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En route pour un tout premier périple sur le continent asiatique : le Vietnam, puis le Cambodge!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 1er d’une longue série de reportages relatifs à notre périple au Vietnam et au Cambodge, un voyage réalisé en novembre 2019

Mirabel, Québec - Doha, Qatar - Hanoï, Vietnam, 1er, 2 et 3 novembre 2019 -Finalement, après des années d’hésitations, nous partons à la découverte d’une petite partie du continent asiatique. Nous quittons le Québec aujourd’hui à destination d’Hanoï au Vietnam pour amorcer un périple qui nous permettra de découvrir ce pays, du nord au sud, puis le Cambodge, de sa frontière vietnamienne jusqu’au magnifique site d’Angkor, cette dernière partie du périple étant réalisée en croisière sur le fleuve Mékong!

Nos inquiétudes à nous rendre en Asie sont nombreuses, et même si nous partons avec un groupe de Voyages Lambert, plusieurs demeurent, comme la qualité de la nourriture, les conditions hygiéniques générales et les très grandes différences entre nos cultures! Mais, notre désir d’apprendre à connaître ces cultures l’a emporté… et, c’est bien conscients que nous allons devoir nous adapter, que nous partons.

Notre voyage sera d’ailleurs un véritable « Big Bang » culturel! Tout, mais vraiment tout en Asie nous aura demandé effectivement de nous adapter : la nourriture, les règles d’hygiène, la pollution, le respect de la planète, l’architecture, la religion, les superstitions, l’art… tout est totalement différent de ce que nous étions habitués de découvrir au cours de nos expéditions passées.

Laissez-nous vous raconter!

Photo ci-dessus : Partout dans les petites rues du centre d’Hanoï au Vietnam, des étals comme celui-ci sont tenus par des locaux.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Mirabel, vendredi 1er novembre 2019 - Un départ dans le noir
Aucun réveille-matin en fonction ce matin…

Étant donné que nous ne dormirons pas dans un vrai lit au cours des 36 prochaines heures, nous souhaitons profiter de notre confortable plumard le plus longtemps possible!

En effet, notre trajet vers Hanoï est particulièrement long! Départ de Montréal-Trudeau ce soir à 21 heures pour un premier vol d’un peu plus de 12 heures qui nous mènera à Doha au Qatar. Puis, après une attende de plus de 5 heures à l’aéroport, nous sauterons dans un autre vol qui lui nécessitera plus de 6 heures pour permettre à l’appareil de Qatar Airways de se poser sur la piste d’atterrissage de l’aéroport de la capitale du Vietnam, Hanoï…

Et dès notre arrivée, comme c’est pratiquement toujours le cas avec Voyages Lambert, la journée de visites commence!

Donc ce n’est qu’à 9 h 30 que nous nous arrachons à notre lit. La température dans les Laurentides est nuageuse ce matin… avec de forts vents!

Dès notre petit-déjeuner terminé, nous réservons un taxi pour nous rendre à l’aéroport en fin d’après-midi. Nous demandons l’arrivée de la voiture taxi pour 17 heures.

Puis, dès que je repose le combiné du téléphone, tout se tait dans l’appartement… comme si cette dernière formalité réglée, le temps prenait une pause!

Mais ce n’est pas le temps qui s’arrête, c’est plutôt l’alimentation électrique. Une panne de courant qui arrive à un bien mauvais moment… et qui nous privera de courant pour le reste de la journée!

Mais cette situation ne nous empêche en rien de poursuivre la préparation de nos valises.

Mirabel, Québec

Photo ci-dessus : Même sans électricité, Céline continue à choisir les vêtements qu’elle souhaite apporter en voyage.

Cette tranquillité dans l’appartement, nous incite même à y aller d’une petite sieste entre 12 h 30 et 13 h 15, histoire, pour Céline, toujours inquiète lors d’un départ en voyage, de relaxer un peu.

Mais, la panne de courant nous a empêchés de nous doucher ce matin. Pas question de partir pour un trajet de 36 heures sans nous rafraîchir. Nous nous rendons donc chez notre fils, à Blainville, où Hydro-Québec continue de fournir l’électricité… du moins pour le moment.

De retour à la maison, nous dînons… un repas froid évidemment.

Puis, nous terminons les bagages contre vent et marée… maintenant à la noirceur!

Toujours sans électricité, à 16 h 50, nous décidons de descendre pour attendre notre taxi. Évidemment, l’ascenseur ne fonctionne pas, il nous faut donc descendre les quatre étages nous menant au garage… chargés comme des mulets!

