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Florence… l’église Santa Croce, la piazza della Signoria et le Ponte Vecchio! (2e partie)

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 23e d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Ponte Vecchio, Florence, Italie

Florence - Lucques, Italie, vendredi 5 juillet 2019 – Si les priorités de Chloé pour son voyage en Italie étaient de découvrir Rome et son Colisée, Pise et sa Tour penchée et tout Venise, notre impatience à nous était de lui permettre de voir Florence!

Non pas les formidables musées de la capitale mondiale des arts, le temps ne nous le permettant pas, mais bien sa magnifique vieille ville… sa cathédrale surmontée d’un dôme gigantesque, son baptistère aux portes inoubliables, le campanile de Giotto où nous grimperons plus de 400 marches pour admirer la cité!

Puis également ses superbes places, le palazzo Vecchio, l’église Santa Croce et les tombeaux qu’elle renferme, sans oublier la vue superbe sur le ponte Vecchio des rives de l’Arno!

Tout un programme pour une seule journée!

Photo ci-dessus : Le magnifique « Ponte Vecchio »… vu du « Ponte Santa Trinita »!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Au terme de notre courte visite du baptistère San Giovanni de Florence, nous filons en direction de l’église Santa Croce, le prochain arrêt prévu à notre horaire de visites de la capitale de la Toscane.

Mais, en cours de route, nous nous arrêtons sur la piazza della Signoria, elle qui est, avec la piazza del Duomo, les deux places touristiques les plus importantes de Florence.

La piazza della Signoria, dominée par le palazzo Vecchio, représente le cœur politique de Florence, tandis que la piazza del Duomo est le cœur religieux de la ville.

Sur la place de la Seigneurie, c’est son nom en français, il y a foule!

Tout autour, il y a des palais et des musées, dont le palazzo Vecchio, la galerie des Offices, le musée Gucci, le palazzo Fenzi et même une partie du corridor Vasari. Mais la piazza est pratiquement un musée à ciel ouvert en soi tant il y a d’œuvres d’art qui y prennent place.

Fontaine de Neptune, piazza della Signoria, Florence Italie

Fontaine de Neptune, piazza della Signoria, Florence Italie

Fontaine de Neptune, piazza della Signoria, Florence Italie

Photos ci-dessus : La fontaine de Neptune est une œuvre de Bartolomeo Ammanannati (1563-1565) et de quelques-uns de ses élèves, parmi lesquels Giambologna, c’est-à-dire Jean-de-Bologne (1529-1608).

Fontaine de Neptune, piazza della Signoria, Florence Italie

Photo ci-dessus : Chloé pose devant l’immense statue de Neptune, une sculpture en marbre blanc de Carrare, où l’artiste a donné à Neptune les traits de Cosme 1er de Médicis, faisant ainsi référence à la puissance maritime de Florence à son époque. Le piédestal de la fontaine est décoré de deux statues, celle de Scylla et de Charybde et est entouré de satyres et de chevaux marins.

Statue équestre de Cosme 1er de Médicis, piazza della Signoria, Florence, Italie

Statue équestre de Cosme 1er de Médicis, piazza della Signoria, Florence, Italie

Photos ci-dessus : La statue équestre de Cosme 1er de Médicis est une œuvre de Jean Bologne, dont le nom a été italianisé en Giovanni Bologna et contracté en Giambologna. Le monument fut inauguré en 1594, 20 ans après la mort de Cosme Ier.

Piazza della Signoria, Florence, Italie

Photo : D’autres beaux édifices de la piazza della Signoria à Florence.

Piazza Santa Croce
Nous poursuivons notre route en empruntant le corso Borgo Dei Greci où il y a un orchestre de cinq violonistes et d’un accordéoniste qui joue une fabuleuse musique. Nous nous arrêtons quelques instants au cœur d’un important attroupement.

Puis, nous arrivons sur la piazza Santa Croce, qui a été changée en immense chantier de construction au cours de l’été.

L’église Santa Croce, Florence, Italie.

L’église Santa Croce, Florence, Italie.

L’église Santa Croce, Florence, Italie.

Photos ci-dessus : Au-delà du chantier de construction, l’église Santa Croce et sa façade de marbre blanc. (Photos Jacques Lanciault, 2009)

Piazza Santa Croce, Florence, Italie

Piazza Santa Croce, Florence, Italie

Photos ci-dessus : Sur la place de l’église, nous retrouvons la marque dessinée sur le mur d’un commerce montrant la hauteur atteinte par l’eau lors de l’inondation du 4 novembre 1966.

