Sicile, la patrie de notre guide accompagnatrice. On constate rapidement qu’elle est heureuse et très émue de nous amener chez elle. Nous poursuivons notre route en direction de la région proche du volcan Etna.

La Sicile, la plus grande île de la Méditerranée, s’étend sur tout près de 26 000 kilomètres carrés et sa population s’élève à de 5,5 millions d’habitants. Il y a neuf provinces, Agrigente, Caltanissetta, Catane, Enna, Messine, Palerme, Raguse, Syracuse et Trapani, et elles sont différentes les unes des autres. C’est une île aux multiples visages.

Ici, selon notre guide, les automobilistes sont tous daltoniens : pour eux, les feux de circulation n’ont qu’une seule couleur, le vert!

De tout temps, la Sicile a été convoitée par les envahisseurs. De fait, onze différents dominateurs l’ont eu sous leur coupe.

Messine est la troisième ville en importance en Sicile. Elle compte plus de 200 000 habitants.
Sa reconstruction suite au séisme de 1908 s’est terminée dans les années 1950. Aujourd’hui, c’est une ville moderne dotée d’une sublime pinacothèque comptant de nombreux tableaux de grands maîtres.

Nous longeons le port et la marina. Nous apercevons le palais de la province de Messine. Ici la sainte patronne est Notre-Dame de la lettre. La cathédrale est dédiée à Saint-François-d'Assise.

La route est ponctuée de nombreux tunnels. Nous sommes sur la côte orientale de la Sicile, la mer à notre gauche est la mer Ionienne.

Nous approchons de Taormina où il y a une belle plage aménagée qui se nomme le « Jardin de Naxos ». Finalement, nous arrivons à notre hôtel situé dans un petit village qui se nomme justement, Giardini Naxos, le « Caesar Palace ». Il est 18 heures.

Dès que nous recevons nos valises dans notre chambre, nous rejoignons des amis au bar pour l’apéro!

Hôtel Caesar Palace, Giardini Naxos, Italie.

Photo ci-dessus : Nous avons une grande chambre modestement meublée avec un grand balcon.

À suivre
Demain, après avoir escaladé l’Etna, nous nous rendrons dans la vieille ville de Taormina et visiterons, entre autres, l’ancien théâtre antique datant du IVe siècle av. J.-C.

En route pour le sommet, ou presque, de l’Etna, Italie.

Photo ci-dessus : À la grâce de Dieu, en route pour le sommet, ou presque, de l’Etna!

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant