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Philippe Langlois vit d’amour et de baseball à Regina

Revue de presse

Charles Lalande, ICI Radio-Canada, le 24 juillet 2019

Philippe Langlois

Le baseball a mené Philippe Langlois un peu partout au Québec, dans le Midwest et au nord-est des États-Unis. Depuis deux ans, c’est l’amour qui l’a incité à poser ses valises en Saskatchewan.

À l’époque où il jouait au Muscatine Community College, en Iowa, de 2015 à 2016, le joueur de troisième but est tombé sous le charme de Madison Jerome, une Saskatchewanaise qui lançait pour l’équipe de softball de la même institution scolaire.

Après ce passage en Iowa, le natif de Victoriaville, au Québec, a été recruté par l'équipe de l’Université de Niagara, dans l’état de New York, où il a joué pendant deux saisons, tout en suivant des études de marketing.

Photo ci-dessus : Philippe Langlois, photographié avec sa copine, Madison Jerome, après un match de baseball à Regina, le 4 août 2017.

Avant de jouer à l'Université de Niagara, Philippe Langlois a passé deux saisons à Muscatine, en Iowa.

Sur place, son entraîneur-chef lui a dit le plus grand bien de la Ligue de baseball majeur de l'Ouest (WCBL). Philippe Langlois a donc fait d’une pierre deux coups en joignant les Red Sox de Regina pour les étés 2017 et 2018.

Cela lui a permis de jouer du « baseball de bon niveau » et de se rapprocher de sa douce moitié, rentrée chez elle après son passage à Muscatine.

L'arrivée en Saskatchewan
En octobre dernier, il s'est officiellement installé à Regina. « Au début, j’ai commencé à travailler dans la vente en faisant du porte-à-porte, mais je n’étais pas très bon (rires). »

Au début de cette année, il a décroché un poste de conseiller chez un concessionnaire automobile.

« Vendre des voitures, c’est un peu comme le baseball : tu échoues plus souvent que tu ne réussis », donne-t-il en exemple, preuve que son passé d’athlète lui colle à la peau.

Le sentiment de vendre une voiture, c’est quasiment comme frapper un coup de circuit!

Entraîneur bénévole
Cet hiver, le directeur général des Red Sox de Regina, Bernie Eiswirth, lui a proposé de devenir assistant-entraîneur de l'équipe, mais il a été contraint de refuser. Ce n'était pas conciliable avec son nouvel emploi, qui lui demande beaucoup de temps.

« Il aurait été impossible pour moi d’être pleinement présent pour les joueurs et d’arriver quelques heures avant le match. »

Finalement, Bernie Eiswirth et lui se sont entendus pour un poste d'entraîneur adjoint bénévole.

Quand son horaire le lui permet, Philippe Langlois donne un coup de main aux joueurs de champ intérieur et aux frappeurs, en plus de s’installer au troisième but pour diriger les joueurs vers le marbre.

Une façon pour lui de garder un pied dans le sport qu’il adore depuis l’âge de 7 ans.

« Ce fut mon premier hiver sans baseball, c’était vraiment différent. Avant cela, je jouais tous les jours. Les Red Sox m’aident à faciliter la transition vers la vie adulte. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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