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La maison de « L’Amant » de Marguerite Duras, le marché de Sa Đéc et un temple caodaïste!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 28e d’une longue série de reportages relatifs à notre périple au Vietnam et au Cambodge, un voyage réalisé en novembre 2019

Marchande de poissons, Sa Đéc, Vietnam

Sa Đéc — fleuve Mékong, Vietnam, vendredi 15 novembre 2019 — Les excursions prévues au cours de notre croisière « Au fil du Mékong », se réalisent en tout au plus trois heures, de sorte que nous revenons sur le « Mékong Prestige » pour le repas du midi.

Après notre promenade dans le village de Cải Bè ce matin, puis notre dîner sur le bateau, nous reprenons la navette en milieu d’après-midi, cette fois-ci en direction du village de Sa Đéc.

D’entrée de jeu, nous nous rendrons à la maison de Huynh Thuy Le, celle du « Chinois » évoqué dans le roman « L’Amant » de Marguerite Duras… où il n’y a que très peu à voir.

Suivra une promenade sur une étroite rue où les commerçants ont installé leurs étals des deux côtés de la rue offrant à la vente toutes sortes d’articles en plus des fruits, des légumes, des poissons, des viandes et même des repas prêts à manger. Là, tout un chacun immobilise son véhicule pour procéder à ses achats!

Finalement, nous nous rendrons à un temple où nous entendrons parler pour la première fois du caodaïsme!

Photo ci-dessus : Une commerçante vietnamienne offre ses poissons à la vente… bien installée en bordure de rue à Sa Đéc!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Après notre dîner-buffet à la salle à manger du Mékong Prestige, nous prenons quelques minutes pour jeter un coup d’œil à nos courriels… au cas où il y aurait urgence.

Puis nous revenons à la cabine et nous nous préparerons pour l’excursion de l’après-midi.

À 14 h 30, nous nous rendons au pont numéro 1 pour l’embarquement sur la navette.

Comme ce matin, nous récupérons nos cartes d’embarquement et un gilet de sauvetage.

Notre guide pour la section « Vietnam » de notre croisière sur le Mékong, Hoy, nous informe que nous allons naviguer encore une fois sur le Mékong, mais cette fois-ci en direction de la ville de Sa Đéc où nous nous promènerons dans le marché, nous verrons la maison du Chinois, celle où résidait le personnage éponyme du roman l’Amant de Marguerite Duras, et nous visiterons un temple caodaïste.

« Sa Đéc est une ville charmante », ajoute-t-il. « La romancière Marguerite Duras et sa famille y ont vécu entre 1928 et 1932. »

Tout autour de la navette, nous constatons la présence de très nombreuses jacinthes d’eau qui flottent sur le Mékong.

Fleuve Mékong, Cải Bè, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : De jacinthes d’eau en grande quantité… que l’on semble engranger ici!

« Le Mékong, mentionne notre guide, a neuf bras et des milliers d’affluents… sa profondeur varie selon les endroits. »

En raison de ses neuf bras, le Mékong est parfois surnommé le « fleuve des neuf dragons »!

« La longueur exacte du Mékong, peut-on lire sur Wikipédia, est inconnue! Les géographes pensent que le fleuve coule sur une distance se situant entre 4 350 et 4 909 km, et ce, en raison de l’existence de plusieurs affluents dans un environnement d’accès difficile. »

Wow! 4 900 km, c’est presque aussi long que le Canada, d’un océan à l’autre (5 514 km)!

Hoy nous explique qu’il y a deux marées par jour sur le fleuve et que la montée des eaux s’élève entre un et trois mètres.

« L’eau de la mer de Chine peut s’avancer dans le Mékong sur une distance pouvant aller jusqu’à 40 ou 45 km. Une situation causant des dégâts importants aux cultures en raison de la présence de sel dans les eaux de la mer. Cela bouleverse passablement la vie des riverains.

