Jan/220
Le mot du jour : banquer
Textes et recherches de Jacques Lanciault
je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…
Source de la recherche
Les phrases suivantes tirées du roman Dossier 64 de l’écrivain danois Juddi Adler-Olsen (1950- ), traduit du danois par Caroline Berg (1957- ) :
« Je suis complètement largué, Vigga. Tu me demandes sérieusement de banquer trois ou quatre cent mille couronnes pour que tu puisses te marier avec un type qui cache des cheveux d’un kilomètre et demi dans son turban et qui va te réduire en esclavage? » (p. 130)
Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le verbe intransitif banquer comme suit : « Payer. »
Le dictionnaire lintern@ute propose la même définition en précisant toutefois « Payer, généralement une grosse somme. »
Le dictionnaire Découvrir le français de TV5 Monde suggère, quant à lui, la définition suivante pour le verbe banquer : « Payer (contre sa volonté) ».
Aucun des dictionnaires que j'ai consultés ne le précise, mais le verbe banquer n'est pas vraiment en usage au Québec. D'ailleurs, le Grand dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française ne définit pas ce mot.
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