Le « Palácio Nacional da Pena » ou un hommage à la diversité des styles architecturaux!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 105e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Sintra, Portugal, jeudi 12 juin 2014 - Toujours sous le coup de l’émotion engendrée par nos visites du Palácio Nacional de Sintra, puis de la Quinta da Regaleira, tant le palais que les magnifiques et immenses jardins, nous poursuivons nos découvertes de la sublime Sintra!

Il est 13 heures lorsque nous quittons ces lieux enchanteurs… Il est temps pour nous de nous sustenter. Chanceux, nous repérons rapidement un charmant restaurant où nous prenons un agréable repas, à l’ombre, car il fait très chaud, en fait plus de 40 degrés Celsius.

Puis, nous sautons dans l’autobus 434 qui grimpe sur une étroite route en lacet et nous mène jusqu’aux abords du Palácio Nacional da Pena. Mais, le bus ne se rend pas tout à fait à destination… et nous devons tout de même y aller, à pied, d’une longue ascension pour arriver à l’entrée du palais, et ce, par une chaleur accablante!

Mais nos efforts sont récompensés. L’ensemble est très impressionnant, et ce, dû, entre autres, à ses différents styles et couleurs, et ce, parce qu’il a été construit sur plusieurs époques.

Nous en faisons le tour, passant, lors de notre visite, de l’intérieur à l’extérieur et vice-versa, suivant une longue série de pièces en enfilade.

Ensuite, nous redescendons vers le centre-ville de Sintra, cette fois-ci en traversant l’immense parc du Palacio… dont les grands arbres nous permettent d’être à l’abri des rayons trop chauds de Galarneau… et nous reprenons le bus et descendons à l’arrêt indiquant le Castelo dos Mouros, le château des Maures, lui que nous avons aperçu à plusieurs reprises depuis notre arrivée à Sintra, car il est juché au sommet du massif rocheux de Sintra.

Surprise, une autre longue ascension nous y attend! Mais, nous rendons les armes. Il fait trop chaud et nous reprenons l’autobus vers le centre historique… où nous nous arrêtons à la Fabrica das Verdadeiras queijadas da sapa, une pâtisserie ouverte depuis 1756!

Nous goûtons à la spécialité de la maison, les queijadas da sapa, puis repartons pour reprendre le train vers Lisbonne.

Photos ci-dessus : L’encyclopédie libre Wikipédia décrit comme suit le « Palácio Nacional da Pena ». « C’est un édifice historique portugais situé sur l’une des cimes des monts de Sintra, au cœur d’un parc de 200 hectares de la ville de Sintra. Il se caractérise par ses couleurs vives, jaune et rouge. » Une description on ne peut plus juste.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N. B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Il est 13 heures lorsque nous quittons le site de la Quinta da Regaleira. Il est plus que temps pour nous de dîner.

Nous trouvons un charmant restaurant, le Restaurante Lawrence’s où nous nous installons sur la terrasse, à l’ombre, car il fait très chaud, certainement plus de 40 degrés Celsius.

Ce restaurant est celui d’un très vieil et prestigieux hôtel de Sintra.

Céline commande une omelette accompagnée d’une salade et un verre de vin blanc. De mon côté, j’opte pour un hamburger et une bière fraîche. Tout est délicieux.

Un repas plaisant et agréable dans un environnement paisible et vraiment pas très dispendieux, 60 € pour nous quatre.

Photos ci-dessus : Céline pose tout sourire lors du repas au « Restaurante Lawrence’s » de Sintra.

Nous repartons à 14 heures. Moins de dix minutes plus tard, nous grimpons dans le bus numéro 434. Pour 5 € chacun, nous pouvons monter et descendre à notre guise tout au long de la journée.

L’autobus roule lentement sur une petite route étroite et en lacet qui monte abruptement. Nous descendons aux abords du Palais de Pena, il est 14 h 30.

Nous devons toutefois nous astreindre à une bonne ascension à pied pour atteindre l’entrée du palais. C’est difficile, car la pente est impressionnante, surtout par cette chaleur écrasante et humide.

Dans le bus nous avons pu constater que le mercure affiche officiellement 40 degrés Celsius…

En cours de route, nous achetons une bouteille d’eau (1,60 €).