Notre voiture taxi arrive à l’heure prévue, 17 h. Le trajet s’effectue sans encombre et nous arrivons à l’aéroport Montréal-Trudeau à 17 h 45 (87,00 $).

Nous entrons, trouvons le comptoir de Qatar Airways et passons les formalités d’enregistrement assez rapidement… même chose d’ailleurs pour les contrôles de sécurité.

Le tout est terminé à 18 h 30, et ce, malgré le très grand nombre de voyageurs. C’est évident que le processus a été amélioré ces derniers temps!

Le départ de notre vol n’étant prévu que pour 21 heures, nous entrons au resto-bar « L’Auberge Saint-Gabriel » et prenons place dans deux confortables fauteuils. Céline commande une eau minérale, tandis que je m’offre une Heineken (21,50 $).

Céline en profite de cette pause pour consigner nos premiers faits et gestes du voyage dans son carnet de notes… Ce carnet qui est si précieux pour la rédaction de nos textes!

Puis, nous nous rendons à notre porte d’embarquement, la porte 65A.

Notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Krystyna Wozniak, y est déjà, tout comme plusieurs voyageurs du groupe, dont deux couples, Gisèle et Gérard et Danielle et Richard, avec qui nous avons déjà voyagé.

Un autre groupe de voyageurs, un groupe de « Traditours » celui-là, est également présent… et il semble partir pour un voyage au trajet très semblable au nôtre. D’ailleurs, nous les reverrons à plusieurs occasions au cours de notre périple… Le groupe reviendra aussi sur le même vol que nous au terme de leur expédition.

Les agents de la compagnie Qatar Airways commencent les procédures d’embarquement vers 20 h 30. C’est bien organisé. Des files d’attente ont été constituées par zone correspondant à des séries de sièges à l’intérieur de l’appareil.

Nous entrons et prenons nos places, 31a et 31 b. L’appareil prend son envol quelques minutes après l’heure prévue. Notre vol, QR 764, doit atterrir à Doha au Qatar à 16 h 5… évidemment heure de Doha. Pour nous, il sera 9 h 5 samedi matin!

Le service du repas du soir est lent… Nous sommes parmi les derniers à être servis, si bien que lorsque le chariot arrive à notre rangée, les mets que nous avions choisis, un plat de poulet biryani apprêté à l’indienne, sont en rupture de stock! Nous devons donc nous accommoder des repas qui restent… et le choix est très difficile, car nous ne savons pas trop trop de quoi il s’agit!

Céline opte pour un Paneer makhani, tandis que j’opte pour un Chili con carne! Finalement, nous échangeons nos assiettes, histoire de satisfaire chacun.

Le choix des films proposé est vaste, mais somme toute peu intéressant. Nous en profitons pour lire… avant de tenter de somnoler une partie de la nuit.

Doha, Qatar, samedi 2 novembre 2019 - Magnifique panorama sur Doha!
À l’approche de Doha, la vue par le hublot de l’avion est magnifique! Un panorama comme nous n’en avons jamais vu… Il y a plusieurs îlots de sable construits par l’homme.

Ils prennent souvent des formes de figures géométriques, parfois ils sont symétriques, parfois ils ressemblent à des pièces de puzzle. Il n’y a que du sable, pas de végétation. C’est le désert!

La ville de Doha, la capitale du Qatar, prend place sur une baie s’ouvrant sur le golfe Persique.

Fondée en 1850, Doha est aujourd’hui la plus grande ville du Qatar, abritant avec sa proche banlieue 800 000 habitants, c’est-à-dire plus de 80 % de la population du pays!

Puis, tout juste avant l’atterrissage, nous voyons des édifices en hauteur d’une architecture unique et il y a évidemment des installations pétrolières un peu partout.

Aéroport de Doha, Qatar

Photo ci-dessus : Doha au Qatar vue des airs! (Photo provenant d'Internet)

L’avion se pose sur la piste à 15 h 15, plutôt qu’à 16 h 5 comme prévu… Nous aurons donc 50 minutes de plus à attendre pour le départ de notre prochain vol!

Le pilote annonce que la température à Doha pour l’heure est de 30 degrés Celsius, avec un ciel sans nuages… mais nous, nous sommes consignés à l’intérieur dans l’attente de notre vol pour Hanoï, prévue pour 21 heures 20!

