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Une cathédrale monumentale affichant une richesse inouïe : la cathédrale de Séville! (2e partie)

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 56e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Cathédrale Notre-Dame du Siège, Séville, Andalousie, Espagne

Séville, Espagne, mercredi 21 mai 2014 - À tout seigneur tout honneur, nous amorçons nos visites à Séville par la cathédrale et sa tour clocher nommée la « Giralda ». Wow!

La cathédrale Notre-Dame du Siège, c’est son nom officiel en français, est la plus grande cathédrale catholique du monde, et ce, étant donné que la basilique Saint-Pierre de Rome n’est pas une cathédrale, mais bien une basilique.

L’édifice de pierre est monumental… Il affiche 132 mètres de long par 83 mètres de large!

La richesse de sa décoration, tant intérieure qu’extérieure, est phénoménale. Il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’elle ait été inscrite à la liste du patrimoine mondial de L’UNESCO dès 1987!

En attendant dans la longue file de touristes désireux d’acheter leurs billets pour la visiter, un guide espagnol nous accoste, nous offrant une visite guidée en français. Nous acceptons. Une bonne décision, car il était très intéressant en plus d’être particulièrement drôle.

Et pour terminer cette visite, nous grimperons au sommet de la Giralda, à un peu pus de 104 mètres du sol… d’où la vue sur Séville est imprenable!

Photo ci-dessus : Des représentations des royaumes de la Leon, de la Castille, de la Navarre et de l’Aragon sont les quatre porteurs du tombeau de Christophe Colomb, chacun affichant son propre blason.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

À la suite de notre guide Manolo, nous entrons dans une cour intérieure pour le début de notre visite de la cathédrale de Séville. Notre groupe est formé d’une quinzaine de touristes, outre nous, tous sont Français.

Il se met à pleuvoir légèrement.

Déjà en suivant notre guide, celui-ci nous a mentionné que la cathédrale de Séville était la plus riche du monde, et ce, en raison des 1 700 kilos d’or que l’on retrouvait à l’intérieur.

« Avant la construction de la cathédrale, il y avait sur ce site, nous dit-il, une mosquée, l’ancienne mosquée Aljama de Séville. Elle a été détruite pour construire la cathédrale catholique. »

« La construction de la cathédrale commença en 1402, bien qu’aucun document n’atteste officiellement le début des travaux avant 1433. »

« On décréta la fin officielle des travaux le 6 octobre 1506 et l’année suivante eut lieu la consécration de l’église, bien que quelques travaux restaient à terminer. En fait, affirme Manolo, les travaux ont vraiment pris fin en 1617. »

« C’est une église immense. Elle compte 10 portes, 32 colonnes, 5 nefs, 81 vitraux, 45 chapelles… »

Photo ci-dessus : « La cathédrale de Séville est le troisième édifice religieux le plus grand au monde… après Saint-Pierre de Rome et Saint-Paul à Londres », nous informe notre guide Manolo.

« Mais, étant donné que Saint-Pierre de Rome n’est pas une cathédrale, mais une basilique et que Saint-Paul est anglicane, la cathédrale de Séville est la plus grande cathédrale catholique au monde. »

« Pour qu’une église hérite du titre de cathédrale, lance notre guide, elle doit compter plus de trois nefs! Or, Saint-Pierre de Rome, qui est le plus grand édifice religieux du catholicisme, ne compte que deux nefs, elle est donc une basilique et non une cathédrale. »

« À l’époque de la construction de la cathédrale, Séville était la capitale de l’Espagne. »

Pour expliquer la richesse de la cathédrale, Manolo mentionne tout simplement : « Le fleuve Guadalquivir, qui coule à Séville, est le plus long d’Espagne avec ses 657 km. Il a surtout été le plus important du pays… car c’est en voguant sur ses eaux que sont arrivés en Espagne tous les trésors du Nouveau Monde. »

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Nous passons devant ce gigantesque candélabre. Il se nomme « Tenebrario ». Il a 13 branches et est haut de 7,8 mètres. Il est utilisé lors des offices de la « Semaine sainte ». Notre guide nous indique qu’il pèse 710 kilos.

Nous arrivons devant le maître-autel de la cathédrale. Il est spectaculaire.

« C’est le plus grand au monde », indique notre guide. « Il s’étire jusqu’au plafond. On y retrouve quelques 1 000 scènes bibliques. »

Nos recherches en vue de la rédaction de ce texte nous ont appris que : « Le retable est haut de 27,8 mètres et large de 20,1 mètres. Ce maître-autel, réalisé par Pierre Dancart entre les XVe et XVIe siècles, comporte 45 panneaux sculptés représentant des scènes de la vie du Christ et de la Vierge Marie. »

« La messe du dimanche, reprend notre guide, est célébrée sur cet autel. »

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le retable de la « Capilla major » prend place derrière des grilles… Nous pouvons l’admirer entre les barreaux, mais il est impossible de le photographier.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le retable de la « Capilla major » est l’une des œuvres les plus remarquables de l’histoire de l’art. Sa construction a commencé en 1482. Dans ce retable se trouve une petite sculpture de la « Vierge du Siège » datant du XIIIe siècle… C’est elle qui a donné son nom à la cathédrale. (Photo provenant d’Internet)

Plusieurs pièces de mobilier du chœur de l’église sont en acajou, du bois qui daterait du XVIe siècle.

