Florence… la coupole de la cathédrale, le campanile et le baptistère! (1re partie)

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 22e d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Lucques - Florence, Italie, vendredi 5 juillet 2019 – Si les priorités de Chloé pour son voyage en Italie étaient de découvrir Rome et son Colisée, Pise et sa Tour penchée et tout Venise, notre impatience à nous était de lui permettre de voir Florence!

Non pas les formidables musées de la capitale mondiale des arts, le temps ne nous le permettant pas, mais bien sa magnifique vieille ville… sa cathédrale surmontée d’un dôme gigantesque, son baptistère aux portes inoubliables, le campanile de Giotto où nous grimperons plus de 400 marches pour admirer la cité!

Puis également ses superbes places, le palazzo Vecchio, l’église Santa Croce et les tombeaux qu’elle renferme, sans oublier la vue superbe sur le ponte Vecchio des rives de l’Arno!

Tout un programme pour une seule journée!

Photo ci-dessus : Chloé au sommet du dôme de la cathédrale de Florence… le campanile et la ville à ses pieds.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Autre réveil aux aurores aujourd’hui! Notre réveille-matin se met à tintinnabuler à 5 h 45…

Dès notre sortie du lit, nous regardons à l’extérieur pour voir s’il y a du nouveau dans le ciel. Non, aucun changement! Le ciel est toujours d’un bleu céruléen, sans aucun nuages, encore…

Après le petit-déjeuner à notre appartement de Lucques, à 6 h 55, nous prenons la direction de la gare. Nous y arrivons à 7 h 20, à temps pour notre train qui doit se mettre en branle en direction de Florence à 7 h 27!

Sur le tableau d’affichage de la station ferroviaire, il est précisé que notre train arrivera et partira du quai numéro 3. Nous nous y rendons.

Photos ci-dessus : La locomotive tirant le train qui nous amènera à Florence entre en gare à Lucques avec sept ou huit minutes de retard.

Le chef de gare siffle le départ à 7 h 37… et le train se met en marche 10 minutes plus tard que prévu.

Notre convoi s’immobilise dans quelques autres gares en cours de trajet, dont celle de Pistoia, une charmante ville de Toscane que nous découvrirons demain.

Le train arrive à la gare de Florence-Santa-Maria-Novella à 8 h 55.

Contrairement à la gare de Lucques ou de Pise où nous nous sommes rendus hier, la gare de Florence est immense et très occupée, il y a foule. Nous constatons qu’il y a même une chapelle à l’intérieur.

En fait, l’encyclopédie libre Wikipédia mentionne que la Stazione Firenze-Santa Maria Novella tient une position centrale sur l’épine dorsale du réseau ferroviaire italien, qui s’étend de Turin, à Naples via Milan, Bologne et Rome. Son trafic voyageurs s’élève à 59 millions de passagers par an, ce qui la met en quatrième position en Italie derrière Roma Termini, Milano Centrale et Torino Porta Nuova. Elle compte 19 voies en service. Chaque jour plus de 400 trains de voyageurs y marquent l’arrêt.

C’est en suivant la foule que nous sortons. Même s’il n’est que 9 heures du matin, il fait déjà très chaud. D’ailleurs, les météorologues florentins prévoient que le mercure grimpera à 36 degrés Celsius aujourd’hui!

Nous avions prévu souper ici à Florence. Mais, avec une telle chaleur nous ne croyons pas que nous aurons suffisamment d’énergie pour aller et venir dans Firenze, c’est son nom en italien, jusqu’à 19 heures.

Nous nous arrêtons au kiosque d’info touristique qui jouxte la gare. Une gentille dame, qui parle français, nous remet un plan de la ville et nous fournit des informations sur les sites prévus à notre plan de visites.

À nos interrogations relatives à l’horaire des trains de fin d’après-midi en partance pour Lucca, elle nous informe que nous n’avons pas à nous inquiéter, il y a plusieurs départs prévus.

La piazza del Duomo
Sur ce, nous nous mettons à la recherche du meilleur chemin pour nous rendre à la piazza del Duomo, la place de la cathédrale… qui selon notre plan n’est pas très loin de la gare.

Nous y arrivons rapidement.

C’est magnifique! Trois bâtiments de marbre étincelant y prennent place, la cathédrale, le campanile et le baptistère.

La cathédrale, en italien le duomo, se nomme officiellement la « Cathédrale Sainte-Marie de la Fleur », la cattedrale metropolitana di Santa Maria del Fiore en italien. Pour l’heure, elle n’est pas encore ouverte.

Photo ci-dessus : Tant la cathédrale que le campanile, situés côte à côte, sont parés de marbre blanc, vert et rose.

