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La folie des mots (décembre 2008)

Recherches de Jacques Lanciault

Mercredi, 31 décembre 2008, le mot du jour : toise

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Ken Follet, Les piliers de la terre : « Arrivés sur la route, ils se mirent à courir. Ils firent ainsi cent cinquante ou deux cents toises… » (page 91)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin toise, comme suit : « Mesure de longueur valant six pieds (soit près de deux mètres).»

Mardi, 30 décembre 2008, le mot du jour : torchis

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Ken Follet, Les piliers de la terre : « Il ne comprenait (le monastère) que deux bâtiments de pierre, la chapelle et le dortoir. Le reste était fait de bois et de claies recouvertes de torchis. » (page 89)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin torchis, comme suit : « Terre grasse argileuse, corroyée avec de la paille hachée ou du foin, qui est utilisée pour lier les pierres d'un mur ou pour former le hourdis d'une construction en colombage. »

Corroyer : Malaxer, pétrir avec de l'eau.

Hourdis : Maçonnerie légère de remplissage qui garnit un colombage, une armature en pans de bois.

Lundi, 29 décembre 2008, le mot du jour : claie

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Ken Follet, Les piliers de la terre : « Il ne comprenait (le monastère) que deux bâtiments de pierre, la chapelle et le dortoir. Le reste était fait de bois et de claies recouvertes de torchis. » (page 89)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin claie, comme suit : « Treillage en bois ou en fer.»

Dimanche, 28 décembre 2008, le mot du jour : ridelle

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Ken Follet, Les piliers de la terre : « Le condamné grommela un juron et voulut se jeter sur le cracheur, mais il était retenu par les cordes qui l’attachaient aux ridelles de la charrette. » (page 14)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin ridelle, comme suit : « Râtelier ou châssis à claire-voie disposé de chaque côté d'une charrette, d'un camion afin de maintenir la charge. »

Râtelier est un meuble d'étable fixé ou posé au-dessus de la mangeoire; sorte d'échelle, inclinée contre le mur dans le sens de la longueur, qui sert à recevoir le fourrage du bétail.

Et claire-voie signifie : une clôture à jour, comme une barrière, une claie, un grillage, une grille, un treillage ou un treillis.

Samedi, 27 décembre 2008, le mot du jour : bai (e)

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Ken Follet, Les piliers de la terre : « … vêtu d’une robe noire et chevauchant un étalon bai » (page 14)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif bai (e), comme suit : « D'un brun rouge, en parlant de la robe d'un cheval. »

Vendredi, 26 décembre 2008, le mot du jour : destrier

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Ken Follet, Les piliers de la terre : « Le chevalier, un gros homme aux cheveux jaune, était de toute évidence quelqu’un d’une certaine importance, car il montait un destrier, une énorme bête qui coûtait autant d’argent » (page 14)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin destrier, comme suit : « Cheval de bataille, par opposition au palefroi qui est un cheval de marche, de parade, de cérémonie. »

Jeudi, 25 décembre 2008, le mot du jour : lazzis

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Ken Follet, Les piliers de la terre : « On ne pouvait pas haïr un homme pour un crime si absurde. Il y eut quelques lazzis et quelques railleries quand le prisonnier pénétra sur la place du marché… » (page 13)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin pluriel lazzis, comme un mot vieilli signifiant : « Suite d'actions, de gestes qui forment un jeu de scène bouffon. »

Mercredi, 24 décembre 2008, le mot du jour : esbaudir

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Louise Gendron, publiée dans le magazine L’Actualité du 15 décembre 2008 : « À tour de rôle, chaque membre de ce club social sélect avait pour mission de rapporter de la chasse ou de la pêche de quoi concocter une bouffe capable d’esbaudir les copains.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe esbaudir, - qui peut également s’écrire ébaudir - comme un archaïsme signifiant : « Mettre en allégresse. »

Les synonymes proposés sont : amuser, égayer, réjouir, faire rire.

Mardi, 23 décembre 2008, le mot du jour : farfadet

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Carole Beaulieu, publiée dans le magazine L’Actualité du 15 décembre 2008 : « Chaleureux farfadet aux cheveux décolorés, Guillmette (Jonathan Guilmette, champion olympique de patinage sur courte piste) devient aussi convaincant qu’un Barack Obama lançant son “Yes we can” lorsqu’il saute sur la patinoire, chronomètre en main… »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au sens figuré le nom masculin farfadet comme suit : « Personne vive et un peu frivole. »

Lundi, 22 décembre 2008, le mot du jour : ploutocratie

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Carole Beaulieu, publiée dans le magazine L’Actualité du 15 décembre 2008 : « Hier encore, l’image des États-Unis était celle d’une ploutocratie obèse et blanche, qui voulait imposer sa volonté au reste de la planète. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin ploutocratie comme suit : « Gouvernement par les plus fortunés. État d'une société où l'influence politique des riches, la puissance de l'argent sont prépondérantes. »

Remarque : Il y a aussi une timocratie qui est, toujours selon le Grand Robert, une forme de gouvernement dans lequel les fonctions publiques sont réservées aux citoyens les plus riches.

