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Redécouvrir Londres… en profondeur!
Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le premier d’une série de reportages sur un captivant périple qui nous a permis de revoir la ville de Londres et de naviguer de Southampton à La Coruña, découvrant au passage Bruges, le mont Saint-Michel, Saint-Malo, Lorient, La Rochelle, Bordeaux et Bilbao. Une magnifique odyssée réalisée à la toute fin de l’été 2024.
Montréal, Québec - Londres, Royaume-Uni, les 2 et 3 septembre 2024 - Après 15 mois sans voyager, nous repartons enfin aujourd’hui. Dans un premier temps pour redécouvrir la ville de Londres que nous avons déjà visitée, mais en coup de vent lors d’un voyage de groupe.
Nous consacrerons cinq jours complets à arpenter, à notre goût, la capitale de l’Angleterre et du Royaume-Uni!
Par la suite, nous embarquerons sur « Le Marina » de la compagnie de croisière « Oceania », un bateau qui voguera durant 12 jours avec à son bord quelque 1 250 passagers.
Dans un premier temps, nous irons d’une courte incursion en mer du Nord où nous découvrirons la ville de Bruges en Belgique. Par la suite, le Marina reviendra sur la côte française de « La Manche » où il s’amarrera dans les ports du Havre et de Saint-Malo. Du Havre, nous partirons en excursion à la découverte du magnifique mont Saint-Michel.
Puis, notre bateau mettra le cap au sud… sillonnant les côtes françaises de l’océan Atlantique. Nous nous arrêterons à Lorient, à La Rochelle et à Bordeaux avant d’entrer dans le golfe de Gascogne où nous jetterons l’ancre à Saint-Jean-de-Luz. De là, une excursion nous mènera au superbe musée Guggenheim de Bilbao!
Le lendemain, notre croisière fera escale à Bilbao, où, après avoir visité son musée la veille, nous découvrirons maintenant une ville exceptionnelle. Finalement avant de revenir à Southampton où se termine la croisière, nous descendrons à terre une dernière fois pour visiter la ville de La Coruña en Espagne.
Mais commençons notre récit de voyage par le début : notre vol Montréal-Londres et nos premiers pas dans la capitale anglaise!
Photo ci-dessus : Notre hôtel à Londres est situé sur la rive sud de la Tamise, face au pont de Westminster… lui qui est bordé sur la rive nord du fleuve par la magnifique tour du Palais de Westminster… « la tour de l’Horloge », mieux connue sous le nom de « Big Ben »"!
Voilà, nous en sommes à nos derniers préparatifs avant l’arrivée du taxi qui nous mènera à l’aéroport Montréal-Trudeau.
Étant donné les nombreuses heures consacrées par Céline à la préparation du voyage… et à ses nombreuses listes de tâches à accomplir, nous finalisons nos valises et sommes prêts en un temps record.
Photo ci-dessus : Céline et moi posons dans notre appartement de Mirabel avec nos valises, prêts à partir.
Le taxi que nous avons réservé arrive un peu à l’avance, à 18 h 10, mais comme déjà mentionné, nous sommes prêts.
Il nous mène rapidement à destination, car aujourd’hui c’est jour férié au Québec, la fête du Travail, et la circulation est fluide… sauf lorsque nous arrivons sur le site même de l’aéroport.
Bref, il n’est que 18 h 50 lorsque nous entrons à l’aéroport… Notre avion doit s’arracher du sol à 22 h 20, donc nous respectons, et même un peu plus, la demande de la compagnie aérienne d’arriver trois heures avant le départ.
Toutes les étapes que nous avons à franchir avant d’arriver à l’aire d’embarquement de notre vol se réalisent à la vitesse de l’éclair, et ce, en partie parce que nous nous sommes enregistrés hier sur le site Internet d’Air Canada et que nous avons en main nos cartes d’embarquement!
Des bornes d’impression d’étiquettes de bagages sont disponibles. Nous imprimons nos étiquettes, les installons et déposons nos deux grosses valises au comptoir de dépôt de bagages. Puis, nous passons la sécurité.
Toutes ces étapes nous ont demandé un tout petit 15 minutes. Céline, qui gère nos passeports et nos cartes d’embarquement, se mêlait même dans ses papiers tellement les étapes se succédaient rapidement!
