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Pise (1re partie) : la Tour penchée… au grand plaisir de Chloé, puis la cathédrale et le baptistère!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 19e d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Tour penchée, Pise, Italie

Lucques - Pise, Italie, jeudi 4 juillet 2019 – Comme nous l’avons mentionné précédemment, notre séjour dans la belle ville de Lucques nous permet de « rayonner » un peu partout en Toscane et de faire découvrir à notre petite-fille Chloé d’autres « joyaux » de l’Italie!

Aujourd’hui nous filons vers Pise. Évidemment, nous nous rendrons à la fameuse « Tour penchée », une visite que Chloé attend avec impatience.

Mais, nous ne visiterons pas que la « Tour » et le « Champ des miracles ». En effet, nous passerons toute la journée à Pise, découvrant que la petite ville traversée par le fleuve Arno a beaucoup à offrir… en plus de sa fameuse « Tour »!

Photo ci-dessus : Notre petite-fille Chloé attendait avec impatience l’occasion d’être immortalisée en pixels devant la « Tour de Pise ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Notre réveille-matin fait entendre sa sonnerie dès 6 heures ce matin, programmation oblige. Nous devons partir tôt de notre appartement situé à l’intérieur des murailles de la superbe ville de Lucques, car nous devons nous rendre à la gare ferroviaire, qui elle est hors les murs, pour prendre le train de 8 h 15 qui nous mènera à Pise!

Nous déjeunons à l’appartement et partons à 7 h 30. Une promenade d’une vingtaine de minutes nous mène à la gare ferroviaire. Nous nous y rendons sans aucun tâtonnement, et ce, en raison de notre randonnée exploratoire de la veille!

Stazione di Lucca, Lucques, Italie

Photo ci-dessus : La gare ferroviaire de Lucques a été inaugurée le 29 septembre 1846. Sa façade est élégante et raffinée. À l’intérieur du bâtiment se trouvent un bar, des toilettes, un bureau de la police ferroviaire, une billetterie et, devant l’édifice, un stationnement et un arrêt pour les taxis et les bus. (Photo provenant de Wikipédia)

Le trajet pour se rendre sur le quai d’embarquement est fort agréable. Il fait magnifiquement beau, le soleil brille de tous ses feux dans un ciel sans nuages… et nous sommes pratiquement les seuls piétons dans la ville à cette heure matinale.

Pour l’heure, il ne fait pas trop chaud, mais les météorologues toscans prévoient que le mercure grimpera à 32 degrés Celsius aujourd’hui.

Nous grimpons dans le train à 8 h 10… et le chef de gare siffle le départ quelques minutes plus tard.

Tout au long du trajet, de moins de 30 minutes, nous voyons des champs de culture des deux côtés des rails. Des champs de tournesols et de différents autres légumes.

Piazza Vittorio Emanuele II
Le train fait un arrêt à la Stazione di Pisa San Rossore. Durant l’arrêt d’à peine quelques minutes, nous apercevons la tour de Pise. Probablement, que nous aurions pu descendre ici pour nous y rendre, mais nous avons prévu terminer le trajet à la gare Pisa Centrale… et ce, pour découvrir Pise en marchant jusqu’au « Champs des miracles »!

Il est 8 h 41 lorsque nous arrivons à la station Pisa Centrale! Nous descendons, sortons de la gare et nous nous retrouvons sur une belle grande place, c’est la Piazza Vittorio Emanuele II.

Andrea Roggi, Pise, Italie

Andrea Roggi, Pise, Italie

Andrea Roggi, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Surprise, il n’y a pas qu’à Lucques où l’on retrouve les belles sculptures de l’artiste toscan Andrea Roggi (1962- ). Celle que nous voyons à Pise, sur la « piazza Vittorio Emanuele II », affiche le commentaire suivant du sculpteur : « Le monde est en nous, une partie de nous, Nous! »

Pendant que Céline cherche les bureaux de l’Office du tourisme de Pise, qui devrait être sur cette place, j’en profite pour me rendre, en compagnie de Chloé, au monument central de la piazza, un monument dédié à Victor-Emmanuel II.

