Bilan de la saison 2008 des baseballeurs québécois chez les professionnels

Première partie : Les Québécois chez les recrues

Texte et recherches de Jacques Lanciault

Le 31 octobre 2008 - Voici le premier d’une série de trois articles qui dressent le bilan des réalisations des 21 Québécois qui ont œuvré, en 2008, au sein du baseball professionnel associé aux ligues majeures. Les deux autres textes vont suivre au cours du mois de novembre.

Aujourd’hui, revue des saisons des sept Québécois ayant évolué au sein des ligues de recrues et des ligues au saison de courte durée, soit : Jean-Luc Blaquière, Guillaume Leduc, Josué Peley, Mathieu Leblanc Poirier, Kevin Denis-Fortier, Ruddy Rio-Nunez et Léonardo Ochoa.

Notre photo : Jean-Luc Blaquière a connu une très bonne saison avec les Mets de Kingsport de la ligue des recrues des Appalaches.

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JEAN-LUC BLAQUIÈRE : LE RETOUR DE L'ANNÉE!
Jean-Luc Blaquière revenait au jeu cette saison après une année complète d’inactivité, un repos requis pour guérir une blessure à la cheville. Fort de deux saisons d’expérience au sein de la ligue des recrues de la Floride, en 2005 et 2006, l’athlète de Repentigny a connu un fort camp d’entraînement au printemps 2008, lui qui en était à son quatrième camp printanier au sein de l’organisation des Mets de New York, si bien qu’il s’est taillé un poste au sein de la formation de calibre A des Mets dans la ligue des Appalaches.

Et l’ancien des Ailes du Québec a amorcé sa saison en force : lors du premier match de la saison, il frappe deux coups sûrs et soutire deux buts sur balles en cinq visites au bâton. Il maintiendra un solide dossier en attaque tout au long de la campagne, jouant les héros à plus d’une reprise lors des victoires des siens.

Il a finalement terminé la saison, sa meilleure chez les professionnels, avec une moyenne au bâton de ,271 ayant claqué neuf doubles et trois coups de circuit, devenant un des bons receveurs défensifs du circuit.

La saison 2009 sera évidemment déterminante pour Jean-Luc, lui qui devrait amorcer la campagne au niveau A avancé avec les Mets de Port St-Lucie en Floride.

Voir les statistiques en carrière chez les pros de Jean-Luc Blaquière.

QUE DE CHEMIN PARCOURU EN SI PEU DE TEMPS POUR GUILLAUME LEDUC
En juin 2007, Guillaume Leduc, quelques jours après avoir été repêché par les Mets de New York de la Ligue Nationale de baseball, signait un premier contrat professionnel. Presque un an jour pour jour après, l’ancien des Ducs de Longueuil de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ) grimpait sur le monticule de l’équipe de calibre A des Mets de New York à Kingpsort au Tennessee dans la Ligue des Appalaches à titre de lanceur partant. Que de chemin parcouru en si peu de temps.

Une très belle promotion pour celui qui n’a joint les rangs des Mets de St. Lucie dans la Ligue des recrues de la Floride qu’au début de juillet 2007, question de visa de travail oblige. Mais, dès son arrivée en Floride, l’athlète de Boucherville a connu le succès. En 2007, utilisé indépendamment comme releveur ou comme partant, Guillaume, qui n’avait que 20 ans, a lancé un peu plus de 20 manches et a maintenu une excellente moyenne de points mérités de 2,21.

Puis, à automne, les Mets l’on convié à un camp de perfectionnement où il a vivement impressionné. Au printemps, au début du camp, il a souffert d’une tendinite. Mais, dès que son bras a été rétabli, les dirigeants des Mets lui ont donné la balle très souvent et il a encore une fois bien fait jusqu’à finalement se tailler un poste au niveau A avec les Mets de Kingsport.

Cette saison dans la Ligue des Appalaches, il a connu des hauts et des bas comme lanceur partant et il a brillé en relève. Mais, là où la saison 2008 aura été le plus profitable pour lui c’est au chapitre du nombre de manches lancées! Trois fois plus qu’en 2007 durant la saison régulière, et ce, c’est sans compter les milliers de tirs effectués lors du camp d’entraînement!

