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« Douce chaleur andalouse »… en commençant par la magnifique Málaga!

Voici le 1er d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Málaga, Espagne

Montréal, Québec - Málaga, Espagne, lundi et mardi, 28 et 29 avril 2014 — Et oui, nous avons réalisé ce voyage il y a déjà six ans… sans avoir le temps depuis de rédiger nos textes détaillés. Mais, « grâce » à la pandémie de la COVID-19 qui nous prive actuellement de tout voyage, nous avons ressorti nos vieux cartons… et nous profitons de l’occasion pour raconter notre superbe périple à quatre réalisé en avril, mai et juin 2014 avec nos amis Carole et Claude.

Notre pérégrination espagnole nous a menés de Málaga à Séville en passant par Marbella, Ronda, Nerja, Grenade et Cordoue en plus d’y aller d’une expédition dans les villages blancs des Alpujarras… Puis de Séville à Cadix avec des arrêts à Jaén et à Jerez de la Frontera et finalement de Cadix, toujours en Espagne, nous avons filé vers Faro, haut lieu de l’Algarve au Portugal, avant de finalement terminer notre longue virée de sept semaines dans la capitale portugaise, Lisbonne.

Amorçons donc notre récit du début… soit en commençant par le jour de notre départ de Montréal et de notre arrivée, la nuit suivante, à Málaga en Espagne, une ville située au centre d’une baie de la mer Méditerranée entourée de chaînes de montagnes. Wow!

Photo ci-dessus : De magnifiques « oiseaux du paradis »… fleurissent ici et là à Málaga… en toute liberté.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Enfin! C’est aujourd’hui le jour du grand départ pour notre longue aventure, une pérégrination de sept semaines en Espagne et au Portugal, laquelle nous avons baptisée « Douce chaleur andalouse »!

Cette « Douce chaleur andalouse » est le résultat d’une longue rêverie imaginée à quatre : Carole et Claude et Céline et moi.

Notre préparation a nécessité de titanesques recherches et de multiples rencontres : identification des villes à visiter, établissement du programme de visites, estimation des temps des séjours, recherche et réservation d’appartements, quête de moyens de transport optimal… réservation des vols aller et retour, etc.!

Mais le résultat de ce travail, un cahier de quelque 80 pages, nous permet d’envisager un voyage digne des plus beaux circuits culturels de Voyages Lambert, avec qui nos deux couples ont déjà pas mal voyagé!

C’est le bip sonore de notre réveille-matin qui nous sort des bras de Morphée à 7 heures ce lundi.

Enfin, nous avons droit à un ciel bleu et au soleil ce matin, une situation qui était devenue rarissime ces dernières semaines.

Les météorologues montréalais prévoient que le mercure grimpera à 12 degrés Celsius dans la métropole aujourd’hui… Ceux de Málaga en Espagne où nous débarquerons cette nuit estiment, quant à eux, que le mercure touchera chez eux les 25 degrés!

Pour nous, le départ est le signal d’une pause dans toutes les péripéties et le stress liés aux travaux de rénovation que nous avons entrepris à la maison, travaux qui se poursuivront durant notre absence et qui ne se termineront qu’après notre retour!

Malgré toutes nos occupations, Céline a trouvé le temps de préparer nos valises que nous bouclons peu avant midi.

C’est en taxi que nous nous rendrons à l’aéroport. Notre réservation est pour 15 heures, mais notre chauffeur est dans notre entrée de garage à 14 h 55… pas de problème nous sommes prêts.

Nous quittons Laval. Ça roule vite, il n’y a pas beaucoup de circulation et surtout aucun bouchon. Nous arrivons à l’aéroport à 15 h 22… au terme d’une course au coût de 66 $.

Comme à notre habitude, nous arrivons beaucoup trop tôt, notre avion d’Air Transat ne devant s’arracher du sol qu’à 19 h 50.

Hier soir, nous avons tenté de nous enregistrer… sans succès. Ça ne fonctionnait pas sur le site Internet de Transat.

Étant donné qu’il y a peu de voyageurs aux comptoirs d’Air Transat, nous décidons de nous enregistrer dès maintenant. En fait, nous sommes les deuxièmes dans la ligne… et, à 16 heures, tout est réglé.

Aéroport Trudeau, Montréal, Québec

Photo ci-dessus : Voilà, Céline est rassurée. Nous sommes enregistrés, et nos bagages sont en route pour les soutes de l’appareil.

Carole et Claude arrivent à 16 h 30 et ils prennent leur rang dans la file qui depuis que nous l’avons quittée s’est longuement étirée… résultat d’un problème technique avec le système informatique au comptoir d’enregistrement.