Un immense aéroport
L’aéroport de Doha, « l’aéroport international Hamad », est immense (40 000 mètres carrés) et très beau. Il a l’air neuf.

Pas étonnant… l’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend qu’il a ouvert ses portes le 30 avril 2014! Mais malgré cette ouverture récente, des travaux d’agrandissement sont déjà en cours, et ce, en vue de la Coupe du monde de football qui se déroulera à Doha en 2022!

Il y a de nombreuses boutiques de luxe… et beaucoup de voyageurs, mais c’est tellement vaste que nous nous sentons comme seuls au monde.

Nous explorons les lieux! C’est très agréable. Les commerces sont très invitants… mais la marchandise est aussi très dispendieuse.

Harrods, Aéroport international Hammad, Doha, Qatar

Harrods, Aéroport international Hammad, Doha, Qatar

Photos ci-dessus : Une succursale du très britannique magasin « Harrods » a pignon sur rue dans les couloirs de l’aéroport international Hammad de Doha au Qatar.

À 17 heures, nous entendons l’appel du muezzin, l’appel à la prière chez les musulmans. C’est particulièrement bizarre dans un aéroport, mais en pays musulman, c’est probablement la norme.

D’ailleurs, nous avons croisé plusieurs femmes portant le hijab et quelques-unes vêtues d’un niqab. Toutefois, la majorité de la gent féminine déambule à cheveux découverts.

Beaucoup d’hommes portent une tunique blanche et un pantalon blanc et sont coiffés d’un chapeau-foulard!

Aéroport international Hammad, Doha, Qatar

Photo ci-dessus : « Au Qatar, les hommes portent de longues chemises blanches qui descendent jusqu’aux genoux et qui se nomment une thobe. Cette dernière se porte sur un izar, un pantalon blanc ample. Ces vêtements sont généralement confectionnés en coton. Sur leur tête, les hommes qataris portent une ghutra. Il s’agit d’un foulard carré plié en deux, tenu par une corde noire appelée Agal », apprend-on sur Internet. (Photo provenant d'Internet)

Nous nous arrêtons dans un restaurant, « Le Soprafino » et savourons tranquillement un cappuccino et un double expresso ! (41 QAR, c’est-à-dire 41 rials qataris, soit 15,43 $ CAN)

Tout au centre de l’aéroport, il y a une immense installation représentant un ourson surmonté d’une lampe. Nous avons cru que c’était un gigantesque ourson en peluche… Mais erreur, il s’agit d’un ourson en bronze!

L’œuvre, puisqu’il s’agit bien d’une œuvre d’art, s’intitule « Lamp Bear » et elle est une réalisation de l’artiste suisse Urs Fischer (1973- ). Elle occupe le devant de la scène dans le grand hall de l’aéroport international Hamad.

Lamp Bear, Aéroport internationnal Hammad, Doha, Qatar

Photo ci-dessus : « Lamp Bear » est un ours en peluche jaune canari de 23 pieds de hauteur sculpté en bronze… qui repose paisiblement à l’intérieur d’une lampe. « C’est une pièce ludique qui humanise l’espace qui l’entoure et rappelle aux voyageurs l’enfance ou les objets précieux de la maison », peut-on lire sur la page Wikipédia de l’artiste l’ayant réalisée, Urs Fischer.

Notre promenade terminée, nous nous rendons à notre porte d’embarquement, la porte C1, où nous nous installons tranquillement pour attendre l’embarquement sur notre vol QR 968, lui qui doit s’arracher du sol à 21 h 5!

Ici à Doha, nous avons 7 heures de décalage horaire avec Montréal.

Durant notre attente, on annonce que notre vol partira plutôt de la porte C20. Nous récupérons nos effets personnels et marchons jusqu’à notre nouvelle porte d’embarquement… qui est passablement loin d’où nous étions.

Après avoir passé les contrôles d’embarquement, nous sortons à l’extérieur et grimpons dans un autobus sur le tarmac… Celui-ci nous amène jusqu’à notre appareil.

Nous avons les sièges 21A et 21B… et il y a un siège libre à côté de moi.

Peu après le décollage, on nous sert un excellent souper : salade de maïs et d’ananas en entrée, poulet sauce aigre-douce pour Céline, plat de pennes sauce tomate pour moi, le tout servi avec de petits pains focaccia. Nous accompagnons notre repas d’un verre de vin… et d’une petite bouteille de vodka pour moi… Pour dessert, nous avons droit à une « mousse stracciatella », ce qui ressemble étrangement à un  tiramisu!

