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Aigles: un déficit de 460 000$ en 2013

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, le 11 juillet 2014

Pierre-Luc Laforest(Trois-Rivières) Parole d'actionnaires et de dirigeants, les Aigles de Trois-Rivières sont en avance sur l'an dernier en ce qui a trait aux finances de l'organisation et aux guichets.

Photo ci-dessus : L'entraîneur des Aigles, Pierre-Luc Laforest, et le directeur général, Bob McDuff. (PHOTO: OLIVIER CROTEAU, LE NOUVELLISTE)

Bien que l'équipe connaisse encore beaucoup de carences sur le terrain, le directeur général Bob McDuff, flanqué de son responsable des opérations René Martin et du gérant Pierre-Luc Laforest, dressait un bilan organisationnel de mi-saison relativement satisfaisant, hier avant-midi en conférence de presse, et ce en dépit des croyances voulant que moins d'amateurs assistent aux matchs présentés au stade Fernand-Bédard.

Il a notamment été permis d'apprendre qu'avant la rencontre d'hier, 30 343 personnes avaient franchi les tourniquets depuis le mois de mai (ou du moins, avaient payé un billet) comparativement à 29 539 à pareille date en 2013. Les dirigeants ont néanmoins eu de la difficulté à surfer sur la vague de succès résultant de la dernière campagne, le nombre d'abonnés de saison s'étant stabilisé (243 à 250).

Déficit de près d'un demi-million
McDuff a aussi confirmé qu'à son entrée en poste il y a sept mois, le déficit de la formation trifluvienne de la Ligue Can-Am atteignait 460 000 $, et ce pour une seule campagne. «Nous avons dû effectuer des coupures dans l'organisation, question de s'assurer que l'équipe puisse demeurer en ville. Les finances sont plus serrées, entre autres du côté du transport, du nombre d'employés les soirs de match ainsi qu'avec les logements et les frais de voyage.»

Depuis le lancement de la saison, McDuff estime avoir sauvé 100 000 $ avec ces décisions. «Et nous sommes confiants qu'avec une équipe plus compétitive, les foules augmenteront. Nous avons calculé que pour notre première année, les dirigeants avaient donné environ 28 000 billets. Ce n'est plus le cas désormais, bien que nous continuons à inviter les jeunes du baseball mineur et que nos promotions permettent à plusieurs citoyens de découvrir le produit de la Ligue Can-Am.»

«Le commissaire, monsieur Miles Wolff, nous a mentionné que ça prendrait quatre ans avant d'atteindre un seuil près de la rentabilité. Par contre, c'est vrai qu'on se bat contre la perception que les gens gardent de la première année: celle où les Aigles attiraient plus de 2000 personnes, fin juillet et début août, en raison d'une belle poussée au classement général. On va essayer de recopier cette heureuse séquence d'ici le milieu de l'été.»

Si, au dire de McDuff, les finances se portent mieux, ce n'est pas nécessairement le cas côté baseball. Or, plusieurs partisans parmi les plus assidus n'ont pas caché leur déception au cours des dernières semaines à la suite des insuccès répétés de leurs favoris à domicile. En vérité, la bonne santé d'une équipe professionnelle à Trois-Rivières passe d'abord et avant tout par un groupe compétitif. «S'il ne se passe rien sur le terrain, ce sera aussi tranquille dans l'assistance.»

La bonne nouvelle, c'est que Pierre-Luc Laforest, à l'image du reste du groupe, souhaite que le vent tourne. «On gère un club affligé par les blessures», admet le gérant, tout en rappelant qu'il n'est pas facile pour lui d'attirer des joueurs américains au nord de la frontière. «Ce n'est pas un exercice pour chercher des excuses, on aurait dû gagner plus de matchs, surtout ici. Mais c'est un facteur à prendre en considération. En plus, si nous voulons signer un porte-couleurs de l'Association américaine, celui-ci doit passer par le repêchage. Onze formations de l'autre circuit peuvent donc le choisir avant nous.»

Qu'à cela ne tienne, ceux présents dans le vestiaire en ce moment pilent sur leur orgueil. Le portrait a beaucoup changé, mais l'objectif commun demeure le même. «Nous avons encore le temps de développer une mentalité de gagnants. Et on remercie ceux qui nous encouragent encore, malgré les temps ardus.»

Les concessions alimentaires font jaser
Vrai que le partenariat avec La Cage aux Sports permet aux Aigles, un organisme à but non lucratif, d'engranger des revenus intéressants. Mais la nourriture offerte satisfait-elle la clientèle? «C'est mieux qu'au printemps, assure McDuff. Oui, la nourriture n'était pas toujours chaude en début de campagne, mais cela a changé depuis.»

Sylvain Guimond en renfort
Les Aigles prennent les grands moyens afin de résoudre leurs problèmes à domicile. Docteur en psychologie sportive et consultant pour le Canadien de Montréal, Sylvain Guimond a rencontré les membres de l'organisation il y a quelques jours. Une réunion qui, semble-t-il, fut très concluante, autant pour les joueurs, les entraîneurs que les dirigeants

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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