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L’île de la Cartuja et son ancien monastère… utilisé à toutes les sauces au fil du temps!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 63e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Pont de la Barqueta, Séville, Andalousie, Espagne

Séville, Espagne, samedi 24 mai 2014 - Autant nos visites ont été décevantes hier, autant Séville nous réservait de belles surprises aujourd’hui.

Tout d’abord, nous y allons d’une longue marche de quelque 2,5 km sur les berges magnifiquement aménagées du fleuve Guadalquivir, nous rendant jusqu’au pont de la Barqueta, que nous traversons pour arriver sur l’île de la Cartuja, le site de l’Exposition universelle de 1992.

Notons toutefois que la Cartuja n’est pas vraiment une île, c’est en fait une presqu’île qui a pris le nom d’île lors de l’Exposition de 1992.

Sur la Cartuja, nous nous rendons dans un premier temps au « Monestario de la Cartuja de Santa Maria de las Cuevas », un ancien monastère aujourd’hui transformé en musée, le « Centro Andaluz de Arte Contemporaneo »!

Soulignons également que le site a abrité, par le passé, les anciens fours de la fabrique de céramiques de Charles Pickman. Des fours d’ailleurs qui sont encore sur place et qui sont très impressionnants!

Photo ci-dessus : Le pont de la Barqueta permet de relier, sur la rive gauche, le district de la Macarena et le quartier de San Lorenzo et, sur la rive droite, l’île de la Cartuja, où se trouvent notamment le parc thématique Isla Mágica et les vestiges de l’Exposition universelle de 1992.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N. B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

À notre réveil ce matin, à 7 h 40, nous avons droit à un magnifique ciel bleu.

Céline et moi nous souhaitons mutuellement « bon anniversaire de mariage »… il y a 39 ans aujourd’hui que nous avons uni nos destinées.

Après le petit-déjeuner à l’appartement, nous partons à 9 h 30 et prenons la direction de La isla de la Cartuja, un site qui a accueilli les pavillons de l’Exposition universelle de 1992, organisée pour commémorer le 500e anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb… lui qui aurait préparé un de ses voyages justement de cet endroit.

Dès notre arrivée près du Guadalquivir, nous apercevons une grande tour en construction. Cette haute tour ressemble à une autre que nous avons déjà vue à Barcelone. Mais, nos recherches nous apprendront qu’elle n’est pas l’œuvre du même architecte.

Tour Cajasol, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une grande tour est en construction! Une recherche sur Internet nous apprend qu’il s’agit de la tour « Cajasol », qui sera le premier gratte-ciel de Séville. Elle doit son nom à l’ancienne banque sévillane Cajasol, qui s’était engagée dans le projet dans le but de faire de la tour son siège principal, mais avant la fin de la construction, la Cajasol a été intégrée en 2012 à « La Caixa » de Barcelone.

Comme mentionné ci-dessus, le projet fut engagé par l’ancienne banque sévillane Cajasol dans le but de faire de la tour son siège principal. Après plusieurs mois d’incertitude concernant l’avenir de la tour à la suite du rachat de Cajasol par la banque catalane La Caixa, cette dernière décida de financer la fin de la construction.

L’édifice garda son nom temporaire de « Tour Cajasol » jusqu’à que son nom définitif soit choisi en mai 2015… peu avant son inauguration, sous le nom « Tour Sevilla », en 2016.

L’édifice a été dessiné par l’architecte argentin, nationalisé américain, César Pelli (1926-2019).

Nous traversons une grande avenue, l’avenida Torneo et prenons une allée piétonne… en bordure du Guadalquivir très bien aménagée, le paseo Rey Juan Carlos.

Avenida Torneo, Séville Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : La très large « avenida Torneo » tout près des berges du fleuve Guadalquivir à Séville.

Paseo Rey Juan Carlos, Séville, Andalousie, Espagne

Paseo Rey Juan Carlos, Séville, Andalousie, Espagne

Paseo Rey Juan Carlos, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Quelques branches de fleurs d’un très beau jacaranda.

Tour Cajasol, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une autre vue de la tour « Cajasol » en construction.

Nous arrivons en vue du puente de la Barqueta. Le pont de la Barqueta, qui est également appelé pont Mapfre, du nom de l’entreprise l’ayant financé, pont de l’Expo ou encore pont de l’Europe.

Il a été construit entre 1988 et 1989 dans le cadre de l’Exposition universelle de Séville 1992 par des architectes de la firme Arenas Design. Le pont en acier s’étire sur 214 mètres de long.

Pont de la Barqueta, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le pont de la Barqueta a été entièrement construit sur une berge du fleuve. Il a ensuite été tourné en bateau de l’autre côté et fixé dans sa situation définitive le 31 mai 1989. Pont piéton pendant l’Expo et jusqu’en 1993, il a ensuite été ouvert au trafic routier.

Puente del Alamillo, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Du pont de la Barqueta, nous apercevons un autre pont, celui de l’Alamillo, conçu par l’architecte et ingénieur de Valence, Santiago Calatrava (1951- ). Il a été construit entre 1987 et 1992, lui aussi pour l’Exposition universelle!

Il y a beaucoup d’avironneurs sur le fleuve. Il semble y avoir une compétition qui se prépare.

Guadalquivir, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Des avironneurs sous le pont de la Barqueta à Séville.

Tour Cajasol, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : La tour « Cajasol » vue du pont de la Barqueta… L’édifice est composé d’une tour de base elliptique de 40 étages (dont 37 au-dessus du sol). Ses 180,5 mètres en font le bâtiment le plus haut d’Andalousie et le septième d’Espagne. Les parois extérieures, originellement prévues pour être recouvertes de céramique, sont plutôt recouvertes d’aluminium de couleur terracotta.

