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Le mot du jour : borgésien

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Borgésien.

Samedi 2 mars 2013

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’un texte de François Lévesque publié dans le quotidien Le Devoir du 21 février 2013 :

« Un immeuble commercial du Mile-End à Montréal. Au quatrième étage, on se perd dans un dédale de couloirs borgésien. Çà et là, des techniciens s’affairent, spectres silencieux. Derrière l’une des portes : le bureau de production du film L’ange gardien, au fond duquel l’acteur Guy Nadon étrenne son costume de gardien de sécurité.»

Définition :
Le wiktionnaire de l’encyclopédie libre Wikipédia propose la définition suivante de l’adjectif borgésien: « Qui réfère aux livres de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges ou qui s’apparente à son écriture. »

Et pour en connaître un peu plus sur son écriture voici ce qu’en dit la page de Wikipédia consacré à cet auteur :

« Borges privilégie l'aspect fantastique du texte poétique, rejetant une écriture rationnelle qu'il juge insuffisante et limitée. Certains considèrent Borges comme l'une des influences majeures du réalisme magique latino-américain. D'autres y voient au contraire un écrivain universel dans lequel peut se reconnaître toute l'humanité.

Son travail est érudit, et à l'occasion délibérément trompeur (Tlön, Uqbar, Orbis Tertius). Il traite souvent de la nature de l'infini (La Bibliothèque de Babel, Le Livre de sable), de miroirs, de labyrinthes et de dérive (Le Jardin aux sentiers qui bifurquent), de la réalité, de l'identité ou encore de l'ubiquité des choses (La Loterie à Babylone).

Photo ci-dessus : Avec « Tercer Cuerpo », l’auteur et metteur en scène Argentin Claudio Tolcachir et sa troupe « Timbre 4 » s’affirment comme l’une des meilleures adresses du théâtre argentin, actuellement l’un des plus vivants de la planète. Rien de plus local (et « porteño » en diable) que ce spectacle (comme les précédents) de cette jeune troupe et cependant rien de plus universel leurs trois spectacles tournent dans la France entière et au-delà. Rien de plus populaire que les personnages qui les traversent, noués à la fois d’angoisse et d’envie de vivre, au parler simple et vigoureux, et cependant rien de plus borgésien (Jorge Luis Borges, le plus grand écrivain argentin) que le labyrinthe dans lequel les entraîne de main de maître Tolcachir pour les mener jusqu’à un dénouement qui embrase l’atmosphère.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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