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Nous croisons une barge transportant des écorces de riz. Hoy mentionne qu’il a beau être plein à ras bord, il n’est pas très lourd!

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Lorsqu’il n’y a pas de maisons en bordure du Mékong, la végétation est luxuriante.

“L’eau du Mékong n’est évidemment pas potable. L’eau potable doit être achetée, ce qui est plus difficile sur des îles isolées, où l’eau est donc dispendieuse.”

“Certains en boiront tout de même! Il faut préciser, ajoute Hoy en souriant, que l’estomac des habitants d’ici est en béton armé… Tout comme les nouvelles maisons qui remplacent, petit à petit, celles en bois sur pilotis qui ne sont pas très solides.”

Notre guide souligne que les gens accumulent des réserves d’eau de pluie près de leurs maisons et dans leurs jardins, mais que cette opération est plus compliquée en période de sécheresse.

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : La transformation des maisons de bois et de tôles sur pilotis en maison en béton ne semble pas avoir encore commencé sur les berges du Mékong que nous longeons.

Nous descendons à terre à 14 h 40.

Fleuve Mékong, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Quelques minutes après nous, c’est au tour du groupe “Vert” du Mékong Prestige de se préparer à accoster.

Selon l’encyclopédie libre Wikipédia, la ville de Sa Đéc compterait sur une population d’environ 215 000 habitants!

Nous marchons sur la rue Nguyễn Huệ, lui qui fut empereur du Vietnam de 1788 à 1792. C’est une rue aux très nombreuses boutiques.

La “Maison du Chinois”, la maison de l’amant de Marguerite Duras
Nous arrivons devant la maison du riche Chinois devenu l’amant de Marguerite Duras dans son roman éponyme. Elle a été classée “site historique national” par les autorités vietnamiennes en 2010.

Maison du Chinois, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : La mythique maison du Chinois du roman “L’Amant” de Margueritte Duras. Elle a été construite en 1895 dans un mélange de style français, chinois et vietnamien.

Avant d’y entrer, notre guide nous mentionne que ce n’est pas la maison qui a été utilisée comme “Maison du Chinois” dans le film de 1992 “L’Amant” réalisé par Jean-Jacques Annaud.

“À l’époque, précise Hoy, la maison était occupée par la police et il était interdit de la prendre en photo… encore moins d’y filmer. Annaud a utilisé une maison située à 200 km de Saïgon.”

“Le film de Jean-Jacques Annaud dans sa version originale a longtemps été interdit au Vietnam. Aujourd’hui encore, seule une version censurée des scènes les plus érotiques est disponible.”

“De plus, Marguerite Duras n’est jamais venue dans cette maison, nous dit-il, car c’était interdit pour elle qui n’était pas du même milieu que son amant ‘Le Chinois’. ”

“La mère de l’auteure à succès était institutrice dans une école. Sa vie et celle de sa famille ont changé du tout au tout après la mort du père de Duras en 1921, puisque la famille a été dans l’obligation de retourner vivre en France.”

“En 1924, la famille est revenue en Indochine et s’est installée au Cambodge avant de revenir au Vietnam, notamment à Sa Đéc, puis à Saïgon.”

“Des années plus tard, Marguerite Duras est revenue en Indochine, mais pas à Sa Đéc.”

Nous entrons.

On nous sert du thé de feuille de lotus accompagné d’un genre de croustille au gingembre. C’est très fort.

Nous nous assoyons dans une pièce décorée de photos du film “L’Amant”.

Une guide francophone de la maison nous parle de Marguerite Duras.

Maison du Chinois, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Notre guide francophone dans la Maison du Chinois!

“Marguerite Duras, de son vrai nom Marguerite Donnadieu, est née en 1914 tout près de Saïgon et est morte à Paris en 1996.”

“Marguerite Duras ne venait jamais dans cette maison”, raconte la guide.

“M. L’Amant (1906-1972) a rencontré Marguerite Duras par hasard, sur le bac. Leur histoire d’amour a commencé à Saïgon et non ici à Sa Đéc”.