Collation
Ayant plus de trois heures à tuer avant le départ de notre vol, nous nous arrêtons chez « Archibald »… Céline s’offre un verre de vin blanc, tandis que je déguste une bière. Nous partageons une assiette d’ailes de poulet!
Finalement, nous quittons et filons au quai d’embarquement numéro 50 où l’attente est longue avant l’appel des passagers de notre zone, la zone 5, la dernière à être appelée.
Notre vol, le AC 864, part avec un peu de retard. La durée prévue du vol est de 6 h 40, mais ce sera plus rapide, car malgré le retard au départ, nous arriverons à l’aéroport de Londres-Heathrow avec près d’une heure d’avance!
Céline émet l’hypothèse que les compagnies aériennes surestiment le temps de vol pour se protéger des compensations à offrir aux passagers en cas de retard!
Le repas qui nous a été servi en vol… était immangeable. Qui plus est, il a été servi à la noirceur!
Le vol a été sans histoire, mais inconfortable, car la température maintenue dans l’habitacle de l’avion était beaucoup trop élevée!
Mardi le 3 septembre 2024
L’avion se pose sur le tarmac de l’aéroport d’Heathrow à 9 h 15, heure de Londres, alors que nous devions nous y poser à 10 heures!
Nous descendons et marchons jusqu’aux douanes où nous passons à un guichet automatisé, un guichet ouvert aux citoyens du Royaume-Uni (UK) et à ceux de quelques pays, dont le Canada.
L’appareil lit électroniquement notre passeport… et la porte s’ouvre. Aussi simple que cela!
Nous récupérons rapidement nos valises… et nous marchons très très longtemps dans le vaste aéroport d’Heathrow, montant et descendant nombre d’escaliers mécaniques et d’ascenseurs.
Finalement, nous arrivons là où Céline nous menait… soit dans la zone du métro Elisabeth Line.
Il s’agit de la dernière des lignes du métro londonien à avoir été mise en place et elle relie, entre autres, l’aéroport d’Heathrow au centre-ville de Londres.
Il y a un comptoir où l’on peut acheter nos billets auprès d’une « humaine ». Wow! Ce sera la seule fois de tout notre voyage. Ailleurs, nous devrons acheter nos billets de transport à des distributeurs électroniques!
Nous achetons deux billets de train à 17 livres sterling (£) chacun. Ce qui est assez dispendieux si l’on considère que lors de notre présence au Royaume-Uni, nous devions investir 1,81 $ canadien pour acheter une livre sterling.
Toutefois, nous mentionne la charmante jeune fille qui nous sert, « vos billets sont valides pour le reste de la journée dans tous les transports en commun londoniens ».
Nous grimpons avec nos grosses valises dans le premier train qui arrive, le London-Padington Express…
Ce n’est qu’après avoir constaté que le train ne croisait pas les gares attendues selon notre programme… que nous constatons que ce n’est pas le bon train!
Arrivés en bout de ligne, car il s’agissait d’un « express », nous marchons jusqu’à la station de métro la plus proche où nous grimpons, encore avec nos grosses valises, dans une rame, puis transférons dans une autre qui nous mènera enfin à notre destination finale : la station de métro Waterloo, sise tout près de l’hôtel que nous avons réservé à Londres.
Nous descendons du wagon et sortons à l’extérieur, après avoir monté deux escaliers… une valise à la fois! bien entendu.
Pour nous rendre à notre hôtel, il faut prendre la rue York Road… que nous ne trouvons pas, car il n’y a aucun nom de rue. C’est très difficile de s’orienter.
Nous nous informons auprès de deux jeunes femmes… des Françaises vivant à Londres, qui nous indiquent le trajet pour nous rendre à l’hôtel.
L’Hôtel Park Plaza Westminster Bridge
Finalement, il est 13 heures lorsque nous arrivons devant notre hôtel, le Park Plaza Westminster Bridge. Il s’agit du même hôtel où nous avons résidé avec notre groupe de Voyages Lambert en 2013.
Nous avons choisi cet hôtel, non pas pour le luxe de ses chambres, elles ne sont pas luxueuses, mais parce qu’il est magnifiquement bien situé. Il est près de tout, entre autres de deux stations de métro et aussi de la gare de train d’où nous quitterons Londres à destination de Southampton dans une petite semaine.
Photos ci-dessus : Notre hôtel à Londres, le « Park Plaza Westminster Bridge ».
