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Le mot du jour : deux mille vingt et un

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…

Dimanche, 3 janvier 2021

Source de la recherche
Depuis le début de l’année 2021, tant aux bulletins de nouvelles de « ICI Radio-Canada » qu’à ceux de « TVA », nous entendons souvent les journalistes mentionner l’année sous la forme « vingt-vingt et un » (20-21) et non sous la forme « deux mille vingt et un ». Pourtant, me semble-t-il, « vingt-vingt et un » est un anglicisme.

Définition
Un texte de Michel Lachance publié sur « ICI Radio-Canada Nord de l’Ontario » précise que pour le conseiller linguistique de Radio-Canada, Guy Bertrand, la réponse est claire.

Contrairement à la pratique en anglais, où par exemple l’an 2020 est prononcé « twenty, twenty », en français, les années sont prononcées comme un nombre ordinaire. On doit donc dire « deux mille vingt ».

« Cette pratique consistant à prononcer les dates comme si elles étaient composées de deux nombres inférieurs à 100 est calquée sur l’anglais », explique M. Bertrand.

« (Pour les anglophones), l’usage a consacré dans la façon de s’exprimer quotidiennement de dire “dix-neuf, soixante-quatre”, en anglais “nineteen sixty four” [pour l’année 1964] » donne en exemple le conseiller linguistique.

« En français, ce n’est pas comme ça », ajoute M. Bertrand. « On dit “mille neuf cent soixante-quatre”. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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