Vittorio Emanuele II, Pise, Italie

Vittorio Emanuele II, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Monument à « Vittorio Emanuele II » sur la place éponyme. Victor-Emmanuel II (1820-1878) fut roi de Sardaigne de 1849 au 17 mars 1861, date à laquelle il prit le titre de roi d’Italie… pour devenir le premier roi de l’Italie unifiée. Il est considéré, avec Garibaldi, Cavour et Mazzini, comme l’un des « pères de la patrie ». L’œuvre est du sculpteur italien Cesare Zocchi (1851-1922).

Céline revient vers nous. Une commerçante de la place l’a informée que le bâtiment abritant l’office était en travaux de rénovation et que leurs bureaux étaient fermés.

Lors de nos recherches préparatoires à notre visite à Pise, nous avons dressé un trajet pour nous rendre au « Champs des Miracles », là où prend place la « Tour de Pise ».

Le Corso Italia
Nous suivons donc ce trajet qui nous demande d’emprunter tout d’abord le Corso Italia, une grande rue piétonne commerciale.

En cours de route, nous nous arrêtons devant le monument érigé en l’honneur de Nicola Pisano (1230-1278) sur la Piazza del Carmine. Pisano était un architecte et un sculpteur. Il est considéré comme le père de la sculpture moderne. Il a notamment réalisé la chaire du baptistère de Pise…

Nicola Pisano, Piazza del Carmine, Pise Italie

Nicola Pisano, Piazza del Carmine, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Le monument à Nicola Pisano, une œuvre de 1862 du sculpteur italien Salvino Salvini (1824-1899).

Chloé profite d’un des nombreux petits commerces ambulants situés sur le Corso Italia pour acheter deux petites « Tour de Pise » en verre. Une pour elle et une pour offrir en cadeau à une amie.

Corso Italia, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Nous marchons sur la voie piétonne du « Corso Italia » entre de hautes bâtisses d’une autre époque.

Nous arrivons devant le fleuve Arno. Nous le traversons en empruntant le Ponte di Mezzo.

Arno, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Le fleuve Arno traverse la ville de Pise.

L’histoire de Pise est intéressante.

« Pise s’est implantée sur la lagune entre les fleuves Arno et Serchio. Elle devint du XIe au XIIIe siècle une grande puissance maritime comme Venise, Gênes, Amalfi ou encore Ancône sur l’Adriatique.

Cette puissance déclina à compter de 1284 alors que Gênes prit le pouvoir. En 1406, Pise fut conquise par Florence qui apporta avec les Médicis, encore plus de culture et de beauté et contribua à créer une Université d’une importance mondiale. » (Extrait d’un texte tiré de la page Internet de « Paroles d’Italie »)

Nous arrivons à la piazza Garibaldi, une place pittoresque qui est décorée d’un monument rendant hommage au célèbre général italien Giuseppe Garibaldi (1807-1882).

Piazza Garibaldi, Pise, Italie

Piazza Garibaldi, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Monument à Giuseppe Garibaldi dont la sculpture est de l’artiste Ettore Ferrari (1845-1929). Garibaldi fut un général, un homme politique et surtout un nationaliste qui a joué un grand rôle dans l’unification de l’Italie.

La piazza dei Cavalieri
Comme précisé à notre trajet, nous sortons de la piazza Garibaldi en filant sur la Borgo Stretto… qui nous mène directement à la Piazza dei Cavalieri, une place superbe où on est à installer une scène de spectacle.

Cette place a été aménagée à l’emplacement de l’ancien forum de la ville de Pise. Le principal bâtiment de la piazza dei Cavalieri est le Palazzo della Carovana. Il fut construit par le célèbre architecte Giorgio Vasari (1511-1574) entre 1562 et 1564.

Palazzo della Carovana, Pise, Italie

Photo ci-dessus : L’architecte Vasari a réalisé la façade du « Palazzo della Carovana » selon la technique du « sgraffito ». Cela donne une succession de motifs blancs sur fond gris foncé, qui représentent des signes du zodiaque et les vertus civiles, religieuses et militaires du grand duc. L’ensemble a par la suite été complété par l’ajout des bustes des grands-ducs de Toscane entre 1588 et 1718. Les bustes sont placés dans des niches sous les fenêtres du dernier étage.

