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Art public – « L’Esseulée » (Roger Langevin)

Texte, recherches et photos de Jacques Lanciault

Au fil de nos voyages, nous avons admiré très souvent des œuvres d’art dans les rues, sur les murs, devant les édifices, dans les parcs, etc.! Curieusement lorsque nous sommes chez nous, au Québec, nous prêtons moins attention et souvent ne les remarquons pas. Pourtant, l’art public est en pleine effervescence au pays!

Depuis déjà quelques années, nous partagerons avec vous les œuvres de chez nous que nous avons découvertes au fil de nos déplacements! Voici le 229e de notre série de reportages sur nos trouvailles…

L’Esseulée, Roger Langevin, Sainte-Adèle, Québec

Sainte-Adèle, Québec, 23 septembre 2020 - Comme nous l’avons mentionné dans notre dernier texte, devant le « Bureau d’accueil touristique de la Place des Citoyens » sur la route 117 à Sainte-Adèle on peut admirer la « La murale de la solidarité » de l’artiste Rock Therrien.

Mais, derrière cette murale se trouve un ensemble de sculptures d’une blancheur éclatante représentant trois personnages assis sur deux bancs.

Aucune affiche sur les lieux ne nous renseigne sur l’artiste ayant réalisé l’œuvre… ni sur son sens que nous n’avons pas compris, d’ailleurs, lors de notre passage.

Mais, nos recherches sur Internet nous ont, encore une fois, éclairés.

L’œuvre est de l’artiste québécois Roger Langevin (1940- )… qui l’a réalisée en 2012. Elle a été inaugurée à Sainte-Adèle le 24 octobre 2013.

« L’Esseulée » réalisée par Langevin vise à dénoncer le phénomène de l’intimidation, nous apprend un texte de Bénérice Jetté publié dans Accès, Le Journal des Pays-d’en-Haut.

« La sculpture l’Esseulée, qui présente des adolescents en position assise sur deux bancs, illustre les trois éléments retrouvés dans le phénomène de l’intimidation soit l’intimidateur, le témoin et la victime.

L’artiste, dont une des filles a elle-même été gravement intimidée à l’adolescence, a choisi de laisser des espaces libres sur le banc occupé par la victime, permettant aux visiteurs d’y prendre place pour lui apporter un réconfort symbolique.

Initialement réalisée à la demande d’un donateur anonyme, quelques jours après le suicide d’une adolescente victime d’intimidation, onze répliques de l’œuvre originale en argile ont été réalisées en fibre de verre et acquises par autant de municipalités au Québec, dont une par la Ville de Sainte-Adèle tout récemment. »

Photo ci-dessus : Conçue pour dénoncer la violence et l’intimidation dont font l’objet des jeunes en milieu scolaire au Québec, L’Esseulée fut érigée sur les terrains d’une douzaine de villes au Québec, dont celle-ci dans le parc Claude-Henri Grignon à Sainte-Adèle.

L’Esseulée, Roger Langevin, Sainte-Adèle, Québec

L’Esseulée, Roger Langevin, Sainte-Adèle, Québec

L’Esseulée, Roger Langevin, Sainte-Adèle, Québec

L’Esseulée, Roger Langevin, Sainte-Adèle, Québec

L’Esseulée, Roger Langevin, Sainte-Adèle, Québec

L’Esseulée, Roger Langevin, Sainte-Adèle, Québec

Photos ci-dessus : L’œuvre intitulée l’Esseulée nous montre trois adolescents légèrement plus grands que nature, en position assise sur deux bancs. Les personnages, par leur attitude, sont représentatifs des trois éléments propres au phénomène de l’intimidation : l’intimidateur, le témoin, la victime. À noter que l’espace vacant près de L’esseulée permet à quiconque désire symboliquement l’accompagner, de s’asseoir à ses côtés. Ainsi par sa présence, le spectateur prend littéralement position contre l’intimidation. Lorsque cette version virtuelle de l’œuvre est acheminée sur le Web par une photo, le message prend alors toute sa dimension.

Pour lire nos textes sur l’art public, vous pouvez accéder à nos pages web en cliquant sur le lien suivant : Art public au Québec... murales, sculptures, monuments, installations, etc.

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