À son retour au Québec, en septembre, Guillaume a enseigné le baseball à temps complet au nouveau module Sports-études de la polyvalente De Mortagne. Puis, au de novembre il reprendra l'entraînement avec l'Académie de Baseball Canada (ABC).

Selon moi, Guillaume a suffisamment bien fait en 2008 pour mériter une autre promotion en 2009… est-ce qu’il se retrouvera à New York avec les Cyclones de la populaire New York-Penn League ou accédera-t-il directement à la très forte Florida State League? C’est une histoire à suivre!

Voir les statistiques en carrière chez les pros de Guillaume Leduc.

UNE VILAINE BLESSURE QUI A RALENTI JOSUÉ PELEY
En 2008, le Montréalais d’origine vénézuélienne, Josué Peley est passé par toute la gamme des émotions à sa deuxième saison au sein du baseball professionnel. Tout d’abord lors du camp d’entraînement printanier, son premier au sein d’une organisation du baseball majeur, la direction des Pirates de Pittsburgh lui a témoigné une belle confiance, l’invitant à deux occasions à participer à des rencontres de la ligue des pamplemousses… avec son équipe des ligues majeures! Puis, après avoir été promu avec les Spike de College City de la Ligue New York-Penn, un circuit de calibre A, Josué se blesse au poignet, une blessure qui le ralentira au cours des deux derniers mois de la campagne.

Un saut de quelques heures dans les majeures!
Lors du camp d’entraînement, plus précisément au matin du 23 mars dernier, à son arrivée au stade des Pirates à Bradenton en Floride, Josué Peley, qui au sein de la LBÉQ a porté les couleurs des Élites de Montréal et des Cardinals de LaSalle, a trouvé sur son casier, une note du coordonnateur du camp des ligues mineures chez les Pirates, Jeff Banister, lui précisant qu’il souhaitait lui parler.

Josué s’est donc rendu au bureau dudit monsieur Banister, où celui-ci a informé l’ex-joueur des Ailes du Québec qu’il rejoignait l’équipe des ligues majeures pour le match du jour : « Tu connais un excellent camp, tu en surprends plusieurs et nous croyons que tu le mérites bien », lui a-t-il mentionné.

Évidemment, celui qui soufflera 21 bougies la veille de Noël était tout excité, lui qui n’a joint les rangs de l’organisation des Pirates qu’en juin 2007. « J’avais vraiment très hâte de commencer et de finir mon travail quotidien dans le bullpen (l’enclos des lanceurs) des ligues mineures, puis de ramasser mes affaires et me rendre au terrain des Pirates. » a exulté celui que les Pirates ont décidé de convertir en receveur dès son arrivée au sein de l’organisation.

« Je suis arrivé au terrain du grand club environ 90 minutes avant la rencontre. J’ai eu la chance de voir tout le monde et de discuter avec presque tous les lanceurs de l’équipe. J’ai aussi discuté avec les entraîneurs du bullpen et avec l’entraîneur responsable des receveurs », nous a-t-il raconté, encore sous le coup de l’émotion, et ce, même si l’événement ne datait pas de la veille.

À son arrivée dans le vestiaire de l’équipe, le gérant, John Russell, s’est approché et lui a dit : « Ne sois pas intimidé, fais comme si tu étais dans le vestiaire de ton équipe habituelle. »

Durant tout le match, Josué a travaillé dans l’enclos des lanceurs. Il s’est beaucoup amusé : « J'ai travaillé dans l’enclos durant huit manches. J’ai reçu les tirs de Jaret Wright, puis ceux de Byung-Hyun Kim. Ce dernier lance vraiment de façon bizarre. Il n’est pas facile d’être son receveur, et en plus il lance à toute vitesse. J’attrape son tir, lui relance la balle et déjà il est en mouvement pour un autre lancer! »

« Jaret Wright, lui, il lance des feux. Une balle très lourde. J’avais l’impression qu’il lançait une balle de cinq livres. Toute une expérience! », a-t-il reconnu.