Nous profitons du vol d’un peu plus de six heures pour tenter de nous reposer… car à l’arrivée à Hanoï… nous y allons d’une journée complète consacrée à la découverte de la capitale du Vietnam.

Hanoï, Vietnam, dimanche 3 novembre 2019 - Nos premiers pas au Vietnam
L’avion se pose au sol à l’aéroport d’Hanoï à 7 h 25, un peu en avance sur l’horaire prévu.

Au cours de la descente en vue d’atterrir, nous n’avons rien vu par le hublot, la ville étant cachée sous un épais brouillard, une véritable purée de poix.

Le pilote a d’ailleurs annoncé un ciel nuageux pour aujourd’hui dans la capitale vietnamienne, avec toutefois une agréable température de 21 degrés Celsius!

Nous descendons directement dans l’aéroport et non sur le tarmac. Il n’y a que très peu de voyageurs, outre ceux de notre appareil.

Ici, le décalage horaire par rapport à Montréal est de 12 heures. Ainsi, nous sommes le dimanche 3 novembre… et il est 7 h 30 du matin! Quelle heure est-il pour nous? Honnêtement nous avons perdu le compte!

Notre accompagnatrice de Voyages Lambert procède au ramassage des passeports et des photos individuelles des 27 membres de notre groupe. Elle remet ces documents à un responsable des douanes vietnamiennes… et nous attendons.

Une attente d’une quarantaine de minutes au terme de laquelle on nous remet notre passeport… désormais porteur d’un visa de visite au Vietnam valide jusqu’au 3 décembre prochain.

Puis, nous passons la douane et récupérons nos valises. Pour l’heure, nous sommes les seuls voyageurs dans l’aéroport!

Nous sortons. Il ne pleut pas, mais c’est très nuageux et brumeux.

Notre guide national au Vietnam nous attend. Il se prénomme Hoc et de nombreux amis qui ont voyagé avec Lambert ici nous en ont fait l’éloge.

Hoc, un enseignant outre sa fonction de guide touristique, nous mène jusqu’à notre autocar, un bus de couleur orange dont l’intérieur est décoré d’un tissu arborant des franges jaunes!

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Notre guide national au Vietnam, Hoc.

Pendant que Hoc nous souhaite la bienvenue et nous informe des premières consignes à respecter dans l’autocar, le chauffeur met son véhicule en marche et nous laissons l’aéroport derrière nous à 8 h 45.

Sans surprise, Hoc nous apprend que nos chambres à l’hôtel ne sont pas disponibles pour le moment. « Donc, ajoute-t-il, nous commençons nos visites dès maintenant ».

Notre guide nous mentionne que son nom doit être prononcé en y allant d’une accentuation descendante. Prononcé de cette façon, Hoc signifie alors « études ».

Il ajoute que son nom de famille est Do. Le chauffeur pour sa part se prénomme Quan.

Il y a beaucoup de végétation le long de l’autoroute. « Le Vietnam bénéficie d’un climat chaud et humide de type tropical », lance Hoc. « Ici, il existe deux saisons : la saison sèche (de novembre à avril) et la saison humide (de mai à octobre) ».

« Pour le moment, la température oscille entre 15 et 20 degrés Celsius. Au mois de mai et pour le reste de l’été, les températures se situent entre 35 et 40 degrés. »

« Nous nous rendrons dans un premier temps dans le “Vieux Hanoï” pour une petite promenade », annonce-t-il. « Plus tard en matinée, nous dînerons dans un restaurant eurasien. Ce soir, à l’hôtel vous aurez droit à un souper typiquement vietnamien. »

« Ici, à Hanoï, nous sommes dans le nord du pays… sous la frontière avec la Chine. Le Vietnam s’étend du nord au sud sur un peu plus de 330 000 km carrés… et notre population s’élève à tout près de 100 millions d’habitants. »

« La frontière Est du pays est la mer orientale aussi appelée la mer de Chine. »

« Le climat est idéal ici dans le nord du pays. Nous recevons en moyenne entre 1 500 et 2 500 millimètres de pluie par année. C’est une petite pluie, un peu comme en Normandie. »

Comme beaucoup de guides rencontrés au fil de nos voyages, parce que nous parlons français, ceux-ci nous assimilent aux Français… et choisissent leurs exemples en France ou en Europe!