Ce pont mène à Isla Mágica, un parc d’attractions qui pour l’heure est fermé. Mais, ce n’est pas important, car nous n’avions pas prévu y entrer.

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : La construction du parc d’attractions « Isla Mágica » a commencé en 1995 sur l’ancien site de l’Exposition universelle de 1992 pour se terminer en 1997. Le roi Juan Carlos l’a inauguré le 28 juin de la même année.

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Une murale affichant de belles couleurs nous accueille à nos premiers pas sur « La isla de la Cartuja ».

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Il y a encore d’anciens pavillons de l’exposition de 1992, mais dans l’ensemble l’ancien site de l’Expo 1992 nous semble plutôt abandonné.

La voie de circulation sur laquelle nous marchons est encombrée d’une multitude de détritus sur les trottoirs… Il y a certainement eu une grande fête ici la nuit dernière.

Et justement, des employés cols-bleus de la ville de Séville arrivent pour commencer à ramasser.

Il y a également des autos et des autos-caravanes stationnées… Il semblerait que des gens ont passé la nuit ici!

Si l’on fait abstraction des détritus au sol, la végétation tout autour est magnifique!

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : De magnifiques fleurs.

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Encore de superbes grappes de fleurs de jacaranda.

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Et d’autres belles fleurs.

Et effectivement, il y a eu un spectacle en plein air ici hier, car il y a encore une estrade où il y a des instruments de musique. Des hommes sont à démonter les clôtures de métal.

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une grande scène de spectacle qui est à être démontée.

Isla Mágica, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un autre grand jacaranda.

Le Monasterio de Santa María de las Cuevas
Nous arrivons à une porte où il est inscrit dans la pierre, « La Cartuja : Manufactura de productos ceramicos »!

La Cartuja, manufactura de productos ceramicos, Isla de la Cartuja, Séville, Andalousie, Espagne

La Cartuja, manufactura de productos ceramicos, Isla de la Cartuja, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Une belle porte…

Nous continuons notre long trajet qui nous mène finalement au monastère comme tel… le Monasterio de Santa María de las Cuevas, lui qui abrite depuis 1997 le Centro Andaluz de Arte Contemporáneo.

Il y a une belle façade avec un portail.

Centro Andaluz de Arte Contemporáneo, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : L’entrée du « Centro Andaluz de Arte Contemporáneo ».

Centro Andaluz de Arte Contemporáneo, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Aviez-vous remarqué le visage et le bras du personnage géant sur la première photo?

Nous continuons et arrivons devant d’autres portails.

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un premier portail qui donne accès au « Monasterio de Santa María de las Cuevas ».

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Et un deuxième superbement décoré.

Le monastère de Santa María de las Cuevas, également connu sous le nom de monastère de la Cartuja est l’un des quatre monastères chartreux d’Andalousie.

L’endroit a connu des hauts et des bas au cours de sa longue et dramatique histoire allant de l’époque où les moines ont accueilli Christophe Colomb à une caserne de troupes de Napoléon, en passant par une usine de céramique gérée par un Anglais produisant de la porcelaine de renommée mondiale… à une galerie d’art contemporain et moderne aujourd’hui où l’on retrouve également une salle de concert en plein air!

Le monastère du XVIe siècle se compose d’une magnifique porte d’entrée, d’une église en forme de dôme avec diverses chapelles et cloîtres de style mudéjar, de nombreux patios, d’un réfectoire avec un plafond à caissons en bois, d’une crypte et d’une salle capitulaire avec des tombes.

C’est dans ce monastère de chartreux, dit-on, que Christophe Colomb prépara son deuxième voyage pour les Amériques.

Il est 11 heures… et ça ouvre à 11 heures! L’entrée est gratuite.

Le musée est dans l’ancien monastère. Nous entrons dans ce qui a été l’église et voyons des fresques sur un mur et un beau plafond.

L’exposition temporaire qui y est présentée nous semble de peu d’intérêts. Ce sont des objets appartenant à des pays fictifs.

On nous apprend que c’est John Lennon et Yoko Ono qui ont conçu, en 1973, le premier état fictif!

Puis, nous arrivons dans un petit cloître.

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Un des cloîtres du Monastère de la Cartuja.

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Nous croisons cette belle statue avant que nous entrions dans la salle capitulaire.

La salle capitulaire est la plus belle salle du monastère. On y trouve les tombes de la famille Ribera, de style Renaissance, mettant en évidence celles de Don Pedro Enríquez et de Catalina Ribera, de véritables arcs de triomphe, et de magnifiques gisants réalisés en 1520.

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Les magnifiques gisants de Don Pedro Enríquez et de Catalina Ribera.

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une Vierge à l’enfant!

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un monument funéraire!

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Un autre très beau monument funéraire. Il s’agit du tombeau en marbre de Pedro Enríquez de Quiñones, mort en 1493!

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Dans les allées du cloître, nous pouvons admirer des armoiries gravées dans le marbre.

À suivre
Poursuite de notre visite du « Monestario de la Cartuja de Santa Maria de las Cuevas », un ancien monastère aujourd’hui transformé en musée, le « Centro Andaluz de Arte Contemporaneo »… un site qui a aussi abrité, par le passé, les anciens fours de la fabrique de céramiques de Charles Pickman.

Monasterio de Santa María de las Cuevas, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Les anciens fours de la fabrique de céramiques de Charles Pickman sont dans un superbe état de conservation.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse

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