P.S. L’encyclopédie libre Wikipédia décrit ainsi la technique du sgraffito : « Il s’agit d’une technique destinée à la décoration architecturale qui consiste à orner un revêtement de mortier d’un dessin gravé. L’artiste grave son trait dans une couche de chaux, appliquée en fine épaisseur sur un enduit noir. Comme pour la technique de la fresque, tant que la couche est fraîche, on peut y appliquer des couleurs diverses. Le tracé en creux donne au dessin une plus grande fermeté que le tracé au pinceau de la fresque. L’exécution doit être rapide. La technique convient aux décors extérieurs observés à distance. »

Depuis 1847, l’édifice est occupé par la Scuola Normale Superiore, c’est-à-dire « l’École normale supérieure », un établissement d’enseignement supérieur italien chargé de former des universitaires!

Palazzo della Carovana, Pise, Italie

Palazzo della Carovana, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Devant le « Palazzo della Carovana » prend place une statue de Cosme 1er de Médicis (1519-1574), lui qui a milité pour la fondation de l’Université de Pise. L’œuvre est du sculpteur français Pietro Francavilla, Pierre de Francqueville (1548-1615), qui a représenté Cosme 1er avec un bâton de commandement (disparu depuis) et avec un dauphin à ses pieds, symbole de sa domination sur les mers.

Piazza dei Cavalieri, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Sur la « piazza dei Cavalieri » des chaises ont été installées pour un spectacle.

De la Piazza dei Cavalieri nous continuons notre route en empruntant la via Corsica

Le Campo dei Miracoli

Piazza dei Cavalieri, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Devant nous pouvons déjà apercevoir le « Champ des miracles », là où il y a la Tour penchée, la cathédrale, le baptistère et le « Campo Santo », un superbe cimetière intérieur. L’ensemble monumental est classé à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Il est 9 h 50, lorsqu’enfin la Tour de Pise s’offre au regard de Chloé!

La tour de Pise, Pise, Italie

Photo ci-dessus : La « Tour de Pise »… en fait le campanile de la cathédrale.

L’arrivée sur le Campo dei Miracoli, le champ des miracles, est un véritable choc. Tout d’abord, en face de nous, l’imposant Duomo, la cathédrale, datant de 1064, dont la construction dura plus d’un siècle… avec en arrière plan le baptistère, puis, de l’autre côté la fameuse tour!

Nous avons appris en 2009, lors de notre première visite à Pise, que l’expression « Le Champ des Miracles » nous vient de l’écrivaine Gabriele D’Annunzio qui, en 1910, a utilisé pour la première fois cette expression dans son roman Forse che sì, forse che no, et ce, parce que selon elle : « Ces monuments sont tout simplement des miracles en raison de leur beauté et de leur originalité : le baptistère, le cimetière, la cathédrale et son campanile, la tour de Pise ».

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : La monumentale cathédrale de Pise.

Fontana dei Putti, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Une magnifique fontaine en marbre, la « Fontana dei Putti », « La fontaine des Anges ».

Baptistère, Pise, Italie

Photo ci-dessus : L’imposant baptistère… hors de la cathédrale, car à l’époque, seuls les baptisés pouvaient entrer dans une église!

Chloé souhaite que nous réalisions plusieurs photos d’elle pour ses amies… quelques-unes où elle « semble » retenir la tour, d’autres devant le baptistère.

Tour penchée, Pise, Italie

Baptistère, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Chloé attendait ce moment avec impatience… celui d’être photographiée en soutenant la tour de Pise!

Lors de notre visite ici en 2009, notre guide nous avait indiqué quant à la Tour de Pise : « C’est en 1173 que l’architecte Bonano entreprend la construction du campanile de la cathédrale. Mais dès 1179, après avoir érigé à peine trois étages, il arrête la construction, car il doit partir précipitamment pour la Sicile! Évidemment, il ne reviendra jamais. Il s’était rendu compte que sa tour penchait.

Il a donc fallu attendre tout près d’un siècle (90 ans) avant qu’un autre architecte n’accepte de continuer la construction de la tour… cette fois-ci en contrepoids, pour la redresser un peu!

La tour fut achevée en 1372, lorsqu’on y accrocha les sept cloches au-dessus du septième étage.

Cette tour, qui est certes la plus connue du monde, est haute de 55,86 mètres côté sud et de 56,70 mètres côté nord ! Elle a 15 mètres de diamètre et il faut grimper les 294 marches d’un escalier en colimaçon pour atteindre le sommet.

