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Long et difficile embarquement sur le « Regatta »… pour notre croisière en Alaska

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 13e d’une longue série de reportages relatifs à un périple qui nous a menés à Vancouver, en croisière en Alaska et finalement à San Francisco, une étourdissante odyssée que nous avons réalisée en fin d’été 2022

Regatta, Oceania Cruises

Vancouver, Colombie-Britannique, samedi, le 27 août 2022 - Notre embarquement sur le « Regatta », un bateau de croisière de la compagnie « Oceania » qui doit nous amener de Vancouver à Los Angeles en passant par l’Alaska, a été difficile, voire très difficile, et ce, en raison d’une grève des travailleurs des remorqueurs du port de Vancouver.

Notre embarquement était prévu pour midi ce samedi. Nous étions à boucler nos valises lorsque, par courriel, on nous a avisés que l’embarquement était reporté à 13 heures… jusque là, rien d’alarmant!

Mais finalement, ce n’est qu’un peu avant 18 heures que nous avons été appelés à embarquer!

Toutefois, ce n’était que le début d’un cahoteux départ. Le navire devait lever l’ancre à 18 heures… En fait, il n’a quitté le terminal de croisière de Canada Place que très tard dans la nuit.

Résultat, la journée du samedi en a été une d’attente dans une grande salle froide de l’édifice de la Place du Canada… et notre premier arrêt prévu en Alaska, à Ketchikan où nous avions réservé une excursion, a été annulé!

Voici l’histoire de cette journée où notre patience a été mise à rude épreuve…

Photo ci-dessus : Le « Regatta », un des six bateaux de croisière de la compagnie « Oceania », a été construit en 1998, et entièrement remis à neuf en 2019, mentionne le document publicitaire de la compagnie. À bord, nous sommes 684 croisiéristes, sur une capacité de 700, alors que 400 membres d’équipage nous accompagnent, ceux-ci provenant de 52 pays différents!

Nous sortons des bras de Morphée vers 7 heures ce matin. Rien ne presse, notre embarquement sur le « Regatta », un bateau de croisière de la compagnie « Oceania » qui doit nous amener de Vancouver en Alaska puis par la suite à Los Angeles, n’est prévu que pour midi.

Au terme d’un autre agréable petit-déjeuner au 25e étage de notre hôtel, le Sheraton Vancouver Wall Centre, alors que nous sommes à boucler nos valises, nous recevons un courriel de la compagnie Oceania, nous informant que notre embarquement est reporté à 13 heures.

En fait, c’est ce que nous avions compris, mais le courriel nous demandait plutôt de ne pas arriver avant 13 heures!

Tranquillement, nous terminons le bouclage des valises, nous réglons notre note d’hôtel à la réception, puis nous sautons dans un taxi qui nous amène rapidement à la Place du Canada, là où ont lieu les embarquements.

Il est presque 13 heures lorsque nous descendons de la voiture taxi. Il y a foule… et des valises un peu partout!

Les employés responsables de la cueillette des bagages semblent très incertains à savoir si nous devons laisser ou pas nos bagages.

Finalement, un employé plus expérimenté confirme qu’il n’y a pas de problème, de laisser nos valises et de monter à la zone C, là où nous pourrons voir aux formalités d’embarquement!

Nous montons… et là, on nous informe que pour le « Regatta », c’est plutôt la zone B et non la zone C. Du coup, la crainte d’avoir laissé nos valises au mauvais endroit s’empare de nous.

Nous redescendons au pas de course, retrouvons l’employé qui a pris nos valises… Elles sont déjà en route. Il affirme qu’avec l’identification du bateau sur nos bagages, il n’y a pas de problème, elles vont se rendre à bon port.

Nous remontons et aboutissons finalement dans une grande salle où un certains nombre de valises sont cordées… dont les nôtres. Ouf!

Après nous être identifiés, on nous demande de quitter les lieux, « de nous promener dans Vancouver et même de dîner, car l’embarquement est reporté à la fin de l’après-midi ».

