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Une bourse d’études pour Jaycob Lachance

Revue de presse

Jonathan Cossette, L'Hebdo Journal, le 30 septembre 2020

Jaycob Lachance, Aigles de Trois-Rivières

Alors que les Aigles Junior de Trois-Rivières ont subi l’élimination aux mains des Diamants de Québec, Jaycob Lachance a de son côté obtenu une très bonne nouvelle. Le lanceur et joueur de deuxième but a accepté une bourse d’études pour s’aligner avec le Frontier College, formation de la National junior college athletic association (NJCAA) – Division 1.

Le jeune Péradien est d’abord revenu sur la plus récente saison qui s’est vue écourtée en raison de la pandémie.

«On a bien joué, on a joué en haut de.500. C’était une drôle de saison à raison de la COVID-19, comme le fait de ne pas pouvoir célébrer, de ne pas pouvoir se taper dans les mains et de porter le masque si on était assis sur le banc. Au moins, on a joué! On avait des chances de se rendre jusqu’au bout, mais honnêtement, on n’a pas tant bien joué contre les Diamants», explique-t-il d’entrée de jeu.

«Pendant le confinement, je pouvais m’entraîner parce que j’ai une cage de frappeurs chez moi. J’ai aussi un monticule de lanceurs dans ma cour alors je pouvais continuer mon baseball sans problème, ce qui m’a permis d’arriver prêt en début de saison. Sur le plan personnel, c’était ma première année au bâton depuis deux ans puisque j’occupais que la position de lanceur avec l’Académie de baseball U16 et U17. C’était plus dur en début de saison jusqu’à que je commence à m’habituer.»

Photo ci-dessus : Jaycob Lachance amorcera la saison 2021 avec les Aigles Junior avant de déserter l’équipe pour l’Illinois. (Photo courtoisie ISQ.media – Christian Gingras)

Tel que mentionné précédemment, le jeune Lachance amorcera la saison 2021 avec les Aigles Junior avant de déserter l’équipe pour l’Illinois.

«Je m’étais fait approcher par plusieurs collèges depuis un an, mais pour ce qui est du Frontier College, c’était plus récent. Ils m’ont fait une offre et j’en ai ensuite parlé à mes parents et à mes coachs pour savoir si c’était une bonne option pour moi. Avec les autres collèges, c’était des pourparlers, mais je n’avais pas d’offres», confie celui qui étudiait en Sciences humaines au Collège Laflèche de Trois-Rivières.

Et qu’est-ce qui l’attend chez nos voisins du sud? Deux années d’études collégiales avant d’être éligible au repêchage amateur de la Ligue de baseball majeur. S’il n’est pas repêché, il pourra disputer quatre saisons supplémentaires du côté du baseball universitaire.

«Je vais prendre l’hiver pour m’entraîner à chaque jour. Je veux arriver là fin prêt à 100% pour mettre toutes les chances de mon côté et ne pas décevoir les coachs. Si je dis aux coachs que je peux arriver là avec une balle à 90 MPH, je veux arriver là avec une balle à 90MPH», ajoute-t-il.

La Ligue majeure de baseball comme objectif

Chose certaine, quitter le nid familial à l’âge de 18 ans ne vient pas affecter le jeune athlète.

«Je vais être loin de la famille, mais je suis habitué. Lorsque je jouais avec l’Académie de baseball U16 et U17, j’étais toujours parti alors je suis habitué. J’ai aussi été tout seul dans un camp de baseball en Floride, alors ce n’est pas un problème», témoigne celui qui entend étudier en Mécanique automobile.

«Je veux continuer de jouer mes deux positions parce que je veux jouer à tous les matchs. Cette année, j’ai joué presque tous les matchs parce que justement, lorsque je ne lançais pas, j’étais en défensive. Je veux continuer ça le plus longtemps possible même si je sais qu’un jour, je vais devoir faire un choix et ça va probablement être celui de devenir lanceur.»

Quelques Québécois ont réussi à se faire un chemin jusqu’à la Ligue de baseball majeur plus récemment, soit les Éric Gagné, Russell Martin, Phillippe Aumont, Jesen Therrien et Abraham Toro. Voilà une situation encourageante pour les jeunes joueurs de baseball.

«Le but ultime, c’est vraiment de jouer dans la MLB (Ligue de baseball majeur). On en voit des Québécois qui percent et c’est très motivant. Je côtoie aussi des amis qui ont joué dans les collèges américains et qui savent comment ça fonctionne. Ils m’ont déjà conseillé sur quoi faire et quoi ne pas faire», conclut-il.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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