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Le mot du jour : écocide

Textes et recherches de Jacques Lanciault

je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…

Samedi, 27 mars 2021

Source de la recherche
Les phrases suivantes tirées du roman Impact de l’écrivain toulousain Olivier Norek (1975-):

« Les lois et les tribunaux, l’ordre et les prisons ont-ils jamais empêché le crime? Pourtant, personne ne remet en cause leur existence. Alors ne devons-nous pas punir les écocides même si cela semble ne rien changer? » (p. 304)

Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom masculin écocide comme suit : « Destruction de la faune et de la flore, effectuée de façon méthodique. »

L’encyclopédie libre Wikipédia propose une définition très étoffée du mot écocide :

« Un écocide est la destruction ou l’endommagement irrémédiable d’un écosystème par un facteur anthropique, notamment par un processus d’écophagie, qui traduit la surexploitation de cet écosystème, intentionnelle ou non. Par exemple, les marées noires, la déforestation des forêts tropicales, l’assèchement de la mer d’Aral dû au prélèvement excessif de l’eau des fleuves qui l’alimentent, sont parfois qualifiés d’écocide ou de “suicide écologique”.

Ce néologisme est construit à partir des racines éco- (du grec ancien οἶκος / oîkos, “maison”) et -cide (du latin caedere, “tuer, abattre”) et signifie littéralement “abattre [notre] maison”.

Le concept de crime d’écocide est débattu depuis 1947 au sein de la Commission du droit international pour préparer le Code des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Dans les années 1970, il a aussi été proposé d’inclure le crime d’écocide dans la Convention sur le génocide de 1948. Mais il a été retiré en 1995 du projet de Code et donc n’a pas été inclus au Statut de Rome.

Depuis la fin des années 1990, diverses tentatives ont visé à le réintégrer dans le droit international en proposant soit un amendement au statut de la Cour pénale internationale pour lui permettre d’élargir ses compétences, soit de l’adopter dans des directives européennes, soit de créer de nouvelles juridictions officielles comme le projet de Cour pénale de l’environnement, ou par d’autres juridictions, type tribunal moral Russel par exemple. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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