“Le père de l’Amant, un riche homme d’affaires chinois, avait déjà choisi une femme, aussi riche que lui, ‘asiatique’, pour son fils.”

“Dans le film de monsieur Annaud, ‘Le Chinois’ a 32 ans, alors qu’en réalité il en avait 23.”

Maison du Chinois, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Une photo de Jane March, l’actrice jouant le rôle de Marguerite Duras dans le film “L’Amant”!

“L’épouse du Chinois a pris la direction des États-Unis à la mort de son mari, et elle y est décédée.”

“Le couple a eu cinq enfants. Ils ont fait leurs études en France. Quatre d’entre eux vivent aux États-Unis, et l’autre en France.

“L’Amant”, qui a remporté le prix Gongourt en 1984, a été traduit en une vingtaine de langues, dont le vietnamien. Mais, du moins au Vietnam, le film de Jean-Jacques Annaud a été de beaucoup plus populaire que le livre. »

« En 1975, la maison du Chinois a été reprise par l’État qui y a installé la police, et ce, jusqu’en 2007. »

Notre guide nous amène voir les deux pièces de la maison.

« À l’époque, il y avait quatre pièces, aujourd’hui, il n’y en a plus que deux. »

Tout ce qui reste de l’époque est un autel des ancêtres chinois en bois, une vaste table basse incrustée de nacre et le carrelage.

« On peut y dormir sur réservation », lance notre guide! « Dans ce cas, une télévision est installée dans la chambre et on peut y regarder le film l’Amant… celui qui est censuré! »

Puis, notre guide nous amène à la boutique-souvenir.

Les groupes de touristes se suivent à la queue-leu-leu. Une petite mine d’or cette maison où il n’y a pourtant pas grand-chose à voir.

Une rue de Sa Đéc transformée en marché
Nous sortons et marchons sur une rue où prend place le marché local.

Il y a foule : de nombreux piétons, quelques autos, des camions, des bicyclettes et un très grand nombre de motocyclettes.

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : Sur la rue du marché de Sa Đéc, on vend de tout.

C’est congestionné, car il y a des étals des deux côtés de la rue et que de nombreux locaux, sur leurs motos pour la plupart, s’arrêtent pour faire leurs emplettes

La congestion fait en sorte que nous respirons tout ce qui sort des tuyaux d’échappement des motos… Nous sommes pris en sandwich entre les motos qui bloquent le passage et les piétons qui n’avancent plus. Nous aurions vraiment eu besoin d’un masque.

Céline a la nausée.

Et comme si de respirer la pollution n’était pas suffisant, Hoy nous indique un étal présentant de « superbes » filets de rats! Une dame en moto est d’ailleurs à s’en choisir quelques-uns! Souper gastronomique en vue!

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : Des beaux filets de « rats » et des mets prêts à consommer.

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : Un petit fruit que nous ne connaissons pas... mais qu'une de nos compagnes de voyage, Gisèle, connait : "Ce fruit est une noix de béthel  et cette grappe que l’on décore d’une étiquette rouge et dorée sera offerte lors de la célébration d’un mariage" . Un grand merci pour l'information.

Marché public, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Un étal de petits balais.

Nous continuons, puis prenons une autre rue où cette fois-ci il y a un trottoir bordé de magasins. Les commerçants ici ne sont pas dans la rue. Nous nous éloignons du marché avec plaisir.

Nous constatons alors une situation assez étonnante : deux de nos compagnons de voyage s’achètent chacun une valise! Un retour avec deux valises et un bagage à main… Le transport à l’aéroport ne sera pas une sinécure pour eux!

Puis, en empruntant une rue transversale, nous filons vers le quai d’embarquement et nous regrimpons dans la navette.

Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Le canal qui traverse la ville de Sa Đéc offre un beau panorama.

Un temple caodaïste
Le trajet pour nous rendre au temple caodaïste est court. Nous descendons cinq minutes plus tard, devant l’édifice… dont la façade est très colorée.

