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Boucher vise un retour en séries : «Je serai là» – Sébastien Boucher

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 24 août 2010

Sébastien BoucherComme l’équipe le craignait dimanche, Sébastien Boucher est bel et bien victime d’un claquage à l’ischio-jambier et un retour au jeu n’est pas envisageable avant deux à quatre semaines.

Comme les Caps amorcent les séries d’après-saison dans 15 jours, mieux vaut implorer les dieux pour revoir le joueur par excellence du club cette saison.

« Il n’y a pas de bleu ni d’écoulement sanguin aujourd’hui (hier), ce qui est quand même bon signe. Ce que ça me dit, c’est qu’au mieux on pourrait le revoir uniquement comme frappeur désigné, qui frapperait quelque chose comme septième, pendant les séries.

« On aimerait plus que ça, mais avec un joueur aussi explosif que lui, ça semble impossible », a débité Patrick Scalabrini au sujet de son as menaçant dans toutes les facettes du jeu.

De son côté, Boucher espère de tout cœur que sa saison si exceptionnelle ne se terminera pas de la sorte et demeure positif dans les circonstances.

« Comme c’est là, ça fait mal, mais je vise vraiment de revenir dans deux semaines. Je vais pousser pour le faire. Les séries, c’est les séries et je veux faire tout ce que je peux. Je vais être là! » a-t-il assuré.

Pas comme Deschênes
En attendant, le voltigeur demeurera inactif pendant au moins cinq à six jours avant de tenter de pousser la machine de nouveau, lentement mais sûrement. « En attendant, je ne peux rien faire. Je suis un peu découragé, mais je ne vais pas le montrer et je ne vais pas démoraliser l’équipe. Je vais être une bonne cheerleader! À part cette blessure, je n’ai pas à me plaindre. »

De son côté, le physiothérapeute Jean-Philippe Poulin a tenu à se faire rassurant sur la nature de la blessure qui afflige Boucher. De son avis d’expert, le claquage n’a rien à voir avec celui qui a mis fin prématurément à la saison de Patrick Deschênes.

« Ce n’est pas comparable. Si Boucher ne revient pas pour les séries, je n’ai plus qu’à prendre ma retraite! » a-t-il lancé à la blague.

Si Boucher entend tout faire en son pouvoir pour renouer avec l’action, il aura tout de même un thérapeute qui l’aura sérieusement à l’œil et qui appuiera sur le frein au besoin.

« Je sais déjà que même si tout à coup je me mets à me sentir mieux, il faut que je prenne ça mollo. Il faut que je m’assure de bien guérir. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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