Puis, la rencontre a commencé et Josué a eu un peu de répit. « Lorsque je ne travaillais pas avec un lanceur, j’étais assis dans l’enclos avec trois lanceurs, Zach Duke, Casey Fossum et Matt Capps. Ils m’ont rapidement mis très à l’aise. Ils me parlaient comme si j'étais un de leurs », a-t-il précisé.

« Et wow, on jouait contre les Yankees! »
Déjà excité d’être avec le grand club, Josué se retrouvait également sur le même terrain que les Yankees de New York, une équipe qu’il a adulée plus jeune. « Je me sentais très excité et surtout si près de réaliser mon rêve. De plus, nous jouions contre les Yankees et même si c’était leur équipe B, c’était les Yankees quand même. Hideki Matsui et Robinson Cano étaient de l’alignement… Et il y avait tout près de 6 000 spectateurs dans les estrades. »

Tout en travaillant dans l’enclos des lanceurs, Josué répondait à quelques questions provenant des entraîneurs qui étaient avec lui : « Ils ont été très surpris, lorsque je leur ai révélé que je n’étais receveur que depuis le mois de juin dernier, ils ne me croyaient pas. Ils pensaient tous que j’avais joué à cette position durant toute ma vie. J’avoue que j’ai pris cela comme un compliment. »

Mais où Peley les a surpris encore plus, c’est lorsqu’il leur a mentionné qu’il était originaire du Venezuela et qu’il avait émigré au Canada. « Ils m’ont aussi dit que j’étais fou d'avoir déménagé au Canada. Pour eux, le Canada c’est le pays du froid. Ils ne peuvent pas imaginer qu’on puisse y jouer au baseball ».

Les joueurs des ligues majeures ont vraiment gâté le Québécois d’adoption. Jose Bautista lui a donné des bâtons et une paire de souliers et Zach Duke des gants de frappeur. Et summum de la journée, durant le match, Josué a signé tout plein d’autographes. « C’était vraiment ma plus belle expérience à vie dans le baseball et je n’espère qu’une chose, c’est qu’elle se reproduise bien souvent. »

Et Peley a doublé son plaisir puisque le 27 mars, les Pirates ont de nouveau requis sa présence avec le grand club!

En Floride depuis le 17 février
Josué était en Floride depuis le 17 février. Ce faisant, il a eu la chance de s’entraîner avec plusieurs joueurs des ligues majeures durant deux semaines. « J'ai été le receveur de plusieurs lanceurs des ligues majeures. Wow! Facile de travailler avec eux. La balle touche rarement le sol et ils ne lancent pratiquement que des prises. »

L’ancien de l’équipe nationale junior du Canada a également eu l’occasion de rencontrer un de ses anciens coéquipiers avec cette équipe, Philippe-Alexandre Valiquette, et ce, à deux reprises lorsque les Pirates affrontaient les Reds. Lorsqu’ils se sont rencontrés, ils ont jasé… en français bien évidemment… à la grande surprise de leurs coéquipiers qui n’ont eu de cesse de les taquiner.

Promu avec une équipe de calibre A
Au terme du camp de l’équipe des ligues majeures, Josué n’a pas été immédiatement assigné à une équipe des ligues mineures. Les Pirates ont plutôt décidé de le garder au camp d’entraînement prolongé de la formation. Mais, à la mi-juin, Josué a été assigné avec les Spikes de State College, un club-école de calibre A des Pirates, une formation qui évolue au sein de la Ligue New York-Penn, un circuit où les assistances de plus de 5 000 spectateurs sont fréquentes.

Après un début de saison en dents de scie, Josué étant bien naturellement toujours en phase d’adaptation dans son nouveau métier de receveur, il se blesse au poignet. Une blessure qui survient à un bien mauvais moment, puisque l’athlète de 20 ans était sur une lancée et connaissait une heureuse séquence en attaque. Puis, la blessure met du temps à guérir. L’athlète montréalais doit même se rendre à Pittsburgh pour y subir des examens. « Ils ont dû me faire une injection de cortisone », a-t-il mentionné. Puis, il revient finalement au jeu le 10 août et il évoluera régulièrement derrière le marbre jusqu’à la fin de la saison au début septembre

Josué profite actuellement de la saison morte pour reprendre des forces. La prochaine campagne sera fort importante pour lui et, n’en douter pas, Josué a vraiment l’intention de continuer sa progression au sein des Pirates, même si sa saison 2008 au sein de la ligue New York-Penn n’a pas été à la hauteur de ses attentes!