À la réception de l’hôtel, on nous informe que notre chambre ne sera pas disponible avant 15 heures. Nous laissons nos valises en consigne et sortons histoire de trouver un restaurant.
Nous retournons vers la station de métro Waterloo où nous avons aperçu quelques terrasses. Mais, il y a une graduation dans une école tout près et dans les restaurants les places sont rares.
Nous décidons de revenir sur nos pas et de prendre une bouchée à un des bars de notre hôtel, le Primo Bar. Une assiette de fajitas aux légumes chacun avec bière et vin. Vers 15 heures, nous demandons la facture. Elle est démesurée par rapport à notre consommation (65 £, soit 119 $ CAN).
À la réception, on nous remet nos clefs de chambre. Nous avons la chambre 621, au sixième étage, avec vue sur l’atrium. C’est un peu décevant, nous espérions vue sur la Tamise.
La chambre est petite, mais elle est dotée d’un grand lit king, d’un bain et une douche. Toutefois, il y a peu d’espace de rangement et surtout il n’y a pas de miroir pour le séchage des cheveux de Céline.
Photos ci-dessus : Quelques photos de notre chambre à l’hôtel « Park Plaza Westminster Bridge » de Londres.
Nous sommes épuisés, mais nous décidons de combattre le sommeil afin de régler le plus tôt possible le décalage horaire.
Le pont de Westminster
Une petite promenade dans notre quartier s’impose! Nous sortons et traversons le pont de Westminster.
Ce pont, le Westminster Bridge est piétonnier et routier. Il enjambe la Tamise reliant le quartier Lambeth, où se trouve notre hôtel, au quartier très touristique de Westminster.
« Il est constitué de sept arches ouvragées, dont certains ornements gothiques sont dus à Charles Barry, l’architecte du palais de Westminster », nous apprend l’encyclopédie libre Wikipédia.
C’est sur ce pont que le 22 mars 2017 en début d’après-midi, une attaque terroriste a eu lieu. Un homme y a renversé plusieurs passants avec son véhicule, dont un groupe d’étudiants français en voyage scolaire. L’homme a par la suite poignardé à mort un policier avant de se faire abattre peu après par la police. Le bilan a été de 4 morts ainsi que de 40 blessés.
Lors de notre passage, il y avait foule. Beaucoup de touristes, des vendeurs de tours en autocar, de souvenirs, des amuseurs de rue, des musiciens… et même un masseur avec sa table de massage!
Photo ci-dessus : Du pont de Westminster, nous avons une vue magnifique sur la « Grande roue de Londres », « London Eye », également surnommée « Millennium Wheel » précise Wikipédia. Nous nous y arrêterons un peu plus tard cette semaine.
Photos ci-dessus : Nous avons également une superbe vue sur le Palais de Westminster et sur l'éclatante « tour de l’Horloge », mieux connue sous le nom de « Big Ben », elle qui a été entièrement rénovée entre août 2017 et 2021.
Dans le quartier Westminster, nous avons l’occasion de constater que les vélos sont rois et maîtres… et surtout dangereux. Nous allons devoir être prudents au cours de nos visites, d’autant plus que tant les vélos que les véhicules automobiles n’arrivent pas du même côté que chez nous!
Finalement, nous revenons à l’hôtel et nous nous couchons complètement vidés de toute énergie à 18 h 30…
À suivre…
Pour notre première journée de visites à Londres, nous comptons nous rendre au British Museum… mais en cours de route nous nous égarons et nous nous retrouvons à « Trafalgar Square »!
Jean-Marc Lechat, un de nos accompagnateurs de Voyages Lambert, nous répétait souvent : « Un des grands plaisirs de découvrir une nouvelle ville est de s’y perdre ».
Il avait raison. Nous avons la chance de découvrir maintenant « Trafalgar Square », que nous devions visiter demain, libre de tous travaux… ce qui ne sera pas le cas justement le lendemain.
Lors de notre passage à Londres en 2013, « Trafalgar Square » était entièrement clôturé et on y accomplissait des travaux majeurs de restauration. Nous en profitons aujourd’hui pour apprécier et photographier la célèbre place avant de reprendre notre trajet vers le musée.
Photo ci-dessus : La très haute colonne Nelson et sa statue de l’amiral Horatio Nelson qui domine « Trafalgar Square » à Londres à 43 mètres de hauteur.
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