Dimanche, 21 décembre 2008, le mot du jour : turbide

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans le magazine L’Actualité du 1er novembre 2008: « Mais qu’en serait-il si le Star Princess, qui peut accueillir jusqu’à 3 100 croisiéristes, s’abîmait dans le passage de Drake, l’une des mers les plus turbides de la planète? »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif turbide comme suit : « Troublé, confus. » Le Grand Robert fait également référence à la définition de turbidité, qui est l’état d'un liquide trouble.

Le dictionnaire du correcteur Antidote défini turbide en un seul mot : Agité.

Par ailleurs, l’encyclopédie en ligne Wikipédia précise ce qu’est le passage de Drake. « C’est la partie de l'océan Antarctique située entre l'extrémité sud de l'Amérique du Sud, la Terre de Feu, et l'Antarctique. C'est une des zones qui connaît les pires conditions météorologiques maritimes du monde. Il doit son nom à l'explorateur britannique du XVIe siècle, Francis Drake. »

Remarquez la graphie du nom Antarctique… Antarc… avec un « c ».

Samedi, 20 décembre 2008, le mot du jour : yourte

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’André Ducharme, publiée dans le magazine L’Actualité du 15 octobre 2008 : « On les imaginait (Annie Roy et Pierre Allard) vivant dans une yourte, au fonds des bois, et récupérant les eaux usées. Ils habitent une maison du Plateau-Mont-Royal, qu’ils rénovent quand ils le peuvent..»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin yourte comme suit : « Tente de peau des nomades de l'Asie centrale; hutte conique des Kirghizes, des Samoyèdes.»

Le Robert précise qu’on écrit aussi iourte.

Vendredi, 19 décembre 2008, le mot du jour : claquemurer

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une critique de Martine Desrosiers, publiée dans le magazine L’Actualité du 15 octobre 2008 : « À travers les yeux du fils de cette femme, venu à Paris chercher les cendres, on découvre le misérable logement où elle a vécu claquemurée, parce qu’elle risquait d’être interpellé par les patrouilles dans le métro, les magasins.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe claquemurer comme suit : « Enfermer quelqu’un comme dans une prison étroite.»

Les synonymes proposés sont : Cloîtrer, emprisonner, enfermer; boucler.

Jeudi, 18 décembre 2008, le mot du jour : oripeau

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 décembre 2008 : «Au cours des 14 derniers mois, on a écopé des subprimes et autres oripeaux économiques camouflés derrière un paravent de chiffres construit à l'aune de l'avidité la plus aiguisée...»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin oripeau au sens propre comme suit : « Vêtements voyants, de mauvais goût, vieux habits dont un reste de clinquant fait ressortir l'usure, la vétusté. »

Cependant, dans son texte, Serge Truffaut utilise le mot oripeau au sens figuré. Le Grand Robert propose alors la définition suivante : « Faux éclat, apparence brillante et trompeuse. »

Mercredi, 17 décembre 2008, le mot du jour : touiller

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 décembre 2008 : « De la même manière que l'on a insisté sur les noms des institutions bernées par un délinquant assez malin pour avoir touillé à la sauce informatique un mécanisme frauduleux vieux d'un siècle, on tient à insister ou plus exactement à répéter une autre histoire... »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe touiller comme suit : « Brasser, agiter pour épurer. »

Mardi, 16 décembre 2008, le mot du jour : vénalité

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 11 décembre 2008 : « Les maires de Chicago en général et les élus de l’Illinois en particulier nous ont habitués à faire les manchettes des journaux sous la rubrique fraude, corruption, pots-de-vins, abus de biens sociaux et autres vénalités chères aux malfrats. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin vénalité comme suit : « Le fait d'être cédé pour de l'argent au mépris des valeurs morales.»

Synonyme de corruption.