Nous nous approchons de l’église où prend place un monument rendant hommage à Dante Alighieri (1265-1321), poète et écrivain italien, l’auteur de « La divine comédie ».

Outre d’être poète et écrivain, Dante Alighieri a été un homme politique et en tant que tel a été exilé de Florence à Ravenne. À l’intérieur de l’église, nous pourrons voir son monument funéraire.

Dante Alighieri, Piazza Santa Croce, Florence, Italie

Photo ci-dessus : Sur son monument devant l’église Santa Croce à Florence, Dante Alighieri est représenté debout enveloppé dans sa cape, la tête couronnée de lauriers. À ses pieds prend place un aigle, symbole des gibelins, qui lève le regard vers lui.

L’église Santa Croce
Nous nous rendons aux guichets pour acheter nos billets pour la visite de l’église Santa Croce. Au total, pour nous trois, il nous en coûte 16 €.

Lorsque nous sommes sur le point de pénétrer dans l’église, une dame s’approche de nous pour nous informer que Chloé ne peut pénétrer dans l’église aussi « courtement vêtue »! Nous avons beau précisé qu’elle n’a que 11 ans, rien n’y fit, Chloé doit revêtir un survêtement pour cacher ses épaules et ses jambes.

Église Santa Croce, Florence, Italie

Photo ci-dessus : Pour entrer dans l’église Santa Croce de Florence, Chloé a dû revêtir un genre de long tablier d’artiste… ses vêtements étant trop courts aux yeux des censeurs gardant la porte d’entrée de l’église!

Chloé semble gênée de se promener dans cet accoutrement. Elle nous mentionne qu’elle est fatiguée… et elle prend place sur un banc, sans quitter son siège avant que nous quittions l’église.

Pourtant, l’intérieur est très beau.

La basilique Santa Croce a été érigée à partir de 1294 selon les plans d’Arnollfo di Cambio (1245-1310). Elle est devenue au fil des ans un véritable « Panthéon des gloires italiennes ». En effet, l’église abrite les sépultures de personnages aussi illustres que Nicolas Machiavel, Galilée, Michel-Ange, Vasari, sans oublier Dante Allegheri.

Église Santa Croce, Florence, Italie

Photo ci-dessus : L’église Santa Croce de Florence est immense.

Église Santa Croce, Florence, Italie

Église Santa Croce, Florence, Italie

Église Santa Croce, Florence, Italie

Église Santa Croce, Florence, Italie

Église Santa Croce, Florence, Italie

Photos ci-dessus : Le superbe maître-autel de l’église Santa Croce. Les fresques décorant l’abside racontent l’histoire de la « Sainte Croix »… elle qui a donné son nom à l’église. L’autel est surmonté d’un magnifique crucifix peint!

Il y a une pléthore de monuments arborant de superbes sculptures.

Monument Leon Batista Alberti, église Santa Croce, Florence, Italie

Monument Leon Batista Alberti, église Santa Croce, Florence, Italie

Photos ci-dessus : Le très beau monument funéraire de Leon Battista Alberti (1404-1472). Il fut l’un des grands humanistes du Quattrocento. Il était philosophe, peintre, mathématicien, architecte, théoricien des arts et linguiste. La sculpture est l’œuvre de Lorenzo Bartolini (1777-1850).

Monument funéraire de Dante Allegheri, église Santa Croce, Florence, Italie

Photo ci-dessus : Le monument funéraire de Dante Allegheri.

Monument funéraire de Michel-Ange, église Santa Croce, Florence, Italie

Monument funéraire de Michel-Ange, église Santa Croce, Florence, Italie

Photos ci-dessus : Et voici celui de Michel-Ange (1475-1564).

Monument funéraire de Giovan Battista Niccolini, église Santa Croce, Florence, Italie

Monument funéraire de Giovan Battista Niccolini, église Santa Croce, Florence, Italie

Photos ci-dessus : Une magnifique statue nous rappelant la « Statue de la Liberté ». En fait, il s’agit de la « Libertà della Poesia », une sculpture en marbre réalisée par Pio Fedi (1816-1892) entre 1870 et 1883 et faisant partie du monument funéraire de Giovan Battista Niccolini (1782-1861). Sur Internet nous avons pu lire qu’elle a probablement été la source d’inspiration de la célèbre « Statue de la Liberté » d’Auguste Bartholdi (1834-1904).