Plus nous nous approchons, plus le palais, un véritable château, nous apparaît dans toute sa splendeur. Il est magnifique affichant plusieurs couleurs et différents styles architecturaux.

C’est indescriptible ce que nous voyons.

Nos lectures préparatoires au voyage nous avaient appris que le Palácio Nacional da Pena était un mélange de styles architecturaux : mauresque, baroque, gothique, Renaissance et manuélin!

On parlait d’un bâtiment exubérant et haut en couleur… et c’est ce que nous voyons.

Photos ci-dessus : L’encyclopédie libre Wikipédia décrit comme suit le « Palácio Nacional da Pena ». « C’est un édifice historique portugais situé sur l’une des cimes des monts de Sintra, au cœur d’un parc de 200 hectares de la ville de Sintra. Il se caractérise par ses couleurs vives, jaune et rouge. » Une description on ne peut plus juste.

Photo ci-dessus : Une époustouflante sculpture au-dessus de la porte d’entrée du « Palácio Nacional da Pena ». Il s’agirait d’une gargouille mythique

Le prix du billet pour la visite du Palácio est de 12 € par personne… mais nous profitons d’un rabais de 2 € avec notre « Lisboa Card ». Notre billet inclut également la visite du parc.

Le document publicitaire qui nous est remis mentionne que : « La construction du palais a commencé au milieu du XIXe siècle et ne s’est terminée qu’en 1885. »

« C’est un palace du XIXe siècle dans un style portugais romantique, affichant un univers d’héritage culturel. »

« Nous devons ce palais à Dona Maria II (1819-1853), reine du Portugal et des Algarves de 1826 à 1828 et de 1834 à sa mort, et à don Fernando II roi consort de 1836 à 1853. »

Nous entrons à l’intérieur, où heureusement c’est moins chaud.

Photo ci-dessus : Dès notre entrée dans le « Palácio Nacional da Pena » nous apercevons justement un buste de don Fernando II.

Nous amorçons notre visite du palais où il y a des patios, qui sont en fait d’anciens cloîtres, et ce, puisque le palais a été érigé sur les ruines d’un monastère hiéronymite du XVe siècle. Notre déambulation nous amène à passer constamment de l’intérieur à l’extérieur et vice versa.

Photos ci-dessus : D’un des très beaux patios, nous apercevons une des tours du « Palácio Nacional da Pena ».

Ce qui nous surprend est le nombre impressionnant de pièces où la décoration affiche un style mudéjar, résolument arabe.

Photo ci-dessus : Une splendide salle à manger dans l’ancien réfectoire d’un monastère.

L’ensemble de la salle à dîner est le cadeau de mariage de la France à la reine Amelia, elle qui fut la dernière souveraine du Portugal.

Dans son livre intitulé « Moi, Amélie dernière reine du Portugal », Stéphane Berne écrit : « Née en Angleterre en 1865, Marie Amélie d’Orléans, princesse de France, épouse en 1886 l’héritier du trône portugais, Dom Carlos de Bragance.

À l’âge de quarante-trois ans, elle est foudroyée par le double assassinat de son mari et de son fils aîné. Impuissante à conjurer la révolution de 1910, elle est contrainte à l’exil, en Angleterre puis à Versailles, où elle s’éteindra en 1951 à quatre-vingt-six ans. »

Photos ci-dessus : Et justement, voici le bureau du roi Dom Carlos I, ainsi que sa chambre.

Photo ci-dessus : Une chambre de bain particulière!

Puis, nous arrivons dans la chapelle… où les murs sont en coquillage et en porcelaine et verre!

Photo ci-dessus : La « capilla San Jeronimo » est décorée de fresques.

Photo ci-dessus : L’appartement servant de bureau au secrétaire de la reine.

Photo ci-dessus : La chambre de la reine, dont les murs et le plafond sont en stuc… une technique du style mudéjar.

Nous longeons un long corridor pour voir les différentes pièces en enfilade.

Photo ci-dessus : Les pièces se succèdent en enfilade.

Nous passons rapidement dans le salon vert du roi San Fernando…

Photo ci-dessus :… où trône un buste du roi.

Nous nous rendons sur l’immense balcon-terrasse de la reine. La vue sur une tour en bulbe est très belle… et au loin, nous apercevons Lisbonne…

Photo ci-dessus : Les toits du palais sont aménagés en nombreuses terrasses.

