Venise: Santa Maria della Salute le panorama de la Punta della Dogana et la collection Pinault

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 34e d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Venise, Italie, mercredi 10 juillet 2019 – Nous en sommes à notre troisième journée de visites dans la lagune de Venise. Après la Piazza San Marco et les Gallerie dell'Accademia à notre premier jour dans la Sérénissime, hier nous nous sommes rendus sur l’île de Murano pour découvrir les superbes œuvres de verre des artisans locaux.

Aujourd’hui, nous amorçons notre journée en nous rendant à la Punta della Dogana, la « Pointe de la douane », où nous visiterons la basilique Santa Maria della Salute et l’ancien bâtiment des douanes transformé aujourd’hui en musée présentant la collection d’art contemporain du collectionneur français François Pinault.

Évidemment, nous profiterons de notre présence sur cette « Pointe » majestueusement située pour admirer l’impressionnant panorama offert par la rencontre du Grand Canal et du canal de la Giudecca.

Photo ci-dessus : Chloé au vent sur l’étroite promenade de la Punta della Dogana… avec en arrière plan le Grand Canal, la piazza San Marco et son campanile!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Mais avant de partir à la découverte de la « Pointe de la douane », mentionnons qu’hier en revenant de l’île de Murano nous avons croisé une monumentale statue équestre en bronze de Vittorio Emanuele II sur la Riva degli Schiavoni, à notre descente du vaporetto nous ramenant de notre petite croisière.

Photos ci-dessus : Le monument équestre situé sur la berge du Grand Canal rend hommage à Vittorio Emanuele II. L’œuvre a été réalisée par le sculpteur italien Ettore Ferrari (1848-1929) et a été inaugurée le 1er mai 1887.

Ce matin, notre réveille-matin a fait entendre sa sonnerie à 7 heures. Presque une grasse matinée!

Encore aujourd’hui, Chloé et moi nous rendons à la petite pâtisserie située à un jet de pierre de notre appartement du Ponte Squero pour y acheter des croissants pour le déjeuner.

Ce matin dans l’étroite Pasticceria Toletta, il y a foule… des gens, mais aussi des chiens, au moins quatre… qui jappent à qui mieux mieux. J’en éprouve même de la difficulté à passer ma commande tellement le bruit est dérangeant.

Personnellement, je considère que les animaux n’ont pas leur place dans les commerces de nourriture! Je ne crois pas que nous allons revenir ici pour nos autres petits-déjeuners à Venise.

Après notre repas pris à l’appartement… nous partons à 9 heures. Le soleil brille encore dans le ciel, mais ce matin le vent souffle avec force.

Nous nous rendons encore une fois à l’embarcadère des vaporettos de la Gallerie dell'Accademia. Nous utilisons nos laissez-passer de 24 heures achetés hier pour régler nos passages.

Photo ci-dessus : Encore une fois ce matin, nous voguons sur le Grand Canal… toujours tout aussi impressionnant.

Nous grimpons dans le bateau et descendons deux arrêts plus tard, au débarcadère Salute… situé tout près de la basilique Santa Maria della Salute, le site de notre première visite de la journée.

La basilique Santa Maria della Salute
Comme nous l’avons mentionné dans un texte précédent, l’imposante basilique Santa Maria della Salute, sise à l’entrée du Grand Canal, a été érigée pour remercier la Vierge d’avoir éradiqué la peste de 1630!

Elle a été construite entre 1631 et 1687… prenant appui sur quelque 100 000 pilotis plantés à 4 mètres de profondeur dans l’eau! Elle est de style baroque vénitien.

L’architecte né à Venise Baldassare Longhena (1596-1682) consacra sa vie à son édification.

Photo ci-dessus : L’impressionnante basilique Santa Maria della Salute affiche une grande coupole verte, découpant splendidement sur sa façade blanche.

Photos ci-dessus : L’extérieur de la basilique Santa Maria della Salute est décoré de quelque 125 statues.

Nous y entrons.

Première constatation, il n’y a aucun banc!

Il y a six chapelles qui prennent place tout autour d’un espace central surmonté par la très haute grande coupole.

Le second dôme, beaucoup plus petit, est situé au-dessus du chœur et sert d’écrin au maître-autel.

Photos ci-dessus : Dès que nous pénétrons dans la basilique Santa Maria della Salute nous nous retrouvons sous ce très beau lustre.

Photos ci-dessus : Le maître-autel a été conçu par l’architecte Longhena… et il domine l’église. Le groupe sculptural sur l’autel, qui représente une Vierge à l’enfant, est l’œuvre du sculpteur flamand Jouste de Corte (1627-1679). L’autel abrite une icône byzantine, la « Madonna della Salute o Mesopanditissa » amenée à Venise par Francesco Morosini en 1670.

Photos ci-dessus : La décoration de la basilique Santa Maria della Salute dans l’ensemble est sobre.

Photo ci-dessus : Un autre autel de la basilique Santa Maria della Salute.

Photo ci-dessus : Une très belle statue.

Photo ci-dessus : Le plancher de marbre de couleur de la basilique Santa Maria della Salute.

Selon nos guides de voyages, il y aurait des merveilles à voir dans la sacristie (des œuvres de Titien et du Tintoret), mais elle était fermée au moment de notre visite.

La Punta della Dogana
Nous sortons et nous nous rendons tout près à la « Pointe de la douane »!