Finalement, la patience de nos amis sera mise à rude épreuve… car ce n’est que deux heures plus tard que leur tour arrivera.

Par la suite toutefois, nous passons, tous les quatre, rapidement les contrôles de sécurité.

Claude et Carole nous invitent à prendre un apéro au « Salon VIP » de la Banque Nationale, un avantage que leur procure leur carte de crédit! Coupes de vin rouge pour Carole et Claude, vin blanc pour Céline et bière pour moi, le tout accompagné de quelques crudités et de canapés.

C’est fort agréable, mais nous ne pouvons nous éterniser, car nous devons être à notre porte d’embarquement, la porte 59, pour 19 h 25.

D’ailleurs, à peine arrivés à la porte, nous grimpons dans l’appareil, un Airbus 330 qui a été rénové tout récemment, semble-t-il. Il y a maintenant des écrans de télévision individuels à chaque siège et de beaux fauteuils en cuirette bleue.

Aéroport Trudeau, Montréal, Québec

Aéroport Trudeau, Montréal, Québec

Photos ci-dessus : Nous voilà tous les quatre bien installés à nos sièges peu avant que l’appareil ne prenne son envol.

Lorsque l’avion s’arrache du sol à 20 heures, nous constatons que le vol n’est pas complet.

Dès l’altitude de croisière atteinte, on nous sert une boisson : eau, boissons gazeuses ou jus… pour un alcool, il faut payer.

Nos sièges sont 25A et 25C, Carole et Claude sont près de nous au cœur de la rangée 26.

Le souper est servi vers 22 heures. Au menu : poulet Cacciatore, pâtes ou bœuf bourguignon.

Comme c’est souvent le cas pour nous en avion, à notre tour, il ne reste plus de poulet… que du bœuf ou des pâtes. Nous optons donc pour le bœuf… trois petits morceaux de viande avec quelques carottes et des pommes de terre, un petit pain tout froid et une salade de couscous… avec une « Madeleine » pour dessert!

Nous agrémentons le tout d’un mini verre de vin blanc et d’un « Seven Up ».

Puis, nous tentons de dormir un peu… sans trop trop de succès. À 1 h 30 du matin, heure de Montréal, on nous sert un petit-déjeuner continental… alors que nous avons la chance d’assister à un magnifique lever de soleil!

Bienvenido a Málaga
L’avion se pose sur la piste d’atterrissage de l’aéroport Málaga-Costa del Sol avec dix minutes d’avance sur l’horaire, à 8 h 55, heure locale. Pour nous, il est 2 h 55… de la nuit.

Le soleil brille de tous ses feux et le pilote de l’appareil nous indique que la température actuelle à l’extérieur est de 20 degrés Celsius.

Nous récupérons rapidement nos valises et passons tout aussi prestement les douanes, puis nous partons à la rencontre de notre chauffeur, Paco, qui nous attend avec une affiche au nom de Carole, puisque c’est elle qui a réservé pour ce service.

Il est à peine 9 h 40 lorsque nous quittons le terminal 2 de l’aéroport, terminal portant le nom d’un des plus illustres citoyens de Málaga, « Pablo Ruiz Picasso ». Nous filons vers le centre de la ville, là où est situé l’appartement que nous avons loué pour sept nuits.

Tout au long du trajet, notre chauffeur joue les guides touristiques!

« Málaga est une ville d’un peu moins de 600 000 habitants », nous dit-il.

Déjà, nous avions lu que Málaga était la sixième plus grande ville d’Espagne, la deuxième de l’Andalousie et la 46e en Europe!

« La mer est au Sud, tandis qu’au Nord c’est la montagne. À l’Ouest, la route nous amène à Gibraltar! Par contre, si l’on file vers l’Est on se retrouve à Grenade! »

« Il y a beaucoup de retraités venant du nord de l’Espagne qui se sont installés ici. »

« Deux lignes de métro sont actuellement en construction. La mise en service est prévue pour très bientôt. »

« Si vous devez prendre l’autobus, le coût d’un passage est de 1,30 €… que vous devez remettre directement au chauffeur. »

Nous prenons une autoroute et traversons deux villes banlieues, une première dont les édifices d’habitation datent des années 1990, une deuxième dont les hauts immeubles ont été construits au tournant des années 1960, nous informe Paco.

Notre guide attire notre attention sur l’Université de Málaga, le palais de l’Exposition, le palais de Justice, etc.

Il y a de beaux bougainvilliers en fleurs en bordure de route.

