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En route pour Buenos Aires en Argentine!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 1er d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!

Buenos Aires, Argentine

Montréal-New York-Buenos Aires, Argentine, 26 et 27 février 2016 - Au cours des dernières années, nos voyages nous ont permis de découvrir quelques-unes des plus grandes villes d’Europe : Madrid, Athènes, Lisbonne, Porto, Rome, Florence, Naples, Palerme, Moscou, Saint-Pétersbourg, Zagreb, Dubrovnik, Paris, Londres, Édimbourg, Dublin, Munich, Berlin et pourtant nos connaissances des grandes cités des Amériques sont plutôt minces.

Puis récemment, nous avons été attirés par la découverte des attraits des villes de notre continent. Déjà, nous avons admiré en long et en large Ottawa, Washington, New York, Fort Lauderdale et Philadelphie. En 2016, l’Amérique du Sud est notre choix et c’est à Buenos Aires, capitale de l’Argentine, que nous posons nos pénates pour quelque 21 jours.

Buenos Aires est une ville, grande comme un pays, chargée d’histoire. Au programme, des immenses places comme celle de Mayo, où des mères et des grands-mères défilent en mémoire des disparus de la dictature tous les jeudis depuis 1977, des édifices gouvernementaux comme la Casa Rosada, des parcs aux multiples sculptures tels le Parque Colon, une foule d’églises et de cathédrales, dont, entre autres, la Basilico Nuestra Senora del Rosario et la Basilica Nuestra Sinora del Pilar, des cimetières, des marchés publics en commençant par le Mercado San Telmo, le stade de soccer Estadio Alberto J. Armando, une très très grande variété de musées, des théâtres, incluant évidemment le Teatro Colon, des palais, dont le Palacio Carlos Gardel… et évidemment le tango!

Malheureusement, nous avons tardé et tardé encore à rédiger et à publier nos textes détaillés. Mais mieux vaut tard que jamais, voici donc notre premier texte.

Photo ci-dessus : Le salon de notre appartement à Buenos Aires… un édifice de onze étages situé au cœur du quartier « Palermo »!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Il fait froid au Québec ce matin! Même si le thermomètre indique moins 8 degrés Celsius, avec le vent qui souffle à perdre haleine, la température ressentie descend à moins 20!

Mais, le soleil brille dans le ciel et cela fait du bien, car au cours des derniers jours, nous avons eu droit à de la neige, du verglas et de la pluie!

Pour nous, c’est le grand jour aujourd’hui! Nous partons pour l’Amérique du Sud… plus précisément pour Buenos Aires en Argentine. Même si nous sommes habitués à ce genre de départ, nous sommes toujours fébriles quand vient le temps de quitter notre nid douillet.

La matinée se déroule bien. Nous finalisons rondement nos valises, et ce, grâce aux longues listes détaillées de Céline.

Hier soir, nous avons réservé un taxi pour 13 h 30 aujourd’hui. Nous dînons légèrement vers midi et à 13 h 15, nous sommes fins prêts!

La voiture taxi est à l’heure, nous grimpons dans le véhicule et filons jusqu’à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau où nous arrivons un peu passer 14 heures (67 $).

Nous volerons sur les ailes d’American Airlines. Tout d’abord un court vol de moins de deux heures en direction de New York, où nous changerons d’appareil pour y aller d’un long trajet de plus de 10 heures qui nous mènera directement à l’aéroport international Ministro-Pistarini d’Ezeiza de Buenos Aires.

À Dorval, nous devons nous enregistrer aux bornes automatisées. Nous nous y installons et une employée vient nous aider, surtout pour l’impression des étiquettes de bagages.

Puis, nous passons sans attendre au comptoir pour la vérification des passeports et des cartes d’embarquement. Nous déposons nos valises… dont le poids est bien inférieur au maximum autorisé.

Nous nous rendons par la suite au vestiaire, évidemment pour y laisser nos manteaux, à Buenos Aires, dans l’hémisphère sud, c’est l’été!

Après avoir complété notre carte familiale pour les douanes américaines, nous traversons les contrôles douaniers… très rapidement. Et, à 15 heures, nous nous assoyons à la porte d’embarquement 79 d’où notre l’avion prendra son envol quelques minutes passées 17 heures!