Photos ci-dessus : La façade de la cathédrale est magnifiquement décorée. Le tympan au-dessus le la porte principale de la cathédrale affiche une mosaïque du XIXe siècle. Comme les mosaïques des deux autres tympans, elle est de l’artiste Nicolo Barabino. Elle montre le Christ trônant, avec à ses pieds la Vierge et Saint-Jean-Baptiste, ainsi que des saints locaux, dont Sainte Réparate (Santa Reparata) et Saint Zénobe (San Zanobi), patrons de la ville, symbolisés par le bouquet de lis au premier plan.

La cathédrale Santa Maria del Fiore est la cinquième église d’Europe par sa taille, après la basilique Saint-Pierre de Rome, la cathédrale Saint-Paul de Londres, la cathédrale de Séville et le duomo de Milan… C’est fou, nous les avons tous visités!

Dès notre arrivée sur la place de la cathédrale, Chloé se dirige vers le kiosque d’un marchand ambulant et elle achète une tasse portant des images de Florence une tasse qu’elle a l’intention d’offrir en cadeau à son retour au Québec.

Le baptistère, situé devant la cathédrale, a été construit sur un plan octogonal. Il est lui aussi revêtu de marbre blanc, vert et rose sur son extérieur. Il affiche une toiture pyramidale.

Photo ci-dessus : L’imposant baptistère de la cathédrale de Florence.

Cet édifice est particulièrement connu pour ses portes de bronze décorées de superbes bas-reliefs. Les portes sont entourées d’une grille en fer forgé, et ce, même si les bas-reliefs que nous pouvons admirer ne sont plus que des copies, les originaux étant conservés dans un musée.

Il est impossible de photographier les portes pour le moment… en raison de la foule qui prend place devant l’édifice.

Photo ci-dessus : Sur le parvis de la cathédrale de Florence, Chloé pose devant une calèche.

Le campanile de Giotto
Lors de la préparation du voyage, nous avons acheté, par Internet, des billets pour l’ascension du « dôme » de la cathédrale de Florence. Des billets assez dispendieux par ailleurs, 36 € pour Céline et moi et 3 € pour Chloé.

Mêlés à la foule compacte attendant l’ouverture de la cathédrale sur la piazza del Duomo à Florence, nous étions alors convaincus que nous avions acheté des billets pour l’ascension du campanile… C’est donc vers cet endroit que nous nous sommes rendus à 10 heures, puisque nos billets indiquaient cette heure.

Photo ci-dessus : Le campanile de Giotto lui aussi de marbre blanc, vert et rose, est haut de 85 mètres.

Si au début des années 1300 Giotto di Bondone (1267-1337) dessina les plans et la décoration du campanile qui porte son nom, il ne put achever la construction en raison de son décès en 1337. L’érection de la tour reprit plus tard pour finalement se terminer à la fin du XIVe siècle.

Nous compostons nos billets à l’entrée sans aucun problème et amorçons l’ascension du campanile à 9 h 45… Nous gravissons les 414 marches menant à la terrasse supérieure… Une montée difficile avouons-le.

Mais le panorama sur la cathédrale tout à côté et sur la vieille ville de Florence fut une récompense appréciée pour notre peine, et ce, malgré les grilles qui entourent la galerie nous offrant une vue à 360 degrés sur Florence.

Photos ci-dessus : Vue sur Florence du haut du campanile de Giotto.

Photo ci-dessus : Céline et Chloé au sommet du campanile de Giotto à Florence.

Photos ci-dessus : La ville de Florence vue du haut du campanile de Giotto.

Nous redescendons.

Photo ci-dessus : Chloé est toute petite devant le campanile de Giotto…

La Cattedrale metropolitana di Santa Maria del Fiore
Nous nous mettons en ligne pour entrer dans la cathédrale… Le file est longue et nous n’avons pas acheté de billets coupe-file comme nous l’avions fait à la basilique Saint-Pierre de Rome.

Nous attendons une bonne vingtaine de minutes, puis nous entrons.

L’intérieur est sobre. Les piliers de l’église sont immenses, très larges de circonférence.

Il n’y a des rangées de bancs que pour la moitié de l’église. Nous nous en approchons et constatons que nous ne pouvons nous y asseoir, car il y a des cordons nous en interdisant l’accès.

Photo ci-dessus : Une statue que nous pouvons admirer en entrant dans la « Cattedrale metropolitana di Santa Maria del Fiore ».

La construction da la cathédrale de Florence a commencé en 1296 sur les anciennes fondations de l’église Santa Reparata. L’église fut inaugurée en 1412, alors qu’elle fut baptisée Santa Maria del Fiore.

L’église ne fut toutefois consacrée qu’en 1436, soit à la fin des travaux de sa fameuse coupole, une œuvre de Filippo Brunelleschi (1377-1446), lui qui était peintre, sculpteur, architecte et orfèvre.

Les vitraux et les monuments à l’intérieur sont beaux, mais ce qui attire rapidement notre attention est la coupole!

Celle-ci est la plus grande coupole maçonnée jamais construite. On peut voir, à l’intérieur, une des plus grandes fresques narratives au monde : 3 600 mètres carrés de fresques, exécutées par Giorgio Vasari et Frederigo Zuccaro.