« Nous entrons présentement dans la saison sèche, mais le taux d’humidité est quand même toujours à 100 %. »

« Dans le centre du pays, actuellement c’est le déluge, et ce, depuis une semaine. Il y a de très nombreuses inondations. »

« C’est bien, car au Vietnam, nous avons besoin de la pluie pour la culture du riz, une céréale qui pousse dans l’eau. Dans le Nord, il y a deux récoltes de riz par année, dans le Sud, il y en a trois. »

« Le Vietnam est un pays exportateur de riz depuis le début des années 1990, soit depuis la chute du régime communiste. Aujourd’hui, nous sommes le premier exportateur de riz au monde. »

Lorsque notre autocar s’engage sur un pont, Hoc nous indique que nous traversons le grand fleuve Rouge, « un fleuve, dit-il, qui prend sa source au Tibet. Il est long de 1 149 km et large, ici à Hanoï, de 1 500 mètres. »

« Le fleuve charrie beaucoup de terre et d’alluvions, ce qui est indispensable pour les cultures, dont la culture du riz. C’est d’ailleurs en raison de ces alluvions que l’eau a une couleur brun-rougeâtre… d’où son nom. »

Notre guide ajoute : « Les Vietnamiens sont meilleurs pêcheurs et meilleurs plongeurs que les Chinois. Leur stratégie est et a toujours été l’eau. Nous avons gagné nombre de batailles grâce à l’eau et dans l’eau. »

« La ville de Hanoï a été fondée en 1010 et elle est demeurée jusqu’en 1802 le cœur politique du Vietnam. Toutefois, c’est Hué qui a été la capitale impériale du pays durant la dynastie Nguyen, de 1802 à 1945. Hanoï a toutefois été la capitale de l’Indochine française de 1902 à 1954. Elle a été par la suite la capitale de la République démocratique du Vietnam jusqu’en 1976, date à laquelle elle est devenue celle de la République socialiste du Vietnam après la victoire du Nord lors de la guerre du Vietnam. »

« La ville a organisé de grandes festivités en 2010 pour fêter le millénaire d’Hanoï. »

Nous voyons un mur le long du trottoir qui longe la route… « Ce mur sert de digue sur une distance de 5 km ». Il y a de jolies murales sur ce mur, mais malheureusement, le car file trop rapidement pour que nous ayons la chance de les admirer.

« Dans le cadre des festivités du millénaire, la ville a demandé à des artistes de réaliser sur ce mur, des murales en céramique pour souligner l’anniversaire de fondation de la ville. »

Nous voyons quelques tours d’habitations… D’autres maisons et des commerces qui nous semblent passablement délabrés!

Presque devant toutes les maisons, des tables de fortune sont installées sur les trottoirs… et on y sert de la cuisine locale!

« La population d’Hanoï est d’un peu moins de 8 millions d’habitants… presque 3 millions d’entre eux vivent dans la ville-centre. »

« La ville est très polluée! C’est un peu normal, car on y retrouve 5 millions de motocyclettes, 5 millions pour une population de 8 millions! »

Plus nous approchons du centre-ville, plus la foule est dense sur les trottoirs et dans les rues, il faut spécifier que nous sommes dimanche. Les motocyclettes sont en effet très nombreuses… Parfois, il y a même 4 personnes qui prennent place sur le même scooter!

Un dépaysement total
Nous descendons de l’autocar à 9 h 30 sur une rue commerçante grouillante de monde.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : C’est étourdissant. Il y a des motos, des autos, des bicyclettes, des piétons, tout cela dans un tintamarre de klaxons.

Il y a de nombreux étals de nourriture, des poissons, des viandes, des fruits, des légumes, des épices et toute une variété d’autres produits. En fait, les rues entières constituent un grand marché public.

Il y a vraiment des objets de toutes sortes, des vêtements, des casquettes, des jeux, etc. C’est comme un gigantesque marché aux puces.

Nous croisons un étal de bâtons de cannelle géants. Il y a des aliments dont nous ne saurions même dire le nom!

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : À peine descendus de l’autocar, nous croisons une motocyclette à quatre passagers.

Nous devons sans cesse nous déplacer pour ne pas entrer en collision avec des motos ou des piétons.

La plupart des tenanciers d’étals sont assis sur de très petites chaises qui semblent en plastique, comme des chaises d’enfants.

