Déc/070
Amarante : de si délicieuses petites pâtisseries ultrasucrées!
Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault
Ce texte constitue le neuvième d'une série de reportages sur un magistral voyage au Portugal effectué au mois de septembre 2007.
Amarante, Portugal, samedi 1er septembre 2007 - En fin de journée, après Braga, après Guimarāes, une visite rapide de la très belle petite ville d’Amarante en bordure de la rivière Tâmega; encore une vénérable église, un ancien pont romain reconstruit il y a un peu plus de deux siècles et tout juste avant de reprendre la route en direction de la première pousada qui nous héberge en terre lusitanienne, celle de Santa Marinha, une sublime gâterie! une toute petite boule de sucre confectionnée à base d’œuf, une « bolla », un véritable délice!
Notre photo : L’église de Sāo Gonçalo, l’Igrega de Sāo Gonçalo, à Amarante, son ancien couvent derrière et devant le pont romain, reconstruit au XVIIIe siècle, qui enjambe la paisible petite rivière Tâmega.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
À peine l’autocar vient-il de quitter Guimarāes que Jean-Marc, notre accompagnateur, prend d’assaut l’allée centrale pour nous offrir de déguster un ou deux petits chocolats de Porto! Délicieux. De fait, une petite source d’énergie qui ne sera pas inutile pour entreprendre notre dernière visite de la journée.
Au cours du trajet nous menant à Amarante, nous avons l’occasion d’apercevoir à flanc de montagne des vignes disposées en terrasse. Ces terrasses ont été entièrement aménagées de main d’homme!
Photo ci-dessus : Voilà une partie de notre groupe sur l’ancien pont romain qui traverse la rivière Tâmega.
Photo ci-dessus : Le reflet du pont Sāo Gonçalo sur les eaux de la rivière Tâmega.
Amarante est une ville de 10 000 habitants, célèbre pour son pont romain et son église du XIIe siècle dédiée à Sāo Gonçalvo, un saint très populaire à la fin du XIIe siècle. L’histoire raconte qu’il était un « faiseur de mariages ». Il était reconnu pour aider homme et femme à trouver l’âme sœur et pour intervenir auprès du Tout-Puissant pour augmenter la fécondité chez les femmes.
Photo ci-dessus : La rivière Tâmega un bel endroit pour se détendre.
Nous arrivons à Amarante à 17 h 15. Nous descendons du car directement sur les berges de la rivière Tâmega et nous marchons en suivant la rivière jusqu’au pont que nous traversons. Nous pouvons admirer de l’autre côté de la rivière l’église de Sāo Gonçalo.
La ville est bâtie sur un piton rocheux, une position défensive face à d’éventuels agresseurs.
Photo ci-dessus : Un hôtel de luxe sis dans le cœur historique de la ville pittoresque d’Amarante à une heure de la vallée du Douro, la Casa da Calçada.
Photo ci-dessus : L’entrée de l’hôtel de la Casa da Calçada.
Nous retraversons le pont et nous nous dirigeons vers l’église de Sāo Gonçalo que nous visiterons, et ce, même si un mariage est en cours.
Photo ci-dessus : L’église de Sāo Gonçalo, l’Igrega de Sāo Gonçalo.
Nous entrons dans l’église et assistons à la fin de la célébration du mariage. Une autre cérémonie est également en préparation. Sur le parvis de l’église, les mariés ont droit à plusieurs volées de vrais confettis.
Photo ci-dessus : Une autre église impressionnante.
À l’intérieur du lieu saint, le tombeau de Saint Gonçalvo est exposé. Nous pouvons constater l’usure du granit résultant de l’apposition, à répétition, de mains de femmes sur le tombeau. En effet, beaucoup de croyantes viennent prier le saint et lui adresser leurs requêtes visant tantôt à trouver un mari et tantôt à favoriser la visite de la cigogne.
Photo ci-dessus : Le tombeau de Sāo Gonçalo.
Photo ci-dessus : Le maître-autel de l’église de Sāo Gonçalo.
Photo ci-dessus : Des statues ornent un des murs extérieurs de l’église de Sāo Gonçalo.
À notre sortie de l’église, Jean-Marc nous offre une autre petite gâterie : une « bolla », une petite pâtisserie en boule très sucrée et confectionnée à base d’œuf. Décidément, ce n’est pas une journée propice à une cure d’amaigrissement.
Il nous propose également de poursuivre notre visite de la ville d’Amarante en nous rendant au musée de Sousa-Cardoso, mais les membres du groupe sont si fatigués qu’à l’unanimité nous décidons de reprendre la route afin de profiter notre première soirée dans une pousada.
Photo ci-dessus : Tout juste avant notre arrivée à la pousada Santa Marinha, nous avons croisé l’église de Guimarāes. L’allée devant l'église présente de beaux jardins à la Versailles.
Photo ci-dessus : La pousada Santa Marinha.
Nous arrivons à la pousada Santa Marinha, sise tout près de Guimarāes, vers 19 heures, c’est superbe, un hôtel cinq étoiles.
Une ancienne porte d’église tient lieu d’entrée à la pousada. Il y a également un ancien cloître aménagé en terrasse. Les chambres sont belles, avec deux petites marches nous menant à un petit coin salon.
Photo ci-dessus : L’ancien cloître de la pousada Santa Marinha.
Le repas du soir est servi à 20 heures. Au menu, soupe aux choux, entrée de morue et viande de porc, saucisses et « tripes » avec pommes de terre et légume vert comme plat principal. Pour dessert un petit gâteau aux amandes. Le tout arrosé d’un délicieux vin rouge du Dao et d’une non moins délicieuse sélection de fromages portugais.
Photo ci-dessus : Notre chambre à la pousada Santa Marinha.
Photo ci-dessus : Une autre vue de notre chambre dans la pousada Santa Marinha.
Photo ci-dessus : Un des salons de la pousada Santa Marinha.
Photo ci-dessus : Une superbe piscine qui surplombe la ville de Guimarāes.
Photo ci-dessus : La pousada Santa Marinha offre également de magnifiques jardins.
À suivre… Viseu, sa cathédrale et son musée de peinture, et Aveiro et son canal.
Photo ci-dessus : Au Portugal, notamment à Viseu, les municipalités affichent les noms de rue avec Art.
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