Escale à l’aéroport international John-F.-Kennedy
L’appareil dans lequel nous grimpons est tout petit, un Embraer. Il n’y a que trois rangées… Nous sommes tout en avant, nous avons les sièges 8a et 8b. Nous décollons à 17 h 25 et arrivons à l’aéroport international John-F.-Kennedy de New York avec 20 minutes d’avance, et ce, même si nous sommes partis avec 20 minutes de retard. Mais, évidemment, nous ne nous en plaindrons pas!

Nous descendons rapidement et nous nous dirigeons vers un tableau des vols pour prendre note du numéro de la porte d’embarquement de notre prochain vol… Chanceux, on indique que le vol est à l’heure et qu’il partira de la barrière 3 à 21 h 59.

Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Photos ci-dessus : Assez curieusement, où nous débarquons à l’aéroport international John-F.-Kennedy de New York, au terminal 8, et nous sommes pratiquement seuls! Les murs sont décorés de belles murales mettant en valeur les quartiers de New York.

Nous marchons tranquillement vers notre porte d’embarquement.

Silhouette of Manhattan, Charles Fazzino, Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Photo ci-dessus : Une superbe murale en trois dimensions. Elle est intitulée « Silhouette of Manhattan », une œuvre de l’artiste pop américain Charles Fazzino.

Nous entrons dans un beau restaurant, le « O’Neals Bar ». Céline opte pour une salade de crudités avec filets de poulet, tandis que je savoure un hamburger BLT avec fromage bleu accompagné de frites et d’une bière Samuel Adams (54 $ USA).

Après ce délicieux repas, nous filons vers la salle d’attente de la porte 3, sise tout près. Nous nous y installons à 20 heures.

Il y a au mur une autre murale en 3D de Charles Fazzino, un artiste pop américain connu pour ses sérigraphies dans un style pop art 3D. Son travail incorpore l’influence des paysages urbains, des événements sportifs et des célébrités modernes.

Celle affichée ici représente les attraits touristiques du monde.

Charles Fazzino, Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Charles Fazzino, Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Charles Fazzino, Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Charles Fazzino, Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Charles Fazzino, Aéroport international John-F.-Kennedy, New York, États-Unis

Photos ci-dessus : Une murale affichant toute une panoplie de représentations de ville, dont plusieurs où nous nous sommes arrêtées.

Nous patientons et montons finalement dans l’avion, un Boeing 777. il est 21 h 20.

L’embarquement est très long, il y a des retardataires. Nous décollons à 22 h 50… avec une heure de retard.

Vers 23 h 30 on nous sert un repas. Un plat de poulet pour Céline, des pâtes pour moi. Nous accompagnons notre repas d’un verre de vin blanc et d’une bière.

Même si nous mangeons tard, la nuit est longue, surtout pour Céline qui peine à dormir.

Puis, à 7 h 30, c’est l’heure du petit-déjeuner… jus, yogourt, muffins et café.

Nous avançons nos montres de 2 heures, car il y a décalage horaire entre Montréal et Buenos Aires.

Nous profitons des dernières heures de notre vol pour remplir les déclarations de douane argentine.

Bienvenido a Buenos Aires
L’avion se pose sur la piste de l’aéroport d’Ezeiza à Buenos Aires à 10 h 30. La descente de l’appareil est longue.

Nous faisons quelques pas dans l’aéroport et prenons place dans une longue file d’attente pour un premier contrôle des passeports et du paiement la taxe de réciprocité que nous avons défrayée par Internet au Québec (72 $ USA par personne). De plus, on prend notre photo et nos empreintes digitales!

Ces formalités ont nécessité 30 minutes. Nous filons maintenant vers le carrousel numéro 3 où nous récupérons nos valises.

Mais, pour sortir de l’aéroport, nous devons passer d’autres contrôles! Nous nous plaçons dans une très très longue file d’attente pour le dernier contrôle… où tous les voyageurs, qu’ils soient Argentins ou autres, doivent passer.

