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Cádiz : la plaza de San Juan de Dios, un tour de ville en Bus Turístico et de superbes monuments!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 86e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Cádiz, Espagne, mardi et mercredi, 3 et 4 juin 2014 - Notre séjour de deux semaines à Séville est terminé. Nous filons maintenant en direction de « Cádiz », notre dernier arrêt en Espagne. Nous y séjournerons trois jours, avant de gagner Faro au Portugal.

Nous logeons à l’Hôtel Tryp Caleta, un établissement situé face à la mer sur la superbe plage de la Victoria, très courue des Européens durant l’été. Notre intention était de profiter du sable blanc et de la mer après nos visites du quartier historique… mais malgré un soleil éclatant, le vent froid nous a fait changer d’idée.

Nous allongeons donc notre visite de la vieille ville de Cádiz, une cité, située sur une presqu’île, qui compte plus de 3 000 ans d’histoire, et ce, depuis sa fondation par les Phéniciens. Soulignons qu’au XVIIIe siècle Cádiz, Cadix en français, était le centre économique le plus important de l’Espagne.

Nous amorçons notre balade sur la plaza San Juan de Dios, là où est situé le très bel « Hôtel de Ville », et ce, tout à côté du clocher de l’antique hôpital de San Juan de Dios… un clocher datant de 1614.

Puis, nous longeons les Murallas de San Carlos, un bastion militaire du XVIIIe siècle, et empruntons l’Alameda de Apodaca… où nous nous retrouvons dans un parc à la magnifique végétation et aux superbes monuments!

Photo ci-dessus : « El Monumento a las Cortes », « le monument à la Constitution » en français, a la forme d’un hémicycle faisant face à la mer… comme s’il s’agissait d’une porte monumentale de Cádiz sur la mer.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N. B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Séville-Cádiz, Espagne, mardi, 3 juin 2014
Comme lors de presque tous nos réveils à Séville, le soleil brille dans un ciel sans nuage!

Nous prenons le petit-déjeuner à l’appartement, puis nous complétons nos valises et les bouclons.

Vers 9 heures, la représentante qui nous a accueillis à Séville, María, vient nous remettre notre dépôt de garantie et récupérer les clés de l’appartement.

Nous descendons et prenons un taxi pour nous rendre à la estación de tren de Sevilla-Santa Justa. Nous y arrivons à 9 h 30 (11 €).

Dès notre arrivée, en consultant le tableau des départs et arrivées, nous constatons qu’il y a un départ à 9 h 45… alors que nos billets sont pour le départ de 11 heures. Nous nous rendons au comptoir et la jeune fille de la Renfe nous échange nos billets sans problème.

Nous nous rendons rapidement à notre quai… mais le train est en retard. Finalement, nous embarquons un peu passé 10 heures.

Le train est moderne et spacieux… et surprises, nous avons de la place pour remiser nos valises.

Lorsque le chef de gare siffle le départ du convoi, le mercure affiche déjà 24 degrés Celsius.

Nous sommes dans le wagon numéro 5 et avons les sièges 241-242.

Après une sortie de gare plutôt lente, le train prend sa vitesse de croisière… qui finalement se stabilise à 136 km/heure! À cette vitesse, le trajet devrait être rapide, car Cádiz est située à un peu moins de 125 km de Séville.

Mais, c’était sans compter les arrêts… Il y en aura sept! Un premier à San Bernardo, puis à Dos Hermanas, à Utrera, à Lebrija, à Jerez de la Frontera, à El Puerto de Santa María, à San Fernando-Bahía Sur et finalement à Cádiz!

En approchant de Cádiz… nous longeons la mer des deux côtés de la voie ferrée… C’est féerique! Les plages sont superbes et de nombreux baigneurs et baigneuses en profitent.

Le convoi s’immobilise finalement à la gare de Cádiz à 11 h 40.

Estación de tren, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : La « estación de Cádiz » est une gare terminale. Elle a été ouverte en 2002 et est située tout près de la « Plaza de Sevilla », à un jet de pierre du centre urbain.

Avant de sortir de la gare, nous nous informons de l’horaire des trains Cádiz-Séville pour notre retour du 6 juin.

Puis, nous sortons et sautons dans un taxi qui nous mène à notre hôtel, le Tryp Caleta de la chaîne d’hôtels Meliá (10 €). Nous y arrivons un peu passé midi.

