Pise (2e partie) : l’impressionnant cimetière monumental du Campo Santo!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 20e d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Pise, Italie, jeudi 4 juillet 2019 – Comme nous l’avons mentionné précédemment, notre séjour dans la belle ville de Lucques nous permet de « rayonner » un peu partout en Toscane et de faire découvrir à notre petite-fille Chloé d’autres « joyaux » de l’Italie!

Aujourd’hui nous filons vers Pise. Évidemment, nous nous rendrons à la fameuse « Tour penchée », une visite que Chloé attend avec impatience.

Mais, nous ne visiterons pas que la « Tour » et le « Champ des miracles ». En effet, nous passerons toute la journée à Pise, découvrant que la petite ville traversée par le fleuve Arno a beaucoup à offrir… en plus de sa fameuse « Tour »!

Photo ci-dessus : Une impressionnante sculpture intitulée « L’inconsolable ». L’œuvre a été réalisée par l’artiste Lorenzo Bartolini (1777-1850) pour servir de monument funéraire à Giovan Francesco Mastiani.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Après la visite de la cathédrale de Pise, la Cattedrale di Santa Maria Assunta, nous poursuivons notre exploration du « Champ des Miracles », en filant vers le Campo Santo Monumentale, le vieux cimetière monumental de Pise.

Le cimetière du Campo Santo est le dernier des quatre bâtiments prenant place sur le « Champ des Miracles » à avoir été érigé.

La construction de cet immense cloître gothique a commencé en 1278 sous la direction de l’architecte Giovanni di Simone, mais ce n’est qu’en 1464 que l’ensemble fut terminé.

Photos ci-dessus : Le cimetière Campo Santo ressemble à un immense cloître (Photo Jacques Lanciault 2009).

L’édifice renferme des sarcophages antiques, romains, étrusques et médiévaux. Les lieux sont décorés d’immenses fresques… qui sont à être restaurées.

En effet, des artisans sont à l’œuvre sur des échafaudages à restaurer les fresques. Ils y étaient déjà lorsque nous sommes passés ici en 2009! C’est ce qu’on appelle un « travail de longue haleine ».

Une des fresques déjà restaurées s’intitule « Le Triomphe de la Mort ». Selon ce que nous avons lu sur Internet, les spécialistes attribuent cette œuvre, créée vers 1365, à Francesco Traini ou à Buonamico Buffalmacco.

Photo ci-dessus : Une vue globale de la fresque intitulée « Le Triomphe de la Mort ». On remarque que la fresque est incomplète. Des fragments ont disparu en 1944… suite à un incendie ayant suivi un bombardement des forces alliées durant la Deuxième Guerre mondiale.

Photos ci-dessus : Détails de la fresque intitulée « Le Triomphe de la Mort ».

Nous avons retrouvé sur Internet une description intéressante de la fresque…

« Contrastant avec une série de personnages affichant leur joie de vivre, des mendiants, des vieillards, des infirmes et plusieurs cadavres empilés les uns sur les autres occupent la gauche du tableau.

Au-dessus d’eux, “La Mort” avance, étrange et terrifiante. Il s’agit d’une figure féminine vêtue d’une longue robe, couronnée de cheveux blancs et ailée comme une chauve-souris. Dans ses mains, elle tient une immense faux, qu’elle brandit pour abattre les jeunes nobles insouciants, ignorant au contraire les désespérés de ce monde qui l’implorent de mettre fin à leurs souffrances.

Cette œuvre porte un message bien cruel : la “Faucheuse” ne choisit pas toujours ceux qui la désirent. » (Citation provenant de la page suivante (http://www.lamortdanslart.com/)

Une autre fresque, elle aussi restaurée, est intitulée « Le Jugement dernier et l’Enfer ». Celle-ci est présentée en deux parties distinctes, à gauche « Le Jugement dernier » et à droite « L’enfer ».

Photo ci-dessus : L’immense fresque intitulée « Le Jugement dernier et l’Enfer ».

Photo ci-dessus : Vue d’ensemble de la partie de la fresque portant sur le « Jugement dernier ».

Photos ci-dessus :… et des détails intéressants du « Jugement dernier ».

Photos ci-dessus :… et voici les détails un peu horribles de la partie consacrée à « L’Enfer » de la fresque « Le Jugement dernier et l’Enfer ».

Nous continuons notre promenade dans le cloître. Il y a une petite chapelle conservant des reliques dans différents contenants.

Il y a plusieurs monuments impressionnants, dont ceux-ci :

Photo ci-dessus : Le monument funéraire érigé à la mémoire d’Angelica Catalani (1780-1849), une soprano qui a fait carrière un peu partout en Europe au XIXe siècle.

Photos ci-dessus : Un autre monument pour lequel nous n’avons pas réussi à identifier la personne honorée.

Photo ci-dessus : Un superbe buste en marbre…

Photo ci-dessus : Ce monument funéraire est surmonté d’une tombe.

Photo ci-dessus : Cette sculpture est intitulée « L’inconsolable ». Elle est de l’artiste italien Lorenzo Bartolini (1777-1850) et sert de monument funéraire pour Giovan Francesco Mastiani. L’œuvre montre une femme assise sur une marche basse, ses genoux près de sa poitrine, ses mains réunies au-dessus d’eux, le regard d’une tristesse infinie… Cette femme est Elena Mastiani Brunacci souffrant de la mort de son époux.

Photo ci-dessus : Une grande statue de Leonardo Fibonacci (1175-1250), un mathématicien italien.

Photo ci-dessus : Une autre fresque qui semble avoir été retrouvée sous la brique d’un des murs du Campo Santo Monumentale.

Nous sortons du cloître.

Sur la pelouse du « Champ des Miracles », il y a une statue en bronze ressemblant à un ange tombé.

Nos recherches visant la rédaction de ce texte nous ont appris qu’il s’agit d’une œuvre du sculpteur franco-polonais Igor Mitoraj qui est titrée : « La chute d’Icare ».

Photo ci-dessus : Une magnifique sculpture en bronze signée du sculpteur franco-polonais Igor Mitoraj (1944-2014) représentant Icare au sol après sa chute.

Par le passé, nous avons eu l’occasion à deux reprises d’admirer des œuvres de ce sculpteur. Une première fois à Bamberg en Allemagne en 2015 et une deuxième fois à Paris, avec notre petit-fils Félix en 2017.

Photo ci-dessus : Nous passons une dernière fois devant la fameuse « Tour de Pise ».

Nous quittons le « Champ des miracles » à 11 h 15. Nous revenons sur nos pas, en direction du fleuve Arno que nous retraversons cette fois-ci en empruntant un autre pont, le ponte Solferino

À suivre…
Promenade sur les berges de l’Arno, sur le Lungarno de Pise, à admirer les magnifiques maisons et les palais, qui le bordent, dîner et visite du musée du Palazzo Blu.

Photo ci-dessus : De belles maisons d’une autre époque se reflètent dans le fleuve Arno

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliques sur le lien suivant : Italie du nord