On précise même que nous avons droit à un crédit-repas de 50 $ chacun!

Un délicieux repas au Riley’s Fish & Steak
Nous sortons de la place du Canada, pas très heureux, avouons-le. Nous nous retrouvons à marcher, encore une fois, sur la rue Burrard, une rue que nous avons adorée à Vancouver.

vCanada Place, Vancouver Colombie-Britannique

Canada Place, Vancouver Colombie-Britannique

Photos ci-dessus : La Place du Canada que nous avons vue à plusieurs reprises depuis notre arrivée à Vancouver.

Nous entrons dans un restaurant qui a l’air un peu chic. C’est le restaurant « Riley’s Fish & Steak ». Il est situé dans le même édifice que l’hôtel Fairmount où nous avons passé nos tests de COVID.

Pour faire redescendre la pression après tout ce brouhaha, Céline commande un verre de « prosecco », son premier du voyage. Pour ma part, j’opte pour un verre de vin rouge, un merlot provenant de la vallée de l’Okanagan.

Puis, nous commandons nos repas. Salade Cesar au poulet avec pain brioché pour Céline et homard servi dans un pain pretzel, accompagné d’avocat, de salade de choux et de frites pour moi!

Riley’s Fish & Steak, Vancouver, Colombie-Britannique

Riley’s Fish & Steak, Vancouver, Colombie-Britannique

Photos ci-dessus : Nos excellents repas au « Riley’s Fish & Steak Restaurant ». Tout était délicieux… quoiqu’un peu dispendieux (104,40 $ +18 % de pourboire)!

Nous quittons le restaurant vers 15 heures et nous nous promenons tout autour de la Place du Canada… avant de finalement y entrer de nouveau.

Un impressionnant totem
En route pour la grande salle « B », nous traversons le lobby du « Centre des congrès », installé dans la Place du Canada, et nous croisons un ensemble de superbes totems, dont un particulièrement grand.

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Photos ci-dessus : Dans le hall du « Vancouver Trade and Convention Centre » nous avons la chance d’admirer un superbe totem racontant l’histoire mythologique d’un noble : « Siwid ».

Le site Internet de la ville de Vancouver décrit ce totem ainsi : « Le totem a été sculpté en 1901 par l’artiste Kwakwaka'wakw (Charlie James) sur une commande du chef Sisaxo'las (de Kingcome Inlet et Alert Bay) pour raconter l’histoire de son ancêtre mythologique et noble, Siwid.

L’œuvre a été acquise auprès de son propriétaire d’origine en 1922. Puis, elle a été donnée à l’Art, Historic and Scientific Association, qui est aujourd’hui l’Association des musées de Vancouver.

Faisant partie des collections permanentes de la Ville, le totem a été exposé au parc Stanley de 1922 à 1986, date à laquelle l'oeuvre a été ramenée à l’intérieur par le Musée pour des travaux de préservation… avant d’être finalement déplacée dans le hall du centre des congrès de Vancouver. »

Deux autres plus petits totems accompagnent le premier. Ils ont été installés en 1972.

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Totem pole, Place du Canada, Vancouver Colombie-Britannique

Photos ci-dessus : Cette paire de totems a été sculptée par Art Sterritt, dans le style traditionnel Gitxsan. Le totem de gauche présente les crêtes du Gispudwada (Killer Whale Clan) et représente l’épaulard, la pieuvre et la matriarche. Le totem de droite contient les crêtes du Laxsgiik (Eagle Clan), et le castor, la grenouille et le requin. Les totems faisaient partie d’une collection commandée par la Sun Life du Canada, avant leur installation au Musée de Vancouver et au Vancouver Convention Centre.

Longue attente
Nous regagnons la grande salle… où la personne responsable de l’accueil jette un très rapide coup d’œil aux résultats de nos tests de COVID. En fait, elle ne cherche que le mot « négatif »… Nous croyons qu’elle n’a même pas regardé nos noms sur le document!