Finalement, c’est à notre tour. Nos valises sont passées dans un « scanner ». Nous les récupérons et pouvons maintenant sortir!

Notre appartement est situé dans le quartier Palermo à environ 40 minutes en taxi de l’aéroport.

Dans les documents que nous a transmis le propriétaire de l’appartement, une brique d’un peu plus de 30 pages, celui-ci nous recommandait, pour notre sécurité, de nous rendre au comptoir des taxis Ezeiza à l’aéroport.

C’est ce que nous faisons. Nous indiquons à l’employé l’adresse de notre appartement à Palermo… dans un mélange d’espagnol, d’anglais et de français.

Le prix de la course est de 500 pesos argentins (environ 50 $ canadiens), exactement le prix que notre locateur nous avait indiqué. Nous payons comptant.

Un homme vient nous chercher et nous amène à une voiture taxi dans laquelle nous grimpons.

Nous quittons l’aéroport à 11 h 50, un peu plus de deux heures après que notre avion s’y soit posé.

Il fait très très beau. Le ciel est bleu et nous ressentons la chaleur. C’est très agréable.

Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Nous sommes en Argentine et le drapeau du pays flotte au vent.

Après un trajet de 40 minutes, nous arrivons à l’appartement. Il est 12 h 30.

Nous entrons dans l’immeuble et à la réception, un homme âgé, ne parlant ni français ni anglais, nous remet une enveloppe à notre nom.

Notre appartement, le 9 F est situé au neuvième étage. Nous montons. Ce n’est pas immense, mais parfait pour deux personnes. Il y a un très grand balcon… avec deux portes-patio, une dans le salon, l’autre dans la chambre.

Buenos Aires, Argentine

Buenos Aires, Argentine

Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Notre appartement rue Cabello dans le quartier Palermo de Buenos Aires.

Buenos Aires, Argentine

Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Sur ce balcon, il y a table, chaises… et fleurs et nous voyons les autres édifices de l’autre côté de la rue.

À notre arrivée, nous devions recevoir la visite du responsable de l’appartement pour nous expliquer le fonctionnement des appareils ménagers et pour nous présenter sommairement le quartier. Il y a une note à notre intention sur la table nous informant que le responsable est à l’extérieur de la ville. Son numéro de téléphone cellulaire est inscrit au cas où!

Un accueil moins personnalisé que prévu!

Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : C’est probablement pour compenser l’accueil personnalisé que nous n’avons pas eu qu’on nous a laissé une bouteille de vin et deux coupes bien en vue sur la table du salon.

Après avoir défait nos valises, nous sortons à 14 h 30 pour prendre le pouls des environs.

Tout autour de notre appartement, il y a beaucoup de magasins, de restos et de boutiques.

La température est magnifique. Nous nous assoyons à une terrasse, celle du Maral Food S.A.

Céline est fatiguée et n’a pas faim. Elle commande malgré tout une salade César au poulet et une bouteille d’eau. J’opte pour un croque-madame et une bière « Quilmes » (350 pesos argentins).

Très agréable repas au soleil.

Nous quittons et sur le chemin du retour nous nous arrêtons au marché Carrefour pour une petite épicerie (180 pesos argentins).

Tout près de notre appartement, nous trouvons une petite pâtisserie… qui ouvre à 7 heures tous les jours. Je m’y rendrai dès demain matin.

Nous revenons à l’appartement vers 16 heures. Le gardien de sécurité n’est plus là et la porte d’entrée est verrouillée, mais nous avons notre clé.

Nous montons et profitons de la soirée pour nous reposer. Demain, les vraies visites commencent!

À venir…
Le quartier « Monserrat » aussi nommé « Microcentro », le cœur politique de Buenos Aires… la Plaza de Mayo, la Casa Rosada, la catedral metropolitana… etc.

Casa Rosada, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : La « Casa Rosada » est l’édifice qui abrite le pouvoir exécutif argentin à Buenos Aires. Elle est située sur la « plaza de Mayo ». Dépendamment si le soleil frappe la façade ou non, sa couleur change.

Pour lire l'ensemble de nos textes sur Buenos Aires, cliquez sur le lien suivant pour obtenir la table des matières :Buenos Aires, Argentine

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