Hôtel Tryp Caleta, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : L’Hôtel Tryp Caleta de Cádiz… un véritable hôtel de bord de mer.

On nous assigne la chambre 206… avec un bain, Céline est aux anges.

Hôtel Tryp Caleta, Cádiz, Andalousie, Espagne

Hôtel Tryp Caleta, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Notre chambre à l’Hôtel Tryp Caleta de Cádiz.

Nous y déposons nos valises et repartons aussitôt pour explorer les alentours.

Devant l’hôtel, seule une rue nous sépare de la plage! On y voit plusieurs baigneurs. Il n’y a aucun arbre et il ne semble pas y avoir de kiosques de location de parasols, ce qui est surprenant.

Pour nous, il est l’heure de dîner, car nous avons pris notre petit-déjeuner tôt ce matin. Nous nous mettons à la recherche d’un restaurant.

Nous nous installons finalement sur la terrasse du restaurant Mesón Ibérico la Albariza… qui fait face à la plage, la Playa Victoria.

Un verre de vin et une bière pour commencer! Céline commande une salade au poulet et moi une salade de thon. On nous sert du melon miel pour dessert (42 €).

Il est 14 h 30 lorsque nous repartons vers l’hôtel où nous enfilons nos maillots de bain et partons pour la plage.

Gadèz, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Cette belle statue prend place sur la plage en face de notre hôtel. Elle est l’œuvre de Juan Luis Vassallo Parodi (1908-1986), un sculpteur né à Cadix, qui a titré son œuvre « Gadèz », soit le nom que donnaient les Grecs à la ville de Cádiz. Sa sculpture a remporté une médaille lors de « l'Exposición Nacional de Bellas Artes » de 1948.

Le soleil brille dans un ciel sans nuage, mais le vent est un peu frisquet.

Nous sommes sur la playa de la Victoria. Elle est très large avec du beau sable doré… très fin.

La playa de la Victoria est située sur la Costa de la Luz, la « Côte de la Lumière », un peu à l’extérieur de la ville. Avec 3 kilomètres de longueur sur la côte de l’océan Atlantique, elle est la plus longue plage de Cádiz.

Elle est d’accès très facile et est considérée comme l’une des meilleures plages urbaines d’Europe!

Playa de la Victoria, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Nous y allons d’une longue promenade sur la plage de la Victoria.

De retour de notre longue promenade, nous nous assoyons sur nos serviettes… étant donné qu’il n’y a ni chaises ni parasols!

Céline monte à la chambre vers 17 heures, je la suis 45 minutes plus tard.

Après une bonne douche, nous ouvrons nos valises et nous nous installons dans notre chambre.

Nous partons pour souper à 19 heures. Après un premier arrêt à un pub tout près de l’hôtel, le Buccan pour prendre l’apéritif, nous nous installons un peu plus tard sur la terrasse au restaurant Tharsiss… lui aussi face à la mer.

Céline s’offre une assiette de poulet aux arachides avec un verre de vin, tandis que j’y vais d’une excellente salade de saumon et avocat accompagné d’une bière. (un peu dispendieux à 62 €)

Finalement, nous sommes de retour à notre chambre à 22 h 30.

Cádiz, Espagne, mercredi, 4 juin 2014
Réveil à 7 h 30 ce matin… alors que, tout comme à Séville, le soleil brille de tous ses feux dans un beau ciel bleu! Il fait déjà 19 degrés Celsius.

Comme entendu hier soir, nous rejoignons Carole et Claude à la réception de l’hôtel à 9 heures et nous partons à la recherche d’un restaurant pour un rapide petit-déjeuner.

Cafés, croissants… et nous revenons vers l’hôtel pour prendre l’autobus numéro 7 (1,10 € chacun) à 9 h 35. Le bus nous amène vers le centre historique de Cádiz.

Nous descendons à la Calle de San Juan de Dios et nous nous retrouvons sur la grande place éponyme.

La Plaza de San Juan de Dios est vaste, mais de forme irrégulière. C’est très beau… D’un côté, il y a la mer, de l’autre le superbe Hôtel de Ville et plein de terrasses autour.

Grâce aux travaux de réaménagement de la place qui furent achevés en 2012, elle est maintenant un espace piéton.

L’hôtel de ville est impressionnant! Il affiche une façade néoclassique, une œuvre de 1799 du célèbre architecte espagnol Torcuato Benjumeda (1757-1836).