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Le temple caodaïste de Sa Đéc est très coloré… du jaune pâle avec des accents bleu ciel, du rouge et du vert!

Lors de nos lectures préparatoires au voyage nous avions lu dans le guide « Vietnam » du National Geographic ce qui suit sur le caodaïsme, une religion dont nous n’avions jamais entendu parler :

« En 1926, Ngô Văn Chiêu, un fonctionnaire mystique s’installa près de Tây Ninh (sud du Vietnam) avec 300 disciples et fonda le caodaïsme, une religion unique élaborée en associant au mélange traditionnel de bouddhisme, de taôisme et du culte des ancêtres propre au Vietnam et des éléments de christianisme et d’autres religions. »

En fait, ce que nous avons compris de nos lectures est que ce mouvement considère que toutes les grandes croyances du monde détiennent une part de vérité divine.

Par ailleurs, l’encyclopédie libre Wikipédia mentionne que : « Cette religion fut reconnue en 1926 par les autorités coloniales de l’Indochine française et regrouperait au début du XXIe siècle plus de cinq millions d’adeptes! »

Aujourd’hui, le caodaïsme constitue la troisième religion du Vietnam, après le bouddhisme et le christianisme.

Devant l’édifice, Hoy mentionne que caodaï signifie « Suprême palais ».

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : Le temple affiche une belle grille colorée et des colonnes ouvragées.

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : L’édifice est surmontée de deux tours particulièrement hautes, comme celle-ci.

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : Une autre grille affiche des sculptures de fleurs de lotus!

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : La végétation autour du temple présente de belles petites fleurs.

« Cette religion fondée à l’époque des Français, en 1926, est aujourd’hui une religion locale, pratiquée surtout dans le delta du Mékong. »

Nous entrons… après nous être déchaussés.

C’est très joli. Très coloré, plusieurs objets décoratifs.

L’autel principal est encadré par des rideaux bleus… éclairés! Un genre de retable affiche un œil entouré de 16 rayons. Au-dessus, une sculpture présente quatre personnages : Bouddha, Lao Tseu, Jésus et Confucius.

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : L’autel principal présente une foule de symboles propres à la religion caodaïste.

« L’œil, souligne notre guide, est le symbole représentant le divin. »

« Il est entouré de 16 rayons, neuf au-dessus et sept en dessous.

« Les sept du bas, nous explique Hoy, se réfèrent aux caractères humains représentant la joie, l’amour et la béatitude, trois bons caractères. Les quatre autres sont associés à de mauvais caractères : la jalousie, la haine, la colère et la tristesse. »

« La hiérarchie de cette église est proche de celle du catholicisme alors qu’on retrouve le pape, le cardinal, l’évêque, le prêtre… plus un mélange d’autres dirigeants provenant de trois religions : bouddhisme, le taôisme et le confucianisme. »

« Comme dans le bouddhisme, la place des offrandes est importante. »

« C’est un mélange de religions qui s’associent aussi aux arts, à la politique, à la littérature et à la science. »

Hoy, souligne qu’ici c’est un petit temple, par rapport à celui que l’on retrouve à Tay Ninh… situé à environ 100 km au nord de Hô Chi Minh-Ville.

« Un office est célébré chaque jour à midi. Les fidèles portent la tunique blanche, tandis que les chefs portent une tunique de couleurs. »

Hoy nous indique une sorte de jubé à l’étage. « De jeunes filles occupent cette passerelle et chantent lors des offices », ajoute-t-il.