Lundi, 15 décembre 2008, le mot du jour : clap

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Thomas Cabral, publiée dans le quotidien Le Devoir du 11 décembre 2008 : « Car, avant même d’avoir achevé le tournage de Singularités d’une jeune fille blonde, dont le clap de fin est prévu le 19 décembre, Manoel de Oliveira pense déjà au film suivant… »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin clap comme suit : « Petit tableau sur lequel est numérotée chaque prise de chaque séquence d'un film, muni d'un claquoir signalant le commencement de chaque tournage de plan, un clap, c’est ce claquoir. »

Dimanche, 14 décembre 2008, le mot du jour : mâle et femelle chez certains animaux

Source de la recherche : Une question du jeu-questionnaire « Génies en herbe » publié hebdomadairement dans le quotidien La Presse où on demandait d’associer des animaux mâles à leurs femelles :

Quelle est la femelle des animaux suivants :

Le jars : l’oie
Le faisan : la faisane
La chouette : la chouette est un nom toujours féminin
Le sanglier : la laie
Le lièvre : la hase
Le veau : la génisse
Le corbeau : le corbeau est un nom toujours masculin
Le chevreuil : la chevrette

Samedi, 13 décembre 2008, le mot du jour : trivial

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denis Lessard, publiée dans le quotidien La Presse du 11 décembre 2008 : «Cette impatience (celle de Jean Charest à convoquer l’Assemblée nationale avant Noël) a appris La Presse répond à des considérations plus triviales

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française présente plusieurs définitions de l’adjectif trivial.

Une première est : « Qui est connu de tous. Qui est banal, commun, rebattu. »

Une deuxième est : « Qui, par un emploi répété et répandu, est devenu ordinaire, plat, et quelque peu vulgaire. Ou qui est ordinaire, sans intérêt particulier. »

Puis, une troisième provenant du langage courant, présentée comme péjorative : « Qui est caractéristique des éléments les plus bas, les plus décriés de la société; qui est contraire aux bons usages, aux bienséances. Bas, choquant, sale, vulgaire. »

Je ne crois pas que les première et deuxième définitions puissent s’appliquer au contexte évoqué par le journaliste. Selon moi, le sens à donner ici à l’adjectif trivial correspond à la troisième définition proposée.

Vendredi, 12 décembre 2008, le mot du jour : pinard

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans la revue Touring d’été 2008 : « La Croatie produit d’ailleurs d’excellents pinards… »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin pinard comme suit : Vin ordinaire

Jeudi, 11 décembre 2008, la locution du jour : mi-figue mi-raisin

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Frédéric Dubois, publiée dans la revue Trente de mars 2008 : « Le bédéreportage risque davantage d’être mi-figue mi-raisin qu’un reportage écrit. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution mi-figue mi-raisin, en la qualifiant de vieillie comme suit : « Moitié figue, moitié raisin; qui présente une ambiguïté par un mélange de satisfaction et de mécontentement, ou de sérieux et de plaisant. »

Un synonyme serait : mitigé.

On précise par ailleurs la provenance de la locution ainsi: on a voulu expliquer cette expression, attestée dès le XVe s., par les colis de raisin mêlé de vulgaires figues que les exportateurs de Corinthe adressaient parfois frauduleusement à leurs riches clients vénitiens, mais l'anecdote n'est évoquée qu'au XIXe s.; en réalité, figues et raisins sont les fruits secs du Carême.

Mercredi, 10 décembre 2008, le mot du jour : phylactère

Source de la recherche : L’intertitre suivant, tirée d’un texte de Frédéric Dubois, publié dans la revue Trente de mars 2008 : « Le phylactère à la une »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin phylactère comme suit : « Ballon, bulle d'une bande dessinée.»

Exemple de phylactère.

Mardi, 9 décembre 2008, le mot du jour : satrape

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 9 décembre 2008 : « C’est bien simple : le Zimbabwe est à l’agonie. Après mille et une catastrophes attribuables pour l’essentiel à une gestion chaotique des affaires de l’État par Robert Mugabe, plus satrape que président, voilà que ce pays est confronté à une épidémie de choléra. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au sens figuré le nom masculin satrape comme suit : «Homme puissant et despotique. Personne riche qui mène grand train.»

Au sens propre, le Grand Robert de la langue française précise qu’historiquement un satrape était le gouverneur d'une province, dans l'Empire perse (depuis Cyrus et jusqu'à l'ère chrétienne), une sorte de vice-roi qui exerçait l'autorité civile et judiciaire et administrait les finances.

Lundi, 8 décembre 2008, le mot du jour : aboiteaux

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une lettre du lecteur Gilles Lebrun, publiée dans le magazine L’Actualité du 1er octobre 2008 : « Je crois que les Acadiens ont assez de classe pour pardonner sans oublier. Les aboiteaux et les grands prés des Mines et de Port-Royal nous racontent les vertus bien plus que les fautes du peuple acadien. »

Définition :
L’encyclopédie en ligne Wikipédia définit ainsi le mot aboiteau : « Un aboiteau est une sorte de digue construite par les Acadiens pour leur permettre de cultiver des terres gagnées sur la mer ou les fleuves.