C’est une histoire à suivre…

Voir les statistiques en carrière chez les pros de Josué Peley.

SATISFAISANT DÉBUT DE CARRIÈRE CHEZ LES PROS POUR MATHIEU LEBLANC POIRIER
Le 6 juin dernier, Mathieu Leblanc Poirier a été réclamé par les Athletics d’Oakland de la Ligue Américaine de baseball lors de la 21e ronde de la séance de repêchage des joueurs amateurs par les équipes du baseball majeur. Il devenait le premier Québécois à être repêché en 2008. Âgé de 21 ans lorsqu’il a été sélectionné, Mathieu n’a pas perdu de temps et a rapidement signé son premier contrat professionnel avec les A’s, mettant ainsi fin à sa saison au sein de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ) où il évoluait avec les Orioles de Montréal.

Mathieu Poirier, qui a porté les couleurs de l’Académie de Baseball Canada (ABC) l’hiver dernier, a disputé son premier match chez les professionnels le 24 juin 2008 avec l’équipe des A’s évoluant au sein de la ligue des recrues de l’Arizona. À sa première sortie, il a lancé une manche cédant un point sur trois coups sûrs, tout en retirant un frappeur sur des prises. Voilà, la carrière professionnelle de l’artilleur montréalais était lancée.

Parachuté dans la ligue des recrues, sans camp d’entraînement préalable chez les A’s, devant s’adapter au niveau de jeu des professionnels et surtout devant s’acclimater aux conditions climatiques très chaudes de l’Arizona, Mathieu a connu quelques difficultés à ses débuts, étant parfois bon, parfois moins bon.

D’ailleurs, il le mentionne lui-même : « Ç’a été difficile pour moi au début en Arizona, parce que la chaleur était vraiment très intense. En pareille circonstance, c’est comme si tes forces t’abandonnaient petit à petit, tu te sens fatigué très rapidement. Mais, avec le temps, on s'habitue. »

Ses difficultés n’ont cependant pas empêché l’organisation des A’s de lui accorder une promotion, dès la mi-août, avec les Canadians de Vancouver de la Northwest League, un circuit de calibre A où il y avait une vive compétition entre les équipes… et un climat beaucoup plus tempéré. Mathieu a connu passablement de succès avec sa nouvelle équipe. Il a participé à six matchs, tous en relève, lançant un peu plus de neuf manches et ne cédant qu’un seul point, remportant une victoire, sa première chez les pros.

A-t-il été surpris d’obtenir une promotion aussi rapidement? « Je dois dire que j'ai été très surpris. Entre autres, parce qu’il y avait des lanceurs qui faisaient bien en Arizona, alors que moi je manquais de constance. Mais, les dirigeants des A’s m’ont dit qu'ils aimaient la façon dont je travaillais et que je méritais ma place là-bas. J’avoue que cela m’a vraiment fait plaisir. »

Et pour Mathieu le changement a été majeur, notamment quant à la philosophie de jeu : « J’étais vraiment content de me retrouver avec une équipe pour qui gagner était important. Dans la ligue de l’Arizona, l’important c’était d’apprendre, mais à Vancouver le but était de gagner les matchs. J’ai lancé devant des foules de 3 500 à 5 500 spectateurs et j’avoue que c’est beaucoup plus excitant. »

La saison 2009 s’annonce prometteuse pour Mathieu. Ses performances en Arizona et à Vancouver lui ont mérité une invitation pour le camp de perfectionnement de son organisation cet automne. Lorsque j’ai communiqué avec l’ex-joueur de l’édition 2004 des Ailes du Québec, à la fin du mois de septembre, il était d’ailleurs en Arizona.

