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Direction Floride pour Olivier Mayrand

Revue de presse

Nicolas St-Germain, Le Courrier Laval, le 16 janvier 2019

Olivier MayrandLe receveur de 19 ans Olivier Mayrand prendra la direction de la Floride, dès septembre 2019, pour y poursuivre sa carrière de receveur avec les Sharks de Nova Southeastern University (NSU) en division 2 de la National Collegiate Athletic Association (NCAA).

«Je sais que je vais dans un endroit où je vais avoir plus de chance de me faire valoir», estime Olivier Mayrand. L’université comble d’ailleurs un besoin en faisant l’acquisition du jeune homme.

Le programme de baseball, où il passera ses quatre prochaines années, compte 12 joueurs repêchés dans la Ligue majeure de baseball au cours des 4 dernières saisons.

«C’est le sport principal là-bas», note son conseiller, Jethro Supré.

Photo ci-dessus : Olivier Mayrand en pleine action.

Par ailleurs, le joueur de champ extérieur J.D. Martinez, des Red Sox de Boston fait partie des gradués de cette université situé dans la ville de Davie.

Réussir à l’école
Olivier MayrandGrâce à ses résultats impressionnants lors du SAT, l’examen d’entrée obligatoire aux universités américaines, Olivier Mayrand a mérité une bourse académique couvrant environ 25 % de ses frais. Il a obtenu une note de 1410 sur 1600, devançant ainsi 93,7 % des autres participants.

Selon son conseiller, cette université n’accepte pas n’importe qui. «Parce qu’il a eu d’excellents résultats, il s’est vraiment facilité les choses, fait remarquer Jethro Supré. Oui, il est un bon joueur de baseball, mais ses notes l’ont beaucoup aidé.»

Le Lavallois a d’ailleurs reçu une seconde bourse pour ses performances sportives. Elle couvrira environ 50 % des dépenses estimées pour une année d’étude, c’est-à-dire les frais de scolarité, sport et subsistance.

«Les montants sont aussi renouvelables s’il maintient ses bons résultats», poursuit sa mère, France Mailly.

Ce n’est pas la première fois que le jeune receveur attire les projecteurs au niveau scolaire. Il avait reçu une bourse d’Alliance Sport-Études au printemps pour son excellence académique.

Olivier Mayrand a conservé un cote R de 30,5 tout en complétant son cursus collégial en deux ans alors qu’il était en Sport-Études au Collège Montmorency. «Pour moi, c’était vraiment important de le faire rapidement, mentionne-t-il. Je ne savais pas encore où le baseball allait me mener. Je voulais avoir une sécurité au cas où ça ne fonctionne pas.»

Junior
Au mois d’avril, son parcours de deux ans avec l’Académie de baseball du Canada s’est terminé abruptement. «Il n’y a pas eu de développement auprès des collèges américains, dit le jeune homme de 19 ans. Je sentais que je n’étais pas allé au bout des choses. C’est là que Jethro Supré m’a dit qu’il pouvait m’aider.»

Pendant l’été, il a repris le chemin de Laval où il s’est joint aux Pirates. «Je n’ai pas vu ça comme un stepdown, explique Olivier Mayrand. Au contraire, ça m’a permis de jouer beaucoup.» L’équipe ne comptait que lui dans ses rangs à cette position.

En attendant
Ne pouvant pas aller à l’université, parce qu’il perdrait une année d’éligibilité dans la NCAA, le jeune receveur se gardera en forme d’ici le mois de septembre, s’entraînant quatre fois par semaine au centre Évolution, à Anjou. Il ajoute aussi une journée additionnelle par lui-même, soit à la maison ou au gymnase.

Ces dernières semaines, Olivier a rencontré le lanceur Jesen Therrien des Dodgers de Los Angeles. «Au Québec, le baseball est un petit monde, raconte son père Sylvain Mayrand. Jesen est allé le voir. Il lui a parlé, l’a invité à aller manger et l’a ramené à la maison. Il n’était pas obligé de faire ça, mais faut croire que les gars veulent s’aider.»

«C’est vraiment une bonne personne, complète Olivier Mayrand. Il n’a jamais été condescendant, parce que lui était déjà professionnel. Au contraire, il a de l’expérience et peut m’en apprendre beaucoup.»

Départ
Ses parents sont extrêmement fiers de voir leur garçon accomplir son rêve. «Si notre fils a un objectif et qu’il l’atteint, on va être très content pour lui», mentionne sa mère.

Le fait que leur enfant parte à plus de 2500 kilomètres de la maison ne les effraie pas. «Maintenant, avec la technologie, on reste proche quand même, ajoute son père. Et si vraiment, ça ne va pas bien, je vais embarquer dans l’avion et le lendemain, on va manger ensemble.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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