Monument funéraire de Gino Capponi, église Santa Croce, Florence, Italie

Photo ci-dessus : Et celui de Gino Capponi (1792-1876), un homme politique, un écrivain et un historien italien.

Monument funéraire de Galileo Galilei, église Santa Croce, Florence, Italie

Monument funéraire de Galileo Galilei, église Santa Croce, Florence, Italie

Photos ci-dessus : et un autre, celui de Galileo Galilei (1564-1642).

Nous sortons à 14 h 20… et entrons dans une petite boutique d’objets en cuir où Chloé achète d’autres petits cadeaux pour sa famille et ses amies.

Le ponte Vecchio
Puis, nous prenons la direction des berges de l’Arno… pour voir le ponte Vecchio.

Sur l’Arno, nous montons sur le ponte Alle Grazi pour photographier le ponte Vecchio dans toute sa splendeur.

Ponte Vecchio, Florence, Italie

Photo ci-dessus : Le plus vieux pont de Florence, le Ponte Vecchio, un pont où prennent place de nombreux commerces, en majorité des bijouteries. Le pont actuel a été construit en 1345.

Un premier pont a été construit ici à l’époque romaine. Il était en bois. Le pont actuel date de 1345. C’est lui qui a remplacé le premier pont après une inondation en 1333.

Au Moyen-Âge, des tanneurs, des bouchers et des forgerons y prenaient place. Mais, en 1593, Ferdinand Ier les chassa en raison du vacarme et des odeurs qu’ils produisaient. S’y installèrent alors des joailliers et des orfèvres… qui d’ailleurs occupent encore le pont plus de 400 ans plus tard.

Au-dessus des boutiques de bijoux que l’on retrouve sur le palier du pont, il y a, depuis 1565, un long corridor qui est partie intégrante du « Corridor de Vasari » une voie qui relie les palais Vecchio et Pitti. Ce corridor permettait aux membres de la famille Médicis de déambuler d’une de leurs résidences à une autre sans frayer avec le peuple. Ce passage, long d’un kilomètre abrite quelque 200 toiles représentant des membres de la famille Médicis.

Nous marchons jusqu’au pont… où il y a foule et nous le traversons.
Il fait très chaud et nous sommes fatigués… en fait exténués. Nous entrons dans une cour intérieure, un genre de centre commercial, pour nous rafraîchir.

Nous nous arrêtons au comptoir d’une gelateria, le Bar Galleria di Pecoraro Carmelo, et commandons deux gelati et une grande bouteille l’eau (10 €).

Bar Galleria di Pecoraro Carmelo, Florence, Italie

Bar Galleria di Pecoraro Carmelo, Florence, Italie

Photos ci-dessus : Il était temps que nous prenions quelques minutes de repos… Chloé souffre de la grande chaleur.

Nous sortons à 15 h 15 et nous nous rendons au palazzo Pitti de la famille Médicis.

En fait, le palazzo Pitti a été construit (à compter de1457) pour le banquier Luca Pitti… qui par la construction de cet immense palais voulait en imposer aux Médicis. Mais, malheureusement pour lui, les Médicis rachetèrent le palais en 1540!

Palazzo Pitti, Florence, Italie

Photo -ci-dessus : L’immense façade de brique du palazzo Pitti à Florence.

Retour vers Lucques
Notre intention en nous rendant ici n’était pas de visiter le palazzo, mais plutôt les jardins de Boboli qui sont attenants au palais.

Nos lectures et un reportage que nous avons vu à la télévision (TV5) nous ont appris que cet immense jardin à l’italienne était l’un des plus beaux du monde.

Mais il fait beaucoup trop chaud et nous décidons de rebrousser chemin pour filer en direction de la gare ferroviaire Santa Maria Novella afin de revenir vers Lucques!

Pour ce faire, nous longeons les berges de l’Arno en direction ouest jusqu’à la piazza Goldoni, d’où nous remontons vers le nord en direction de la gare.

Tout près de celle-ci, nous passions devant une belle église ressemblant beaucoup à l’église Santa Croce.

Il s’agit de l’église Santa Maria Novella. Elle jouxte la gare, mais nous ne pouvons la visiter, car des travaux de restauration sont en cours.