« L’orgue actuel a été construit en 1901 par le facteur d’orgues Aquilino Amezua y Jaúregui (1847-1912) et il a été restauré par Gerhard Grenzing (1942 - ) en 1996. L’orgue que nous voyons a remplacé un orgue plus ancien qui avait été détruit lors d’un effondrement en 1888. »

« Le mobilier qui abrite l’orgue date, quant à lui, de 1724 et il est en bois d’acajou provenant de Cuba. Il est l’œuvre de l’architecte Luis de Vílches qui a conçu le coffret, tandis que Duque Cornejo (1677-1757) s’est chargé de sa décoration sculpturale. »

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le meuble sur lequel reposent les orgues de la cathédrale de Séville prend des airs de monuments funéraires.

« En réalité, il y a deux instruments qui sont jumeaux, mais opposés. Ils forment un grand ensemble qui pour être joué simultanément  demande la présence de huit musiciens! »

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Les structures de bois sur lesquelles reposent les orges de la cathédrale sont magnifiquement décorées.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Nous passons devant l’autel d’une petite chapelle où il y a une belle Vierge à l’enfant! Il s’agit de la Vierge du Pilar, elle qui est entourée de sculptures de Saint-Pierre et de Saint Paul.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une dame passant devant une des colonnes de la cathédrale, nous montre à quel point ces colonnes sont impressionnantes.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un des magnifiques vitraux de la cathédrale.

Manolo précise que la cathédrale est décorée de 81 vitraux… « Et ce, parce que les gens au Moyen-âge étaient analphabètes et avaient besoin de symbole pour comprendre la vie du Christ et des Saints. »

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un autre vitrail où l’on reconnaît la tour-clocher de la Giralda, une œuvre réalisée en 1685!

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Un autre des autels spectaculaires de la cathédrale de Séville. Il est en argent et date de 1688.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne
Photo ci-dessus : Le plafond au-dessus du chœur de la cathédrale de Séville.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Une superbe statue de la Vierge dans la « Capilla de la Estrella ».

Nous passons devant ce que notre guide nomme le trascoro

Il faut nous fier à l’encyclopédie libre Wikipédia pour apprendre ce qu’est un trascoro. « Dans les églises chrétiennes, la zone située derrière le chœur est connue sous le nom de trascoro. Cet espace peut être délimité par une cloison ornée comme un mur, un retable ou un autel.

Et c’est effectivement ce que nous voyons. C’est très beau.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : La décoration du trascoro, l’arrière-chœur, a été réalisée par Miguel de Zumárraga dans le style baroque. Il l’a conçu en 1619 et… l’a achevé en 1635. On peut y admirer des matériaux précieux, tels que le marbre et le jaspe. Il est orné de reliefs et de bustes en bronze présidés par un tableau gothique de la “Virgen de los Remedios”… affichant une nette influence italienne!

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : La “Capilla de la Encarnacion”.

Nous passons devant un tombeau surmonté du gisant de ce qui nous apparaît être un cardinal.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le tombeau du cardinal Cervantès du XVe siècle, un chef-d’œuvre du sculpteur flamand Lorenzo Mercadante de Bretaña. Ce tombeau prend place dans la “Capilla de san Hermenegildo”.

Nous arrivons dans la chapelle de la “Virgen de la Antigua”.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : L’autel est décoré d’un retable en marbre datant du XVIIIe siècle. La peinture murale byzantine de la vierge date, quant à elle, du XIVe siècle. Les grands navigateurs et le peuple sévillan vouaient une ardente dévotion à la Vierge Marie qui est ici entourée de sculptures de ses parents : San Joaquin et Santa Ana.

Devant nous se dresse un magnifique monument… C’est le tombeau de Christophe Colomb. Wow!

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le monument funéraire de Christophe Colomb.

