Mai/210
Josué Peley sera l’homme à tout faire d’Équipe Canada
Revue de presse
Ian Bussières, Le Soleil, le 22 mai 2021
La polyvalence rapporte: après avoir évolué aux neuf positions lors de sa saison 2012 avec les Capitales de Québec, Josué Peley vient de recevoir un appel d’Équipe Canada qui souhaite en faire son homme à tout faire en vue du tournoi de qualification olympique des Amériques qui se mettra en branle en Floride à partir du 31 mai.
Âgé de 33 ans, Peley a disputé sa dernière saison complète de baseball professionnel avec les Capitales en 2015 pour ensuite devenir traducteur pour les Blue Jays de Toronto durant trois saisons. L’an dernier, il avait porté les couleurs du Cactus de Victoriaville dans la Ligue de baseball senior majeur du Québec (LBSMQ), où il avait aussi évolué dans l’uniforme des Brewers de Montréal en 2019 en plus de disputer cinq parties avec les Capitales.
«C’est Équipe Canada qui m’a contacté. Je n’avais jamais évolué avec l’équipe nationale sauf au niveau junior, alors 15 ans après, j’y reviens», a-t-il déclaré vendredi au Soleil. «Je me suis tenu en forme, je «coache», je frappe des balles avec mes enfants», indique-t-il.
Celui dont la position principale était celle de receveur dans le baseball affilié avait surtout été utilisé à cette position et comme premier but et troisième but avec les Capitales. En 2012 cependant, il est devenu le premier, et à ce jour le seul, joueur des Capitales à avoir évolué à toutes les positions en incluant celle de lanceur.
«Les gens d’Équipe Canada m’ont demandé d’être leur «utility guy» étant donné ma polyvalence. J’ai hâte! Le bras et la défensive, ça devrait aller, c’est la vitesse au bâton qui devrait demander un petit ajustement», explique-t-il.
Photo ci-dessus :Âgé de 33 ans, Peley a disputé sa dernière saison complète de baseball professionnel avec les Capitales en 2015 pour ensuite devenir traducteur pour les Blue Jays de Toronto durant trois saisons. (Photo : Le Soleil, Erick Labbé)
Avec Malo
Peley retrouvera en Floride son vieux copain et ex-coéquipier des Capitales Jonathan Malo, qui est un vétéran de l’équipe canadienne, en ayant fait partie toutes les années depuis 2009 à l’exception de 2015. «Ce qui est surprenant, c’est que je ne sois pas le plus vieux de l’équipe!», lance Malo, âgé de 37 ans et dont la dernière saison professionnelle complète remonte à 2016. Il a lui aussi porté les couleurs des Brewers de Montréal en 2019.
L’ancien lanceur des Blue Jays de Toronto et des Capitales Scott Richmond, âgé de 41 ans, aura le titre de vétéran dans cette équipe canadienne dont feront aussi partie l’ancien releveur des majeures John Axford, l’ancien partant des Twins du Minnesota Andrew Albers, le joueur de champ intérieur Wes Darvill, un ancien espoir des Cubs de Chicago et des Dodgers de Los Angeles, l’ancien releveur des Champions d’Ottawa Evan Rutckyj et l’espoir des Tigers de Détroit Jacob Robson.
Malo, qui gère sa boutique Baseball 360 à Québec, assure qu’il s’en va en Floride pour être partant. «Je ne vais pas là pour être cheerleader!», illustre-t-il. «Ça s’annonce pour que je sois partant. Si ce n’est pas à l’arrêt-court, ma position habituelle, ça devrait être au deuxième but.»
Il ne s’attend toutefois pas à un tournoi facile puisque le Canada devra terminer au premier rang pour assurer sa qualification olympique alors que sa section comprend toutes les grandes puissances que sont les États-Unis, la République dominicaine, le Vénézuéla, le Mexique et Cuba. Les équipes qui termineront en deuxième et en troisième places participeront ensuite à la ronde de qualification finale avec les Pays-Bas, l’Australie et Taiwan pour la dernière place disponible des Jeux olympiques de Tokyo.
«Comme c’est une année olympique, on voit des noms qu’on n’est pas habitués de voir dans les équipes. La République dominicaine a entre autres fait appel à Jose Bautista, Melky Cabrera et Emilio Boniacio, qui ont tous eu de grosses carrières dans les majeures, alors que le Vénézuéla alignera le lanceur Anibal Sanchez», explique Malo.
Équipe Canada aurait d’ailleurs bien aimé attirer l’ancien receveur des Dodgers de Los Angeles, des Blue Jays de Toronto, des Pirates de Pittsburgh et des Yankees de New York Russell Martin, qui est sans contrat depuis la fin de l’année 2019, et le partant Philippe Aumont, qui a annoncé sa retraite l’an dernier après une dernière saison avec les Champions d’Ottawa en 2019. Les deux vétérans des ligues majeures ont cependant décliné l’invitation de la formation unifoliée.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault
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