Nous avons retrouvé une description assez précise de cette cérémonie sur le site Internet de « Grands Reportages »… Voici un extrait :

« À 12 heures précises, une cloche sonne le début de la messe. Croyants vêtus de blanc, cardinaux, prêtres et diacres en robe mandarinale colorée entrent en silence et en procession dans la longue nef. À l’étage, quelques musiciens — deux violons traditionnels et des percussions — accompagnent le chœur qui reprend une litanie récursive. Assis en tailleur, les adeptes prient en direction de l’imposant globe du “Très Haut” placé au fond de la nef. Représentant le “Grand Maître”, cette sphère bleue monumentale constellée d’étoiles et de nuages rappelle un globe oculaire et semble fendre la foule de son iris impassible. »

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : À l’entrée du temple, il y a cette statue de guerrier… comme nous en avons vu plusieurs dans les temples bouddhistes que nous avons visités depuis notre arrivée au Vietnam.

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Une table d’offrandes… également comme dans les temples bouddhistes.

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photos ci-dessus : Des médaillons en céramique décorent le plafond.

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Les colonnes sont superbement décorées. Un beau vert pâle avec des motifs de fleurs.

Des animaux, dont la grue, le phénix, le flamand rose et la tortue sont également présents pour représenter la beauté, la renaissance, le divin!

On peut voir le dragon pour intelligence et la licorne pour prospérité.

Un des sites Internet expliquant le précepte de la religion caodaïste précise que : « Dans chaque temple caodaïste, afin de mettre l’accent sur un objectif d’unité au sein de la religion, on place une représentation du “Divin Contrat du troisième pardon universel de Dieu”.

Ce contrat passé entre le Ciel et la Terre est écrit et présenté à l’humanité par les Vénérables Saints, Victor Hugo, Sun Yat Sen et Trang Trinh Nguyen Binh Khiem…

Leur mission étant de guider l’humanité dans la voie de la Troisième Amnistie. Le contrat est écrit en français : “Dieu et Humanité, Amour et Justice” et en mandarin : “Tian Shang Tian Xia Bo Ai Gong Ping”. »

Et nous avons retrouvé cette représentation dans le temple où nous nous trouvons :

Temple caodaïste, Sa Đéc, Vietnam

Photo ci-dessus : Dans l’ordre habituel : les trois grands saints du caodaïsme Sun-Yat-Sen (1866-1925), Victor Hugo (1802-1885) et Nguyen Binh Khiem (1492-1587). Ils sont représentés inscrivant les mots « Dieu et Humanité, Amour et Justice » en français et en mandarin.

Nous sortons et il est 16 h 35 lorsque nous rembarquons dans la navette.

De retour sur le Mékong Prestige
Un trajet d’une trentaine de minutes nous ramène au Mékong Prestige où on nous reçoit de nouveau avec une débarbouillette humide et un verre de jus de canneberges. C’est très apprécié, car il a fait très chaud cet après-midi. Nous remettons nos cartes d’embarquement.

Fleuve Mékong, Vietnam

Fleuve Mékong, Vietnam

Fleuve Mékong, Vietnam

Photos ci-dessus : Le soleil se couche tôt sur le Mékong… je tente, sans grands succès, quelques photos du balcon de notre cabine.

À 18 h 45 nous montons au « salon panorama » pour la séance quotidienne d’informations et pour déguster le cocktail du jour, qui ce soir est un mélange d’alcool et de coca.

Le cocktail est servi dans de grandes flûtes posées sur un cabaret… que le serveur échappe en voulant m’en donner un!

La responsable de « Rivage du Monde » nous présente le programme de visites de demain matin, puisqu’en après-midi nous demeurons sur le bateau… histoire de nous soumettre aux formalités de passage à la frontière cambodgienne!

Au menu du repas de ce soir… côtes de porc!

Au terme du souper nous regagnons notre cabine, trop fatigués pour assister à la présentation du film « L’amant » au salon panorama, une représentation prévue pour 115 minutes!

À suivre
Visite du village de Tân Châu… commençant par une longue promenade en cyclo-tire, suivie d’une visite guidée d’une fabrique de soie et de nattes.

Tân Châu, Vietnam

Photo ci-dessus : Céline s’installe sur son cyclo-tire… qui l’amènera à une fabrique de soie!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple au Vietnam et au Cambodge, cliquez sur le lien suivant : Vietnam

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