« Je suis présentement à l’instructional league des A's », de nous mentionner Mathieu. « J’y suis encore pour les deux prochaines semaines. C’est vraiment très impressionnant! Nous travaillons avec l’entraîneur des lanceurs de l’équipe des ligues majeures! On apprend beaucoup et personnellement je constate déjà des progrès.»

À son retour au Québec, le montréalais va prendre un petit congé, du moins en ce qui a trait à lancer des balles de baseball. Quant à sa préparation pour le camp printanier : « Je vais retourner avec l'ABC pour m'entraîner tout l’hiver. Je veux être au meilleur de ma forme pour le camp d’entraînement qui commence au début du mois de mars. »

Sa carrière semble donc prendre une tangente intéressante et c’est fort bien pour lui, car atteindre les rangs professionnels était son rêve, la raison pour laquelle il a consenti tant d’efforts au cours des dernières années.

Voir les statistiques en carrière chez les pros de Mathieu Leblanc Poirier.

UNE SAISON À OUBLIER POUR KEVIN DENIS-FORTIER
Au printemps dernier, Kevin Denis-Fortier était tout feu tout flamme. Il amorçait son premier camp d’entraînement professionnel avec l’organisation des Blue Jays de Toronto, il était en grande forme et son expérience de 23 matchs acquise dans la Gulf Coast League en 2007 additionnée aux techniques peaufinées lors du camp de perfectionnement automnal des Blue Jays faisait de lui un joueur plus aguerri, la saison s’annonçait prometteuse. Mais une vilaine blessure à la cheville est venue tout gâcher!

Lors du camp d’entraînement chez les Blue Jays, Kevin a eu l’occasion de démontrer qu’il avait beaucoup de puissance. Mais, étant donné son expérience limitée, la direction de l’équipe torontoise a décidé de retourner l’ancien des Diamants de Québec de la LBÉQ avec son équipe 2007 de la ligue des recrues de la Gulf Coast League. Cette fois-ci cependant, l’ex-porte-couleur de l’édition 2004 des Ailes du Québec obtenait l’assurance qu’il serait un des « réguliers » de l’équipe.

Denis Fortier a commencé la saison en lion. Au premier match il obtient deux coups sûrs, un double et un circuit. Après 10 matchs, il affiche une moyenne qui frôle les ,300 et il revendique déjà cinq doubles et un circuit. Puis, au dixième match, le 30 juin, il se blesse à la cheville. Il ne reviendra qu’un mois et demi plus tard, à la mi-août alors que la saison en est à ses derniers matchs. À sa première apparition au bâton, lors de son retour au jeu, il claque un autre coup de deux buts, son sixième de la campagne, et ce, seulement 11 matchs.

Il termine sa saison 2008 avec 13 matchs disputés, 10 de moins qu’en 2007, et une moyenne de ,250.

Aujourd’hui, Kevin est totalement remis de sa blessure : « Je vais très bien. Ma cheville est rétablie à 100% », déclare-t-il.

Et étant donné qu’il a peu joué en 2008, les Blue Jays lui donnent l’occasion de faire des heures supplémentaires : « Étant donné que je n’ai pas joué beaucoup cette année, les Blue Jays m'ont invité à leur camp de perfectionnement automnal. »

Le prochain camp d’entraînement auquel participera l’athlète de la région de Québec sera déterminant pour la suite de sa carrière chez les professionnels. Souhaitons-lui surtout une campagne exempte de blessure pour qu’ainsi son talent explose!

Voir les statistiques en carrière chez les pros de Kevin Denis-Fortier.

RUDDY RIO-NUNEZ A TERMINÉ SA SAISON DANS LA LIGUE DES RECRUES DE LA FLORIDE
En juin dernier, les Phillies de Philadelphie de la Ligue Nationale de baseball ont fait du Québécois d’adoption Ruddy Rio-Nunez leur choix de 35e ronde lors de la séance de repêchage des joueurs amateurs par les équipes du baseball majeur. Ce dernier s’est rapidement entendu avec la direction des Phillies et il a paraphé son premier contrat professionnel dès le mois de juin.