Photos ci-dessus : Les fresques de la voûte au-dessus du maître-autel sont impressionnantes. Elles représentent le « Jugement dernier ».

Photo ci-dessus : Le crucifix dans le chœur est lui aussi très sobre. Un détail est toutefois intéressant, soit le vêtement du Christ qui est bleu.

Il y a des sculptures d’évangélistes sur les murs latéraux.

Photo ci-dessus : Une horloge.

Nous descendons dans la crypte où se trouve un autre très beau crucifix peint sur bois. Il a été restauré récemment.

Photos ci-dessus : Un magnifique crucifix qui prend place dans la crypte de la cathédrale de Florence.

Nous nous retrouvons dans une autre église, celle de Santa Reparata… sur laquelle la cathédrale de Florence a été érigée à partir de 1296. Grâce à des fouilles archéologiques qui ont commencé en 1966, il a été possible de reconstruire le plan du bâtiment!

Il y a des pierres tombales du XIVe siècle et un reliquaire renfermant des reliques de Santa Reparata.

Photo ci-dessus : Une statue de Santa Reparata.

La crypte a été transformée en musée en 1974 après que les fouilles archéologiques eurent permis d’amasser un véritable petit trésor.

Photo ci-dessus : Il y a des mosaïques qui recouvrent en partie le sol de la crypte, dont une représentant un paon.

La coupole
Nous remontons et nous mettons à la recherche de l’entrée de l’escalier menant au sommet du dôme… car nous venons enfin de comprendre que nos billets achetés sur Internet étaient pour l’ascension de la coupole et non du campanile de Giotto.

Voyant que nous cherchons, une guide parlant français nous demande si elle peut nous aider. En regardant nos billets, elle réalise que l’heure de notre ascension est passée, celle-ci étant prévue pour 10 heures.

Elle se rend auprès des gardes de sécurité du dôme avec nos billets et explique notre méprise. Après discussions, ils acceptent de nous laisser monter.

Nous remercions chaleureusement la dame que nous avons eu l’immense chance de rencontrer.

Même si nous avons monté… et descendu plus de 400 marches il n’y a que quelques minutes, nous amorçons l’ascension de l’escalier en colimaçon de 469 marches qui mène au sommet de la coupole.

C’est très impressionnant de pouvoir se rapprocher du dôme et de ses splendides fresques.

Photos ci-dessus : Les fresques du « Jugement dernier » qui décorent la coupole de la cathédrale di Santa Maria del Fiore de Florence… vues de près.

De la galerie intérieure de la coupole, nous pouvons voir les bancs dans la nef en bas… et ils sont bien petits.

Nous continuons à monter jusqu’au sommet… où nous sortons sur une terrasse extérieure. Quelle vue!

Photo ci-dessus : Chloé au sommet de la coupole de la cathédrale di Santa Maria del Fiore de Florence.

Deux ascensions périlleuses dans la même matinée, Céline est épuisée!

Photos ci-dessus : Vue sur Florence du sommet de la coupole de la cathédrale.

Photos ci-dessus : Nous voyons de près les décorations de la cathédrale.

Nous redescendons et sortons à 12 h 15.

Sur la grande place de la cathédrale, nous achetons une bouteille d’eau… et nous nous mettons à la recherche d’une terrasse pour dîner et surtout pour nous reposer.

Finalement, nous prenons place sur la terrasse du bistro L’Opera Caffe.

Céline commande une salade du chef au fromage de chèvre, à la poire et aux noix, Chloé s’offre un spaghetti carbonara, tandis que je choisis une salade grecque. Nous accompagnons notre repas d’un Fanta pour Chloé et de deux grandes bouteilles d’eau pour nous. Tout est délicieux. (48 €)

Nous quittons nos fauteuils sous le parasol à 13 h 15 et nous nous rendons au baptistère… tout près.

Il n’y a pas de file d’attente. Nous entrons.

Photos ci-dessus : Les mosaïques décorant la coupole du baptistère de la cathédrale de Florence, avec leurs reflets dorés, sont impressionnantes. Elles présentent des scènes de la vie de Jésus-Christ.

Photo ci-dessus : La fresque principale de la coupole du baptistère de la cathédrale de Florence nous montre un Christ pantocrator, c'est-à-dire un Christ en gloire.

Nous sortons rapidement, il est déjà tard et il nous reste de nombreuses visites au programme.

À suivre…
Poursuite de notre découverte de la superbe ville de Florence! L’église Santa Croce, les petites rues, la fontaine de Neptune, le ponte Vecchio, etc.

Photo ci-dessus : Pour entrer dans l’église Santa Croce de Florence, Chloé a dû revêtir un genre de long tablier d’artiste… ses vêtements étant trop courts aux yeux des censeurs gardant la porte d’entrée!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliques sur le lien suivant : Italie du nord