« Nous sommes dans le quartier des 36 corporations », nous laisse savoir notre guide, lui qui file dans ce capharnaüm sans trop se préoccuper si nous suivons.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Une Vietnamienne conduit une bicyclette chargée de marchandises vers son étal.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Les premières maisons-tubes que nous apercevons. On dirait des conteneurs posés les uns sur les autres.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Des épices de toutes sortes.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Il y a des amoncellements de fils électriques devant les bâtisses. Tout est entremêlé… et les fils frôlent parfois nos têtes. Il ne doit pas être facile d’être électricien ici!

Hanoï, Vietnam

Hanoï, Vietnam

Hanoï, Vietnam

Photos ci-dessus : Tous les produits sont très bien placés dans leur contenant.

Hanoï, Vietnam

Hanoï, Vietnam

Hanoï, Vietnam

Photos ci-dessus : Il y a des quantités incroyables de marchandises.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Les commerçants sont assis sur de petites chaises d’enfant de couleur.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Des vêtements d’enfants.

Hanoï, Vietnam

Hanoï, Vietnam

Hanoï, Vietnam

Photos ci-dessus : Les volets des maisons sont fermés.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Tout le travail des marchands s’exécute sur la rue.

Hanoï, Vietnam

Hanoï, Vietnam

Photos ci-dessus : Des étals sur la rue avec toutes sortes de marchandises, même de la viande.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : On dirait que chaque famille opère un commerce devant la porte de son habitation. Notre guide nous informera plus tard au cours du périple que beaucoup de commerçants provenant de l'extérieur de la ville louent les espaces devant les maisons pour vendre leurs produits.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Des maisons de trois ou quatre étages… qui penchent. Elles sont construites comme de véritables châteaux de cartes prêts à s’effondrer.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Une dame avec sa bicyclette ultra chargée.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Nous arrivons devant une ancienne porte de la ville. Elle est en pierre… « C’est la porte Quan Chuong », mentionne Hoc. « C’est la seule porte de la capitale qui a survécu non seulement aux outrages du temps, mais aussi aux destructions des envahisseurs. »

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Une autre maison d’habitation.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Une dame est à cuire des vers… qui bougeaient encore lors de notre passage!

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : D’autres appartements tubes.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Un restaurant.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : De belles fleurs artificielles, en fait elles sont en bois.

Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Un marchand ambulant.

Notre guide s’arrête devant un restaurant, le Green Tangerine. « C’est ici que nous dînons », nous indique Hoc. Il est particulièrement tôt, mais nous pourrons au moins nous reposer un peu.

Lors de nos recherches visant la rédaction de ce texte, nous avons pu lire sur le site Internet du restaurant ce qui suit : « Fondé en 2003, ce petit bijou de gastronomie se situe dans le vieux quartier français de Hanoï, niché dans une bâtisse coloniale datant de 1928.

Vous pourrez constater à travers les surprenants mélanges de saveurs et la présentation minutieuse et travaillée de chaque plat, que les maîtres mots du Chef qui se cachent derrière le menu sont : talent et ingéniosité !

Ce mélange parfait entre le raffinement inhérent à la cuisine française et la douceur de l’art culinaire vietnamien, fait de ce restaurant, le rendez-vous idéal des gastronomes du monde entier. »

Nous entrons et nous nous assoyons avec nos amis Gisèle et Gerry.

Le repas est composé de plusieurs services, en fait il y en a quelques-uns de trop pour un dîner!

Après les amuse-bouches, on nous amène une entrée de morceaux de crabe présentés dans un rouleau de crêpe française assaisonné d’épice de curcuma.

Puis, on nous sert le plat principal soit du loup de mer au safran servi avec un gratin de légumes… évidemment, plusieurs autres plats de légumes suivent.

Finalement, on nous sert le dessert, une crème brûlée à la citronnelle servie avec du yaourt glacé mélangé de framboises.

Comme on peut le remarquer, la majorité des plats sont de poissons… évidemment, Céline se voit servir autre chose… du poulet!

Restaurant Green Tangerine, Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Le restaurant Green Tangerine où nous avons pris notre premier repas au Vietnam.

Nous sortons à 12 h 10 et marchons jusqu’à l’autocar.

À suivre
Arrivée à notre hôtel à Hanoï, le Mélia Hanoï… puis poursuite de nos découvertes de la capitale du Vietnam.

Escalier du dragon, Hanoï, Vietnam

Photo ci-dessus : Un magnifique escalier décoré de sculptures de dragons.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple au Vietnam et au Cambodge, cliquez sur le lien suivant : Vietnam

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