Manolo nous raconte que Christophe Colomb est né à Gênes en Italie. Il est venu en Espagne à l’âge de 34 ans et il a découvert l’Amérique pour le compte de la reine Isabel de Castille. »

« Officiellement, le découvreur de l’Amérique a plusieurs tombeaux, mais nous ne savons pas exactement où sont enterrés ses ossements. »

« Après son décès à Valladolid, dans le nord de l’Espagne, en 1506, la dépouille de Christophe Colomb fut déplacée plusieurs fois et certains affirment que ses ossements se trouvent à Saint-Domingue. »

« Il est en effet certain qu’ils passèrent du temps dans l’actuelle République dominicaine après avoir été envoyés en 1537 du lieu de sépulture d’origine, le Monasterio de la Cartuja, jusqu’à Hispaniola, alors sous contrôle espagnol. »

« Cependant, ils furent ensuite transférés dans la capitale cubaine, à La Havane, puis à Séville en 1898. »

« Des tests d’ADN réalisés en 2006 ont montré une similitude entre les ossements censés être ceux de Christophe Colomb et ceux de son frère Diego. »

Le navigateur reposerait donc bel et bien dans la tombe monumentale qui est devant nous!

Tout cela fait dire à notre guide que « Colomb a beaucoup voyagé… même après sa mort ».

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Des représentations des royaumes de la Leon, de la Castille, de la Navarre et de l’Aragon sont les quatre porteurs du tombeau de Christophe Colomb, chacun affichant son propre blason.

Manolo attire également notre attention sur le mot français « coloniser »… qui vient justement du nom Christophe Colomb!

Puis, il enchaîne en mentionnant que le mot « Espagne » vient de lapin!

« Lorsque les Phéniciens sont arrivés sur les rives de l’Espagne vers 3000 ans avant Jésus-Christ, ils ont constaté qu’il y avait beaucoup de lapins, donc ils ont nommé le pays “Espanie”, ce qui signifie “terre de lapins”! »

« Plus tard, ajoute-t-il, les Romains ont changé le nom pour España! »

Notre guide est très intéressant et tout à la fois amusant dans ses explications.

C’est le cas lorsqu’il nous demande pourquoi traditionnellement il y a toujours de l’encens qui brûle dans les églises!

« On a commencé à faire brûler de l’encens dans les églises parce que ça sentait mauvais… surtout quand de nombreux pèlerins entraient dans les églises, eux qui ne s’étaient pas lavés depuis plusieurs semaines, notamment lorsqu’ils provenaient du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle »

« D’ailleurs, ajoute-t-il, Saint Jacques de Compostelle est le Saint patron de l’Espagne. »

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le monument funéraire de Marcelo Spinola, un cardinal qui a été béatifié en mars 1987.

Nous entrons dans la sacristía mayor, la sacristie principale de la cathédrale de Séville, une pièce qui a été construite au XVIe siècle.

Il y a un arc à l’entrée où sont représentées plusieurs assiettes de tapas sculptées!

Manolo profite de l’occasion pour nous mentionner que « le mot tapas, peut être traduit par “assiette couverte de verre”… et ce, pour ne pas laisser entrer les moustiques », ajoute-t-il.

L’expression « Ir de tapas » signifie, quant à elle, « visiter plusieurs endroits dans une même soirée pour consommer de l’alcool… alors que les tapas sont gratuits en consommant.

Nous arrivons devant un énorme ostensoir en argent servant pour les processions… “Il mesure trois mètres et demi de haut et pèse 475 kg”, nous indique notre guide.

“C’est l’un des ostensoirs processionnels les plus impressionnants qui existent, en raison de son travail artistique et de son iconographie. Il a été commandé par le chanoine Francisco Pacheco au grand orfèvre Juan de Arfe, en 1580.”

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Un ostensoir couronné par l’image de la Foi, avec la silhouette de la Giralda. Cette œuvre est d’une richesse symbolique qui fait de cet éblouissant travail d’orfèvre l’un des premiers joyaux de la cathédrale de Séville.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une belle statue représentant San Fernando, une œuvre de 1671 du sculpteur Pedro Roldán (1624-1699). En fait, il s’agit du roi Ferdinand III… qui a été canonisé en 1671 par le pape Clément X. On le connaît aussi sous les noms de Fernando el Santo, San Fernando ou San Fernando Rey.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Une superbe statue de la Vierge intitulée “Inmaculad”. L’œuvre en argent est de l’artiste Alonso Martínez (1612-1668).

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un buste reliquaire de “Santa Rosalía de Palermo”, une superbe œuvre donnée par l’archevêque Jaime de Palafox y Cardona, arrivé à Séville en 1684.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un autre reliquaire en or représentant la “Giralda”.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une belle fontaine.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Deux autres très précieuses œuvres d’art que nous retrouvons dans la sacristie principale.

Catedral de Santa María de la Sede, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une plaque honorant la mémoire de Cervantès.

La visite se termine à 12 h 15. Nous remercions chaleureusement notre guide et sortons.

Lorsque nous sortons de la cathédrale… il n’y a plus un seul nuage dans le ciel!

À suivre
Promenade sur la magnifique place de la cathédrale… et visite de l’édifice des archives de la découverte de l’Amérique, El Archivo General de Indias.

El Archivo General de Indias, Séville, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Les magnifiques escaliers de marbre de “l'Edificio del Archivo General de Indias”.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse

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