Église Santa Maria Novella, Florence, Italie

Photo ci-dessus : L’église Santa Maria Novella de Florence, elle qui est à un jet de pierre de la gare ferroviaire du même nom. (Photo provenant d’Internet)

Nous entrons dans la gare à 16 heures. Un train en partance pour « Lucca » est prévu pour 16 h 30… Nous nous y engouffrons. Nous nous y sentons bien… avec air conditionné et fauteuil confortable.

Le train quitte la gare à 16 h 38. Ce n’est pas un « express », loin de là… il s’arrête pratiquement à toutes les gares et souvent pour plusieurs minutes.

Finalement, nous arrivons à Lucques à 18 h 25 après un trajet de presque deux heures!

En route pour notre appartement, nous nous arrêtons, encore, au petit marché Conad, histoire d’y acheter quelques provisions pour le déjeuner de demain.

Nos recherches en vue de la rédaction de ce texte nous ont appris que « Conad » est un regroupement de coopératives de commerçants italiens. Le nom de la coopérative est un acronyme Consorzio Nazionale Dettaglianti, ce qui signifie « Consortium national des détaillants ».

Finalement, nous entrons à notre appartement à la Residenza degli Artisti à 19 heures!

Après nous être douchés et avoir pris le temps de savourer un apéro, nous repartons à 20 heures pour le souper.

Ce soir, nous optons pour un autre souper sur une terrasse, cette fois-ci celle du « Caffè Manon Lescaut », située sur la piazza Citadella, là où l’on retrouve la maison natale de Puccini… et une superbe statue représentant le célèbre compositeur.

Piazza Citadella, Lucques, Italie

Photo ci-dessus : Céline et Chloé confortablement installées sur la terrasse du « Caffè Manon Lescaut » sur la « piazza Citadella » à Lucques.

Giacomo Puccini, piazza Citadella, Lucques, Italie

Giacomo Puccini, Lucques, Italie

Photos ci-dessus : La statue de Giacomo Puccini sur la « Piazza Cittadella » prend place devant sa maison natale. Puccini est né ici, à Lucques, en 1852, et il est décédé à Bruxelles en 1924.

Comme tous nos repas pris à Lucques, c’est délicieux.

Chloé a commandé un « tortelini crème et jambon », Céline une salade de roquette avec graines de tournesol et poire, tandis que j’ai opté pour la spécialité de « Lucca », des tordelli con ragu di carne. Nous accompagnons le tout de vin, de bière et de jus d’orange (50 €).

Et pour dessert, nous revenons sur nos pas pour nous rendre à la Cremeria Grelia, sur la piazza San Salvatore.

En cours de route, nous empruntons une petite rue et passons devant une belle église.

Lucques, Italie

Basilica Santi Paolino e Donato, Lucques, Italie

Basilica Santi Paolino e Donato, Lucques, Italie

Basilica Santi Paolino e Donato, Lucques, Italie

Photo ci-dessus : Une petite rue nous mène à la basilique de « Santi Paolino e Donato » une église située justement sur la « via San Paolino ». Sa façade est décorée de statues des deux saints à qui elle est dédiée.

À la gélateria, Chloé et Céline commandent de succulents gelati (5,70 €) et la gentille dame du commerce profite de l’occasion pour nous photographier.

Cremeria Grelia, Lucques, Italie

Cremeria Grelia, Lucques, Italie

Photos : Y a-t-il meilleure façon de terminer une soirée en Toscane?

Finalement, nous sommes de retour à l’appartement à 21 h 30. Nous préparons nos vêtements pour demain, car encore une fois nous prenons le train tôt… cette fois-ci pour partir à la découverte de la petite ville de Pistoia.

Avant de fermer les lumières pour la nuit, nous transmettons un courriel à la dame qui nous a accueillis à l’appartement pour lui demander s’il est possible de nous envoyer un taxi pour dimanche… alors que nous devons nous rendre à la gare pour quitter Lucca pour notre prochaine escale… Venise.

À suivre…
Découverte de la petite ville de Pistoia… « une petite cité nichée au pied des Apennins, promue capitale italienne de la Culture en 2017, qui dévoile tous ses charmes l’été lors du Festival de blues », peut-on lire dans les pages du « Guide Vert Michelin » de l’Italie!

Campanile, Cattedrale di San Zeno, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Le campanile de la Cattedrale di San Zeno de Pistoia, un samedi, jour de grand marché dans la ville toscane!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliques sur le lien suivant : Italie du nord

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