Paco, nous indique le commissariat de police et nous informe qu’à Málaga il y a trois corps de police : le municipal, le national et le militaire!

Nous roulons maintenant sur une très belle avenue, c’est l’avenida de Andalucía.

« Nous sommes dans la nouvelle ville », fait remarquer Paco. Il y a de beaux et larges trottoirs, des magasins de grandes marques et des édifices bien entretenus.

Il y a de nombreux palmiers… de différentes sortes.

Nous passons devant une station de bus… C’est probablement de là que nous partirons en expédition pour Marbella, Ronda et Nerja!

« Voici le “Centre commercial Eroski”… Il est situé près de votre appartement », lance notre guide. En fait, Eroski est un hypermarché qui prend place dans le centre commercial dont le véritable nom est Centro Comercial Larios Centro.

Nous apercevons une bâtisse de plusieurs étages, qui affiche un style résolument Gaudí… Et nos recherches en vue de la rédaction de ce texte nous apprendront que l’immeuble se nomme justement « Edificio Gaudí, Málaga »!

Edificio Gaudí, Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : L’Edificio Gaudí de Málaga a été construit en 1977 par l’architecte Antonio García Garrido (1931- ), lui qui est natif de Málaga. L’immeuble commercial est haut de 48 mètres compte 15 étages.

Puis, un autre magasin, lui que nous connaissons bien, El Corte Inglés, la plus importante chaîne espagnole et européenne de grands magasins… et lui aussi tout près de l’appartement.

Nous passons devant une église Saint-Pierre, « la Iglesia de San Pedro », précise notre guide-chauffeur, puis devant l’édifice de la poste, Correos de España, qui nous apparaît abandonné!

Notre chauffeur engage son véhicule sur la rue Alameda de Colon… qui est très animée.

Nous apercevons le port… et un magnifique jacaranda tout en fleurs!

Jacaranda, Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : L’Espagne est le pays des jacarandas en fleurs! Lors de notre premier voyage ici, en 2005, nous en avions vu d’immenses à Séville.

« La cathédrale de Málaga et un peu plus loin… tout comme la Playa de La Malagueta », ajoute-t-il. « Ici, il y a beaucoup d’espaces verts, des fleurs et des jardins. »

« Le musée Picasso est situé près de la cathédrale. Ce musée tout comme l’Alcazaba sont des endroits qu’il faut absolument visiter à Málaga. »

Notre chauffeur nous indique une belle bâtisse et mentionne qu’il s’agit de l’Hôtel de Ville.

Nous roulons maintenant sur l’Alameda Principal. « C’est une avenue importante, un véritable jardin public. Elle est l’une des principales artères du centre-ville et était, jusqu’à l’ouverture de la calle Larios, le centre de la vie sociale de Málaga ».

Nous avons déjà hâte de marcher dans toutes ces belles rues animées!

Nous passons devant le « Jardin botanique » et nous voyons plusieurs ponts qui traversent une rivière sèche.

Tout juste avant d’arriver à notre appartement, nous croisons une « FNAC », une chaîne française de magasins spécialisée dans la distribution de produits culturels (musique, littérature, cinéma, jeu vidéo) que nous avons découvert à Paris. Tout près, il y a une petite épicerie Lidl, une entreprise de distribution alimentaire allemande que nous avons également visité à plusieurs reprises en France.

Nous arrivons sur la calle Esperanto, là où est situé l’appartement que nous avons loué.

Notre appartement à Málaga
Nous remercions notre chauffeur pour cet intéressant tour de ville et lui remettons un généreux pourboire.

Il est 10 h 35… Victor, le fils du propriétaire, nous accueille.

Notre lieu de résidence pour les sept prochains jours est situé au deuxième étage. C’est un bel appartement de trois chambres, très moderne.

Nous y allons d’un tour du propriétaire… alors que Victor nous présente le mode de fonctionnement des appareils.

Nous payons le solde de la location. Nous devions laisser un dépôt de garantie de 200 €… mais Victor ne le demande pas. Certainement parce que nous affichons des bouilles honnêtes!

Málaga, Espagne

Málaga, Espagne

Málaga, Espagne

Photos ci-dessus : Notre petit coin salon.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : La cuisinette.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Notre chambre.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Céline prend la pose sur la « terrasse » de notre appartement à Málaga.

Nous déposons nos bagages dans nos chambres respectives, dressons rapidement une courte liste d’épicerie en fonction de ce ce qu’il reste dans l’appartement et à midi nous repartons.