Puis, nous nous assoyons dans cette grande salle où, depuis notre départ de cet endroit il y a un peu plus de deux heures, de très très nombreuses chaises ont été installées. Il y a déjà beaucoup de croisiéristes avec qui nous allons voyager.

On nous distribue des petits cartons numérotés… Ils seront notre laissez-passer lorsque notre numéro sera appelé pour l’embarquement!

Nous nous sommes donc installés dans la salle d’attente… sur deux des chaises droites et avons attendu et attendu. En gelant, car il faisait froid dans cette grande pièce!

Les responsables ont amorcé l’opération embarquement un peu passé 17 heures… évidemment en commençant par tous les groupes sélects de voyageurs, dont nous ne sommes pas, en étant à notre première croisière avec Oceania Cruises.

Finalement, nous avons été appelés un peu passé 17 h 30. Les formalités d’enregistrement se sont étirées sur une bonne trentaine de minutes. Vérification des passeports, des cartes d’embarquement, remise de nos clefs de cabine… puis passage aux douanes canadienne et américaine!

Aucune question sur notre vaccination… qui pourtant est obligatoire au Canada, à cette date, pour embarquer sur un bateau de croisière!

Nous grimpons enfin sur le bateau et pénétrons dans notre cabine, 6062, alors qu’il est 18 h 30. Une valise, celle de Céline y est déjà. La mienne arrivera un peu plus tard.

Cabine 6062, Regatta, Oceania Cruise

Cabine 6062, Regatta, Oceania Cruise

Photos ci-dessus : Notre cabine sur le Regatta de la compagnie Oceania Cruises. Elle est beaucoup plus petite que nous avions imaginé. C’est la plus petite cabine que nous ayions eue en cinq croisières.

Nous commençons à nous installer, difficilement, car nous sommes fatigués et nous avons faim. Celle qui sera responsable de l’entretien de notre cabine durant toute la croisière frappe à notre porte, nous amenant ma valise. Elle en profite pour nous informer que les restaurants sont ouverts.

Un de nos grands plaisirs en croisière est d’arriver tôt sur le bateau en après-midi, de le découvrir petit à petit en nous promenant d’un pont à l’autre, de le voir quitter le port, puis de nous habiller « chics » pour nous rendre au premier souper à bord.

Aujourd’hui, ce ne sera vraiment pas le cas. Nous ne connaissons absolument rien du bateau, nous sommes avec les mêmes vêtements depuis notre départ de l’hôtel ce midi… mais nous partons quand même à la recherche d’un des restaurants du navire.

Nous nous installons à une table au Terrace Café, au 9e pont, c’est le restaurant de style buffet du bateau.

Les mets sont étalés comme pour un buffet, mais nous ne touchons aucun aliment, on nous sert, COVID-19 oblige!

C’est très bon. Céline opte pour une salade composée avec un plat de pâte, tandis qu’après une entrée de quelques sushis, je déguste une queue de homard avec crevette!

Nous accompagnons le tout de quelques verres de vin. Ils sont gratuits ce soir en guise de compensation pour les désagréments de la journée. Ça nous fait une belle jambe… nous avons un forfait boisson à volonté!

Puis nous revenons à la chambre et terminons notre installation.

Ce n’est pas facile, car bien qu’il y ait plusieurs espaces de rangement, ils sont éparpillés un peu partout dans la cabine.

Finalement, il est 22 h 30 lorsque nous nous couchons, vraiment épuisés.

À suivre
Nos deux premières journées sur le bateau qui navigue en direction d’Icy Point… en Alaska.

Regatta, Oceania Cruises, Outside Passage, Alaska, États-Unis

Photo ci-dessus : Céline pose son regard sur l’immensité de l’océan Pacifique!

Pour lire les autres textes de ce périple, cliquez sur ce lien : Canada (à l'exception du Québec)

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