La Punta della Dogana, c’est son nom en italien, est un musée d’art situé dans les anciens bâtiments des douanes,Dogana da Mar.

La « pointe » est en fait une zone triangulaire où le Grand Canal rejoint le canal de la Giudecca. La vue sur Venise de cet endroit est tout simplement incroyable!

Nous y sommes pour visiter le musée qui s’y est installé et qui présente la collection d’art contemporain de la fondation Pinault. Lors de notre passage à Venise à l’automne 2009, le musée venait tout juste d’ouvrir ses portes.

Pour le moment, le Musée n’est pas ouvert. Il n’ouvre qu’à 10 heures. Cela nous donne l’occasion de faire le tour du bâtiment, situé tout au bord de l’eau… sur une plate-forme où il n’y a aucun rempart.

Devant nous, d’un côté, se dressent la Giudecca et l’île San Giorgio, tandis que de l’autre nous sommes face à la piazza San Marco!

Photos ci-dessus : Chloé prend la pose, au grand vent, sur l’étroite promenade de la Punta della Dogana!

Photo ci-dessus : Sur l’autre rive du canal de la Giudecca, l’église San Giorgio Maggiore… que nous visiterons dans les prochains jours.

Photo ci-dessus : Des piliers dans le canal, des indications pour les bateaux.

Photo ci-dessus : Face à nous, le Grand Canal et la piazza San Marco.

Photos ci-dessus : De magnifiques maisons sur les berges du Grand Canal!

Photo ci-dessus : Au tour de Céline de poser devant la piazza San Marco.

Photo ci-dessus : L’ancien bâtiment des douanes est surmonté d’une sphère sur laquelle prend place une statue de « Fortune » agissant comme girouette. Deux atlantes de bronze supportent la « Palla d’Oro » que domine la statue de la Fortune, une œuvre de Bernardo Falcone (1630-1697).

La collection d’art contemporain de la fondation Pinault
Finalement, les portes de l’ancien bâtiment de la douane ouvrent et nous entrons dans le musée.

Le prix d’entrée est de 15 € par adulte… et gratuit pour Chloé. De plus, notre billet nous permet de visiter un autre musée de la fondation Pinault, soit celui qui prend place dans le palazzo Grassi, situé près du pont de l’Accademia, c’est-à-dire tout près de notre appartement.

Une des expositions temporaires en cours ici s’intitule Luogo e Segni, ce qui signifie en français « Lieux et signes ». Elle a été inaugurée à l’occasion de la Biennale de Venise.

Le feuillet publicitaire de l’exposition nous précise que : « Il s’agit d’une promenade dans un paysage intérieur où nature, création et poésie se répondent. Elle est inspirée par les écrits de l’artiste et poète Etel Adnan, avec laquelle nombre d’artistes de l’exposition entretiennent une profonde connivence. »

Photos ci-dessus : Ce sont de grand espace avec peu d’objets.

Nous passons à une autre salle où est présentée une œuvre datant de 2009-2010 intitulée Well and truly de l’artiste new-yorkais Roni Horn (1955- )!

Photos ci-dessus : De l’eau pétrifiée prend place sous la forme de dix blocs de verre de différentes couleurs… bleu, vert, gris et blanc!

Photo ci-dessus : Une colonne de briques!

Dans une autre grande salle, on présente un film. Une femme siffle un air de musique… alors qu’elle se promène dans la ville et que la guerre bat son plein à Sarajevo… Le film intitulé « 1 395 jours sans rouge » est une réalisation de Anri Sala (1974- ).

En fait on y dépeint un jour des 1 395 qu’a duré le Siège de Sarajevo, une journée où l’orchestre symphonique de la ville tient une répétition malgré tout.

Photo ci-dessus : Une belle toile de 1978 d’Etel Adnan.

Nous montons à l’étage… et pénétrons dans une grande salle où l’on peut admirer un lustre en verre de Murano… et des brillants sur le sol. L’œuvre est de Cerith Wyn Evans.

Photos ci-dessus : Un lustre de verre réalisé par l’atelier de verrerie Galliano Ferro de Murano. Il s’illumine au rythme de la musique ambiante.

Photo ci-dessus : Un nuage de brouillard créé artificiellement par l’artiste britannique Veronica Janssens (1956- ).

Photos ci-dessus : Une chaise avec un coussin en marbre… sur lequel prend place un agenda. L’œuvre est de l’Italienne Tatiana Trouvé (1968- ) et se nomme « Guardian, le Gardien ».

Photo ci-dessus : Il y a aussi cette autre chaise.

Photo ci-dessus : Les blocs circulaires d’eau pétrifiée mentionnés plus tôt… vus d’en haut.

Photo ci-dessus : Une boule en marbre… qui renferme un fragment d’une nuit sans lune, celle du 6 mars 2019… dans la forêt de Naas au Liban. L’œuvre est de l’artiste libanais Charbel-Joseph H. Boutros (1981- ).

Nous sortons à 11 h 15… nous sommes déçus de notre visite.

À suivre…
Visite d’un autre musée, celui où est présentée la collection Peggy Guggenheim.

Photo ci-dessus : Une toile intitulée « Au vélodrome », une œuvre de 1912 du peintre et théoricien de l’art, le Français Jean Metzinger (1883-1956).

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliquez sur le lien suivant : Italie du nord