Nous traversons le salon noble, qui est en fait une salle de bal.

Dans une autre pièce, « la salle circulaire » tout est en verre!

Photo ci-dessus : Un magnifique lustre.

Photo ci-dessus : Des cygnes…

Photo ci-dessus : De beaux vitraux.

Photo ci-dessus : Un bibelot superbe.

Photos ci-dessus : Une autre terrasse offrant une belle vue sur les autres édifices du palais.

Nous sortons directement sur la terrasse où se trouve le café du château… ce qui termine notre visite du palais. Il est 15 h 35.

Photos ci-dessus : Nous quittons le palais par où nous sommes entrés.

Puis, nous redescendons tranquillement en empruntant un sentier dans le parc immense qui entoure le palais.

Photo ci-dessus : De belles fleurs.

Photos ci-dessus : Dans un petit lac, flottent deux beaux cygnes blancs… et deux autres noirs.

Photos ci-dessus : Petite tour au centre d’un bassin… Nommée « Duck House » sur le plan du parc.

Il est 16 h 10 lorsque nous remontons dans le bus… Nous descendons à l’arrêt suivant pour notre visite du Castelo dos Mouros…

Le château est érigé tout au sommet d’un massif rocheux… et nous l’avons aperçu à moult reprises depuis notre arrivée ce matin à Sintra!

Il faut encore monter une pente abrupte pour nous y rendre… et comme nous venons tout juste d’en grimper une pour notre visite du palácio Nacional da Pena, nous laissons tomber.

Il est 16 h 45. Nous achetons une autre bouteille d’eau… et nous nous assoyons à l’ombre en attendant le prochain bus.

Finalement, nous descendons au centre-ville à 17 heures. Nous flânons un peu et j’en profite pour acheter un chandail du Portugal.

Photos ci-dessus : De belles maisons à flanc de montagne à Sintra.

Puis, nous nous arrêtons dans une pâtisserie que notre amie Carole a repérée dans son livre de voyage : la Fabrica das Verdadeiras Queijadas da Sapa… ouverte en 1756!

Photos ci-dessus : Après une journée éreintante et avant le retour à Lisbonne… une petite pause-café avec pâtisseries… un plaisir bien mérité pour nous quatre.

Nous goûtons à la spécialité de la maison, les queijadas da sapa (2,5 €), très semblable aux pastels de nata que nous avons dégustés à Lisbonne.

Et nous reprenons le train à 17 h 50 pour descendre à la gare du Rossio à 18 h 35… alors qu’à Lisbonne le mercure n’indique rien de moins que 31 degrés Celsius.

Il est 19 heures lorsque nous entrons à l’hôtel… évidemment exténués.

La fatigue ressentie nous incite à prendre le souper au restaurant de l’hôtel. Nous y entrons à 20 h 45… tous les quatre.

Grosse bouteille d’eau minérale, salade de poulet avec noix, avocats et ananas pour Céline et salade grecque pour moi. Le tout accompagné d’un bon pain et de beaucoup d’olives. (25,50  €)

Requinqués par cet excellent repas… nous repartons, y allant d’une promenade sur la praça de comercio.

Un écran géant a été installé pour permettre aux Lisboètes de regarder le match de soccer que leur pays dispute cette nuit au « Mondial » au Brésil. Il y a foule… la musique est assourdissante.

C’est ce soir d’ailleurs que les festivités de la Santo Antonio prennent leur envol… des fêtes dans les rues qui s’étireront sur un peu plus de 24 heures!

Nous remontons à notre chambre à 22 h 30!

À suivre
Au lendemain d’une longue nuit de festivités pour les Portugais, nous, plus ou moins reposés en raison du tintamarre incessant dans les rues autour de l’hôtel au cours de la nuit, nous visitons le Musée national de l’azulejo, le « Museu Nacional do Azulejo », le plus important musée portugais consacré aux azulejos, ces petits carreaux de faïence, peints et vernis, qui assemblés avec talent forment de superbes œuvres.

Photo ci-dessus : Il y a même des azulejos modernes, comme celui-ci, une œuvre de Rogério Ribeiro (1930-2008) intitulée « Mulher com pássaros », soit « La femme aux oiseaux».

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