Hôtel de Ville, Cádiz, Andalousie, Espagne

Hôtel de Ville, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : L’ayuntamiento de Cádiz, l’hôtel de ville, domine la place San Juan de Dios avec son architecture élégante.

Hôpital de San Juan de Dios, Andalousie, Espagne

Hôpital de San Juan de Dios, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Tout près de l’Hôtel de Ville, nous apercevons l’hôpital de San Juan de Dios et surtout son clocher qui date de 1614.

Nous entrons dans le petit bureau de l’Office du tourisme de Cádiz pour obtenir diverses informations. Nous nous interrogeons notamment à savoir s’il est possible de se rendre à Faro au Portugal en bateau. Malheureusement, ce n’est pas possible. Nous devrons donc revenir en train à Séville et de là prendre l’autobus jusqu’à Faro!

Tour de ville en autobus
Toutefois, la dame de l’office nous vante les mérites du Bus Turístico… qui fait un tour complet de la presqu’île. Le coût est de 17 € par personne. Nous achetons nos billets. Et nous partons à la recherche d’un arrêt pour grimper dans l’autobus.

L’arrêt le plus proche est à l’angle du paseo Canalejas… où il y a une belle statue… Elle est très récente, ayant été inaugurée le 12 mars 2014.

Monument à Blas de Lezo, Paseo de Canalejas, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le monument à Blas de Lezo (1689-1741) a été érigé par la ville de Cádiz pour rendre hommage au héros oublié qui a quitté le port de la ville en février 1737 pour défendre la ville sœur de Cartagena de Indias… et sauver l’empire. Avec seulement 6 navires et 2 830 hommes, il a fait subir à l’Angleterre la plus grande et la plus humiliante défaite de son histoire.

Le Bus Turístico arrive à 10 h 25 et nous montons à l’étage supérieur… au soleil!

L’autocar est muni d’un audioguide en français.

D’entrée de jeu, nous y apprenons que Cádiz est une ville de 125 000 habitants… qui sont appelés des Gaditans.

« Elle est la capitale de la province du même nom », ajoute-t-on. « Cádiz est avec Jerez de la Frontera l’une des deux grandes villes de la baie de Cádiz. »

« Son économie est principalement basée sur l’industrie et le commerce en raison de la présence des chantiers navals et des activités de la zone portuaire. Le tourisme est l’autre principal secteur économique de la ville, et ce, en raison de ses plages, de ses festivals locaux et de l’importance du patrimoine historique dont elle dispose. »

Dans un premier temps, nous passons devant l’ancien bâtiment de la douane, aujourd’hui le siège du conseil provincial.

« Cádiz est l’une des plus anciennes villes d’Europe de l’Ouest. On y a retrouvé des vestiges archéologiques remontant à plus de 3 100 ans! »

« La ville est un port naturel… puisqu’elle est établie sur une presqu’île. »

Nous passons devant une ancienne fabrique de tabac, semblable à celle que nous avons vue à Séville. C’est aujourd’hui un palais des congrès.

Une grande porte se dresse soudain devant nous. Il s’agit de la Puerta de Tierra, un bastion qui prenait place dans les fortifications de la ville.

Puerta de Tierra, Cádiz, Andalousie, Espagne

Puerta de Tierra, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Un bastion construit au XVIIIe siècle par Torcuato Cayón (1725-1783).

« À l’extérieur des murailles, annonce l’audio guide, il y a la ville moderne de Cádiz. »

L’autobus longe maintenant la mer… sur la rue de notre hôtel.

Torre Tavira II, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Au loin nous apercevons une belle tour moderne de télécommunication. C’est la « Torre Tavira II ». Sa construction a été promue par la société « Telefónica » en 1992. Elle est plus haute que l’environnement dans lequel elle se trouve, car elle est construite sur une colline naturelle, à laquelle s’ajoute sa hauteur de 114 mètres. Elle est le symbole du Cádiz moderne.

Playa Santa Maria, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : En autobus, nous longeons la mer.

« Voilà la Playa Santa Maria », lance notre audio guide. « En 1904, on y découvrit des pièces d’or qui provenaient du Mexique… et qui étaient datées du XVIIIe siècle. »

« Cádiz est l’hôte, en février, d’un célèbre carnaval masqué. »

Nous passons devant notre plage, la playa de la Victoria, « très populaire chez les Européens », comme nous l’avons déjà écrit plus haut.

