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Samuel Vandry-Groleau frappe un grand coup

Revue de presse

Timothée Brisson, Nouvelles Saint-Laurent News, le 19 août 2011

Samuel Groleau

La Ligue de baseball junior élite du Québec a décerné au Laurentien Samuel Vandry-Groleau le titre de meilleure recrue de première année, ainsi que le prix Russell Martin, récompensant le joueur le plus prometteur. Une fin de saison en apothéose pour le joueur des Ducs de Longueuil, qui part désormais poursuivre sa formation aux États-Unis.

Photo ci-dessus : Me voilà remettant une plaque souvenir à Samuel Groleau lors du banquet de fin de saison de la Ligue de baseball junior élite du Québec 2011, un gala tenu au Collège Bois-de-Boulogne à Montréal.

«Ça a toujours été mon rêve d’aller jouer au baseball dans un championnat américain», confie le joueur de 19 ans, le sourire dans la voix. En attendant de traverser la frontière, il participe actuellement aux championnats canadiens juniors de baseball avec l’équipe nationale québécoise, qui se tiennent à Windsor, en Ontario.

Après cela, pas le temps de rentrer à Montréal; direction le collège Northeastern Oklahoma. Samuel a obtenu une bourse de 20 000 US$ annuels pour y poursuivre ses études et perfectionner son jeu. Une nouvelle étape dans un chemin jusque-là parsemé d’étoiles.

«Mon père m’a mis une batte de baseball entre les mains quand j’avais 5 ans. Je ne l’ai jamais lâchée depuis!» Il rejoint les Ducs de Longueuil en 2009 et est recruté pour un programme de formation de deux ans par le Centre national d’entraînement haute-performance, géré par la Fédération de baseball amateur du Québec.

De nouveaux horizons
La saison avec les Ducs est maintenant finie, et elle a été riche en émotion. Le 30 mai, Samuel est entré dans l’histoire de son équipe, en réalisant deux grands chelems dans la même partie. Un record et «un des plus beaux jours de ma vie», raconte-t-il avec émotion.

Samuel est content des performances réalisées et sent qu’il est en progression constante. «Il ne faut pas se fier aux apparences. Le baseball est un sport très beau, qui peut vraiment permettre de se démarquer», analyse-t-il.

La formation de deux ans qu’il entame en Oklahoma devrait lui permettre, à terme, d’intégrer un programme universitaire, probablement en finance ou en éducation physique. «Et pour le baseball, les universités recrutent majoritairement dans ces collèges.» Pour la suite, Samuel se surprend à rêver, car «les ligues majeures font beaucoup de recrutement au sein des universités».

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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