Nos premières découvertes à Málaga
Nous nous mettons à la recherche d’un restaurant, car nous avons faim… et nous avons bien l’impression que nous ne souperons pas en raison de la fatigue et du décalage horaire… il est bien plus probable que nous dormirons tôt!

Une première terrasse se pointe devant nous… »El Despachito de Gloria »… mais on ne sert pas de « déjeuner » avant 13 heures… Nous devrons nous adapter au mode de vie des Espagnols!

Carole et Claude s’arrêtent dans un magasin « Orange » pour faire l’achat d’une carte SIM pour leur téléphone.

À leur sortie, nous nous retrouvons sur l’Alameda Principal, celle sur laquelle nous avons roulé en taxi. Il y a un large trottoir et une piste cyclable bien aménagée.

Nous entrons finalement dans un petit resto au menu entièrement en espagnol… alors que le serveur ne parle que la langue de Cervantes. Il est temps pour moi de mettre en pratique mes cours d’espagnol!

Ça fonctionne bien pour commander. Notre premier repas andalou est excellent!

Nous repartons à 14 h 20 et nous nous dirigeons vers le paseo del Parque, le premier lieu de visite inscrit à notre programme!

Málaga, Espagne
Photo ci-dessus : De magnifiques « oiseaux du paradis »… devant la porte d’un fleuriste! Ici, cette superbe fleur est partout!

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Et de très hauts palmiers dont la frondaison se découpe dans un ciel céruléen!

Málaga, Espagne

Málaga, Espagne

Photos ci-dessus : Un premier monument en Espagne… celui de Tiburcio Arnaiz Muñoz (1865-1926), un missionnaire jésuite ayant œuvré à Málaga.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Partout où nous regardons, il y a des fleurs!

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Nous empruntons un pont qui nous permet de traverser une rivière asséchée.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Évidemment, les balcons des maisons sont fleuris.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Un superbe lampadaire de rue.

Nous constatons qu’il y a plusieurs immeubles affichant des logements à louer.

Nous nous arrêtons quelques minutes devant un autre monument, celui-ci érigé à la mémoire du marquis de Larios. Le monument, qui est très haut, est entouré d’arbres taillés tout en fleur rose vif.

Málaga, Espagne

Málaga, Espagne

Málaga, Espagne

Málaga, Espagne

Photos ci-dessus : Ce monument honore la mémoire de Manuel Domingo Larios, deuxième marquis de Larios. Il aura été le promoteur de la rue la plus importante de la ville… une rue qui d’ailleurs porte son nom depuis 1899, année où la municipalité de Málaga fit ériger ce monument en son honneur.

Le monument a été réalisé par le sculpteur espagnol Mariano Benlliure (1862-1947). Il est en bronze et repose sur grand piédestal en marbre. Outre la statue de Larios, on retrouve deux autres personnages : un homme symbolisant le travail et une femme portant un enfant en offrande, et ce, pour illustrer la charité.

La statue de Larios a sa petite histoire bien particulière :

« Le 14 avril 1931, avec la chute de la monarchie et la proclamation de la Seconde République en Espagne, des membres du mouvement révolutionnaire détruisent la statue que la ville de Malaga avait fait ériger en l’honneur de Larios!

La statue du marquis fut jetée à la mer et remplacée par la statue d’un travailleur anonyme, connue sous le nom “d’Allégorie du travail”, car les travailleurs étaient considérés comme les vrais constructeurs de la rue Larios.

Enfin, après la fin de la guerre civile, la statue a été récupérée au fond de la mer et a été retournée à sa place d’origine! »

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Tout près du monument à Manuel Domingo marques de Larios… un bel arrangement de pétunias!

Nous entrons dans un centre d’informations touristiques. Nous souhaitons acheter nos Malaga Card, un laissez-passer qui devait nous offrir des accès gratuits dans plusieurs musées et des réductions dans les restaurants.

Mais, on semble nous dire que la Malaga Card n’existe plus! Nous verrons dans les prochains jours!

Málaga, Espagne

Málaga, Espagne

Photos ci-dessus : La vue sur l’avenida est superbe.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Une placette est en restauration… devant un bâtiment situé derrière un portail monumental.

Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Des immeubles modernes cohabitent avec des bâtisses historiques.

À venir
Poursuite de notre première promenade dans la superbe ville de Málaga... traversant, d'un bout à l'autre, le paseo del Parque, et ce, malgré la fatigue et la chaleur.

Paseo del Parque, Málaga, Espagne

Photo ci-dessus : Au coeur du paseo del Parque, une sculpture-fontaine intitulée la « Nínfa de la Caracola » nous présente une une nymphe érigée sur son piédestal.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse

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