« Le principe est non seulement d'empêcher la mer d'envahir les terres à marée haute, mais aussi d'évacuer à marée basse les eaux d'écoulement provenant de la pluie et de la fonte des neiges. Ainsi, les terres récupérées sont peu à peu débarrassées de leur teneur en sel. C'est pourquoi les Acadiens entouraient leurs terres de digues qui canalisaient l'eau et l'amenaient au conduit d'évacuation qui était muni d'un clapet mobile se fermant automatiquement à marée haute et s'ouvrant à marée basse.»

Remarque : Ni le Grand Robert, ni le Larousse en dix volumes, ni le dictionnaire du correcteur Antidote et ni le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française ne définissent ce mot!

Dimanche, 7 décembre 2008, le mot du jour : boulonner

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Grégoire, publiée dans le magazine L’Actualité du 15 septembre 2008 : « Au total, les jeunes boulonnent donc aujourd'hui heures par semaine. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe boulonner comme suit : « Travailler. »

Les synonymes proposés sont : bosser, boulotter.

Samedi, 6 décembre 2008, le mot du jour : bâiller

Source de la recherche : Le titre suivant d’un texte publié dans le magazine Coup de pouce de décembre 2008 : « Au secours! Mon chemisier bâille. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe bâiller comme suit : « Être entrouvert, mal fermé ou mal ajusté. »

Vendredi, 5 décembre 2008, le mot du jour : tarabiscoté

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Michèle Ouimet, publiée dans le quotidien La Presse du 3 décembre 2008 : « Muni d’un avis juridique tarabiscoté, la Ville a changé le statut de la SHDM (Société d’habitation et de développement de Montréal). »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif tarabiscoté comme suit : « Inutilement compliqué.

Les synonymes proposé sont : affecté, contourné, orné, surchargé.

Jeudi, 4 décembre 2008, l’expression du jour : tailler des croupières à quelqu’un

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 4 décembre 2008 : « Comment expliquer leurs difficultés (aux trois grands de l’automobile) à concevoir des produits concurrentiels à ces japonaises qui leur taillent des croupières, leur grugent des parts de marché année après année depuis 30 ans.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’expression tailler des croupières à quelqu’un comme suit : « Lui susciter des difficultés, des embarras; faire obstacle à ses projets.»

Le Grand Robert donne la définition suivante du nom féminin croupière: Longe de cuir que l'on passe sous la queue d'un cheval, d'un mulet… et qui, fixée au bât, empêche celui-ci de remonter sur le garrot.

C’est donc par allusion aux cavaliers qui en poursuivent d'autres d'assez près pour couper à l'épée les croupières des chevaux que l’expression « tailler des croupières » est née.

Mercredi, 3 décembre 2008, la locution du jour : pousser des cris d’orfraie

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 27 novembre 2008 : « Au total, sa récolte de voix aura été en effet de moins de 1 % supérieure au score de Ségolène Royal qui continue, par lieutenants interposés, à pousser des cris d’orfraie. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution pousser des cris d’orfraie comme suit : « Pousser des cris aigus.»

Le dictionnaire du correcteur Antidote précise : pousser des cris stridents, hurler.

Une orfraie est un oiseau rapace diurne, appelé scientifiquement pygargue.

Mardi, 2 décembre 2008, le mot du jour : pensum

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Gustave Flaubert, Madame Bovary à la page 17 : « Cependant, sous la pluie des pensums, l’ordre peu à peu se rétablit dans la classe, et le professeur, parvenu à saisir le nom de Charles Bovary… »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin pensum comme suit : « Travail supplémentaire imposé à un élève par punition.»

Pensum est un mot latin qui signifie « poids de laine que l'esclave devait filer chaque jour », d'où, au sens figuré « tâche, travail ».

Lundi, 1er décembre 2008, le mot du jour : caviardage

Exemple de caviardage.

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Monique Dumont, publiée dans la revue Trente de novembre 2008 : « Documents refusés, caviardage massif, délais de plus en plus longs et prolongés ad infinitum, cafouillage du processus de gestion des demandes contaminé par l’influence du politique ou des communications institutionnelles : autant de récrimination contre ces lois (d’accès à l’information) qui constituent pourtant l’armature d’une administration gouvernementale saine. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin caviardage comme suit : « Suppression d'un mot, d'un passage par oblitération à l'encre noire.»

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