Hôtel Playa Victoria, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : L’hôtel Playa Victoria construit en 1904. L’hôtel était très réputé à une certaine époque… il était alors assiégé par les bourgeois!

« Les habitants de Cádiz ont longtemps été des navigateurs expérimentés. Aujourd’hui, ils sont reconnus pour leurs talents à construire des bateaux. »

Nous apercevons la cathédrale au toit d’azulejos dorés… nous y reviendrons en fin de journée!

Catedral de Cádiz, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Wow! Le dôme magnifique de la cathédrale de Cádiz.

La nouvelle cathédrale, la Catedral Nueva, de son vrai nom Catedral Santa Cruz sobre el Mar… construite sur une période de 116 ans. Elle a été bénie en 1838. Elle est en restauration permanente en raison de la mer qui abîme la pierre.

Nous apercevons une petite marina, sur la playa de la Caleta, la seule plage établie sur un site historique.

Au loin, il y a le château de Santa Catalina qui date de 1598. Nous le visiterons en après-midi.

Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un édifice de Cádiz surmonté d’une belle statue.

Nous apercevons un monument qui ressemble à un cadenas! Et c’en est bien un… Il s’agit du Monumento a la Libertad de Expresión.

>Monumento a la Libertad de Expresión, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le monument à la liberté d’expression est en bronze et en acier inoxydable a été réalisé par le sculpteur de Cadix Luis Quintero (1963- ) sur une commande de l’Association de la presse de Cadix (APC). il représente un cadenas dont la fermeture est un stylo.

À la base de la sculpture se trouve le texte de l’article 317 de la Constitution de 1812, faisant allusion à la liberté de la presse.

Le monument a été inauguré le 19 mars 2009 à Chiclana à l’occasion du 195e anniversaire de la Constitution de Cadix en 1812. Mais, il a été rapidement déplacé à Cádiz et inauguré de nouveau le 20 mai 2009.

« La ville de Cádiz a été fondée par les Phéniciens… Elle a une histoire vieille de plus de 3 000 ans. Au XVIIIe siècle, Cádiz était le centre économique le plus important d’Espagne. »

Nous descendons du Bus Turístico à 11 h 25… et revenons tranquillement, à pied, sur le trajet que nous venons de réaliser en autobus.

Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Partout, la végétation est luxuriante.

Monumento a las Cortes
Nous arrivons sur la Plaza de España, là où nous avons vu un immense monument.

Comme nous l’a appris l’audio guide du Bus Turístico, il s’agit du Monumento a las Cortes, c’est-à-dire le « Monument à la Constitution ».

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le monument à la Constitution a la forme d’un hémicycle faisant face au quai… comme s’il s’agissait d’une porte monumentale de la ville sur la mer. Il peut aussi être interprété comme une métaphore visuelle de la chambre législative.

L’immense monument a été construit entre 1912 et 1929… soit 17 ans après le centenaire de l’événement qu’il commémore. En fait, l’idée de la construction d’un tel monument date du siècle précédent.

Le monument en forme d’hémicycle commémore la « Constitution de 1812 ». Il s’agit d’un ensemble de très grandes proportions conçu par le sculpteur Aniceto Marinas García (1866-1953) et l’architecte Modesto López Otero (1833-1962).

Les deux auteurs auraient lu à plusieurs reprises la Constitution pour obtenir l’inspiration nécessaire pour créer le monument.

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Sur chacun des bras du monument apparaissent des statues équestres en bronze, une représentant la paix, l’autre la guerre.

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Au centre du monument, un pilastre s’élève pour aboutir à des figures allégoriques qui soutiennent le texte constitutionnel. Au pied du pilastre, il y a une statue de femme représentant l’Espagne.

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Des deux côtés, des groupes sculpturaux représentent l’agriculture et la citoyenneté.

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : De chaque côté du pilastre central, il y a des bas-reliefs faisant allusion à la résistance de Cádiz pendant la guerre d’indépendance.

Monumento a las Cortes, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Céline regarde du sol l’immense monument de la Constitution de 1812.

Notre promenade nous mène devant des murailles. Ce sont les Muralla de San Carlos. Elle constituent un semi-bastion, construit à la fin du XVIIIe siècle, dans le cadre d’un ambitieux plan de réaménagement des installations portuaires et des bâtiments de la zone.