Ne restait plus pour lui que l’obtention d’un visa de travail aux États-Unis pour amorcer une carrière chez les professionnels. Mais les délais ont été plus longs que prévu. Pour pallier l’attente, les Phillies ont voulu profiter du fait que la langue maternelle de Ruddy est l’espagnol pour l’assigner à leur académie de baseball en République dominicaine, mais étant donné que l’ancien joueur des Marquis de Montréal du réseau de développement midget AAA de Baseball Québec avait été repêché cette solution n’était pas permise.

Donc, Ruddy a dû s’entraîner avec l’équipe des recrues des Phillies à Clearwater, en Floride, en attendant son visa… qui n’est arrivé qu’au début du mois d’août. C’est donc après une saison estivale consacrée à l’apprentissage que Rio-Nunez a amorcé sa carrière professionnelle avec l’équipe des Phillies de la Ligue des recrues de la Floride (Gulf Coast League). La saison dans ce circuit tirant à sa fin, celui qui était inscrit à l’école secondaire Édouard-Montpetit avant de signer chez les professionnels n’a pris part qu’à seulement quatre matchs.

Suite à ses premiers apprentissages du baseball professionnel où Ruddy a peaufiné son talent, ce n’est donc qu’au printemps prochain que la carrière du jeune québécois d’origine dominicaine prendre vraiment son envol.

Voir les statistiques en carrière chez les pros de Ruddy Rio-Nunez.

LÉONARDO OCHOA AMORCERA SA CARRIÈRE CHEZ LES PROS EN 2009!
Lors de la séance de repêchage des joueurs amateurs par les équipes du baseball majeur de juin dernier, Léonardo Ochoa a été l’un des cinq Québécois repêchés. Il a été choisi en 48e ronde par les Giants de San Francisco de la Ligue Nationale de baseball. Puis, au début du mois d’août, alors que la saison s’achevait au sein de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ), les Giants ont signifié concrètement leur intérêt pour le joueur d’inter des Ducs de Longueuil en lui présentant un premier contrat professionnel. Ochoa n’a pas hésité et il a apposé sa signature au bas de l’accord proposé.

L’entente contractuelle qu’a signée Ochoa avec les Giants vise la campagne 2009, ce qui est normal, puisqu’au moment de la signature les saisons au sein des ligues professionnelles associées aux équipes du baseball majeur tiraient également à leur fin. Mais, la direction de l’équipe de la Californie a tout de même convié Léonardo à accompagner son équipe dans la ligue des recrues de l’Arizona pour les trois dernières semaines de la saison, et ce, même si ce dernier ne pouvait évidemment pas prendre part aux rencontres.

« Je me suis entraîné durant trois semaines et demie avec l’équipe comme si j’en faisais partie. Je participais à toutes les phases de l’entraînement, autant aux routines du champ intérieur que celles impliquant joueurs d’avant-champ et les voltigeurs, qu’aux batting practices. Ç’a été trois semaines super agréables. Les entraîneurs ont émis de bons commentaires à mon égard et ils m’ont tous mentionné qu’ils avaient bien hâte de me revoir le printemps prochain. »

Celui qui a porté les couleurs de l’Académie de Baseball Canada (ABC) l’hiver dernier pourrait d’ailleurs recevoir ces jours-ci une autre invitation des Giants, celle-ci pour un camp de perfectionnement automnal.

« En ce moment, je suis en attente d'un appel des Giants, car il existe des possibilités qu’il m’invite à participer à une ligue de perfectionnement en République dominicaine à la mi-octobre. »

Mais camp automnal ou par, Léonardo continue à s’entraîner quotidiennement avec l’ABC de façon à être fin prêt pour son premier camp d’entraînement professionnel.

Pour celui qui a évolué pour les Ailes du Québec en 2006, ce n’est donc qu’au printemps prochain que la grande aventure du baseball professionnel s’amorcera : « Et j’ai très hâte » de nous confier en conclusion la recrue des Giants!

Voir les statistiques en carrière chez les pros de Léonardo Ochoa.