Muralla de San Carlos, Cádiz, Andalousie, Espagne

Muralla de San Carlos, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Ce superbe jacaranda jette un peu d’ombre sur les murailles de San Carlos…

Nous y montons et nous nous retrouvons sur une large allée pour promeneurs.

Muralla de San Carlos, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : De la promenade sur les murailles de San Carlos… nous avons une belle vue sur la mer.

Muralla de San Carlos, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Des vestiges de l’époque où les murailles de San Carlos tenaient une fonction défensive.

Nous marchons sur l’alameda Apodaca y del Marqués de Comillas, une allée parallèle à la mer et aux remparts de la ville. Elle commence aux murailles de San Carlos et se termine à l’Iglesia del Carmen.

C’est en fait un grand parc où il est agréable de se promener, car c’est un refuge contre le temps chaud. Il est d’ailleurs un des endroits les plus fréquentés de la ville depuis le XVIIe siècle.

Il a été aménagé et réaménagé à de nombreuses reprises, la dernière en date ayant été réalisée entre 1926 et 1927 par l’architecte Juan Talavera y Heredia.

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : La végétation est dense et de beaux oiseaux en profitent.

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une fontaine au centre d’une belle placette pavée de marbre!

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Un passage vers la mer… sous des tonnes de fleurs de bougainvilliers.

Au cours de notre promenade dans le Jardines de Alameda Apodaca, nous croisons le buste du Dr Jose Rizal (1861-1896). Il a été inauguré le 14 juin 2013 pour commémorer la onzième « Journée de l’amitié Philippines-Espagne ».

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que José Rizal est, aux Philippines, un héros national.

Poète, romancier et artiste philippin, tout comme médecin, chirurgien ophtalmologue, et linguiste, il joua un rôle important dans la lutte pour l’émancipation du peuple philippin pendant la colonisation espagnole, ce qui lui valut d’être fusillé le 30 décembre 1896 à l’âge de 35 ans!

José Rizal, Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

José Rizal, Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le buste en bronze de Jose Rizal a été réalisé par le sculpteur philippin-espagnol Raimundo Folch (1960- ).

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : D’autres belles fleurs.

Nous passons devant un autre buste, celui de Juan Pablo Duarte (1813-1876), une des plus grandes figures de l’histoire de la République dominicaine.

Duarte, né près de Cádiz en 1768 a émigré à Santo Domingo de Guzman en République dominicaine où il a aidé à l’obtention de l’indépendance du pays de la domination haïtienne.

Juan Pablo Duarte, Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un autre buste, celui de de Juan Pablo Duarte, un des Pères de la patrie de la République dominicaine. Le buste a été dévoilé au public en 2009.

Les jardins abritent un grand nombre de monuments. En voilà un autre, celui commémorant la mémoire du marqués de Comillas.

Monumento marqués de Comillas, Cádiz, Andalousie, Espagne

Monumento marqués de Comillas, Cádiz, Andalousie, Espagne

Monumento marqués de Comillas, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le monument au marqués de Comillas présente à sa base deux figures féminines et les sculptures d’un lion et d’un condor, symboles de l’Europe et de l’Amérique. Au centre prend place un buste de Don Claudio López, le marquis de Comillas, un armateur étroitement lié à la vie maritime de la ville. Sur le haut pilier central, décoré de boucliers et de médaillons, on retrouve la sculpture en bronze d’un ange portant la croix. Le monument est l’œuvre du sculpteur catalan Antonio Parera y Saurina (1868-1946) et il a été inauguré en 1922.

Il y a des arbres dans le parc qui sont immenses.

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Jardines de Alameda Apodaca, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Céline pose pratiquement « dans » les racines d’un arbre géant!

Tout juste avant de sortir de ce magnifique parc, nous voyons un autre buste. C’est celui de l’amiral péruvien Miguel Grau Seminario (1834-1879), lui qui a été reconnu comme le « Péruvien du Millénaire »!

Miguel Grau Seminario, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le buste de Miguel Grau Seminario, héros de la marine péruvienne dans la guerre du Pacifique entre les troupes péruviennes et chiliennes.

À suivre
Poursuite de notre promenade en bord de mer à Cádiz… sur l’alameda Apodaca y del Marqués de Comillas!

Marina de la playa Caleta, Cádiz, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Petite marina sur la « Playa Caleta » avec en arrière-plan le Castillo de San Sebastián, une impressionnante forteresse.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse

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