Les sept clochers de la tour sont en bronze et ils datent du XIVe siècle. Toutefois, ils ne sonnent qu’une seule fois par semaine, le dimanche à 11 heures, et ce, pour éviter les vibrations qui pourraient menacer le précaire équilibre de la tour! »

Nous entrons dans un édifice où il y a des bureaux d’informations touristiques. Nous prenons un plan de la ville et achetons nos billets pour visiter la cathédrale et le Campo Santo (15 €, une aubaine).

La Cattedrale di Santa Maria Assunta
Puis, à 10 h 15, nous nous joignons à la file d’attente pour la visite de la cathédrale.

L’attente est de courte durée, mais suffisamment pour nous permettre d’admirer la superbe architecture de l’édifice.

La cathédrale est dédiée à Notre-Dame-de-l’Assomption. Son nom en italien est la Cattedrale di Santa Maria Assunta. Elle a été érigée à partir de 1063 sous la direction de l’architecte pisan Buscheto!

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : La façade de la cathédrale est recouverte d’un revêtement de marbres polychromes. Elle affiche une série de quatre galeries à arcades et colonnettes à chapiteaux sculptés.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photos ci-dessus : La cathédrale compte trois portes, une centrale et deux latérales. Au-dessus d’une des portes latérales, dans la lunette, nous pouvons admirer cette très belle mosaïque représentant Marie. L’œuvre est de Giuseppe Modena da Lucca.

Nous entrons.

L’intérieur est grandiose. Il y a cinq nefs, celle centrale étant longue de 100 mètres… Le plafond à caissons est supporté par une forêt de colonnes qui nous rappelle la Grande mosquée de Cordoue. Il y a de beaux vitraux.

Le chœur est entouré de murs décorés de mosaïques et de tableaux de maîtres.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Un Christ "pantocrator" en mosaïque domine l’abside. L’œuvre a été réalisée par le peintre de la pré Renaissance italienne Cimabue, un artiste né vers 1240 et mort à Pise en 1302.

Nous marchons vers le chœur…

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Voilà ce que nous voyons lorsque nous amorçons notre approche vers le maître-autel.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Très haut au-dessus de maître-autel de la cathédrale de Pise, un ensemble sculpté montre le Christ et son Père couronnant la Vierge Marie. Plus haut encore, Marie est représentée en mosaïque.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Une sculpture plutôt moderne prend place devant le chœur.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Sur les murs des nefs latérales, nous retrouvons plusieurs tombeaux, dont celui-ci.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Et ce tombeau en verre contenant les restes du corps de « San Ranieri », de son vrai nom Ranieri Scacceri (1117-1160)… lui qui est le saint patron de la ville de Pise!

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Les décorations sont superbes.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Un autre tombeau. Cette fois-ci il s’agit de celui d’Enrico VII du Luxembourg, Henri VII (1275-1313), qui fut sacré empereur des Romains en 1312. Le tombeau a été réalisé par Tino di Camaino (1280-1337) en 1315.

La chaire de l’église est une œuvre d’art en soi. Elle a été réalisée par Giovanni Pisano… dans un style flamboyant.

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photos ci-dessus : La chaire de la cathédrale de Pise a été sculptée par Giovanni Pisano entre 1302 et 1311. Sur une base circulaire, se dressent huit supports : quatre colonnes, dont deux sont posées sur des lions, quatre personnages qui sont respectivement : l’Église, soutenue par des vertus cardinales, le Christ, soutenu par des évangélistes, Saint-Michel archange et… Hercule (notre photo)!

2708 Cattedrale di Santa Maria Assunta, Pise, Italie

Photo ci-dessus : Le dôme de la cathédrale est décoré d’une magnifique fresque.

Les chapelles latérales sont presque aussi belles que le chœur. En fait, toute la décoration est splendide!

Il y a des galeries supérieures de chaque côté des nefs. Ces galeries se nomment triforium. En fait, il s’agit d’un passage étroit aménagé dans l’épaisseur des murs au niveau des combles sur les bas-côtés de la nef d’une grande église, notamment d’une cathédrale.

Le baptistère
Nous sortons de la cathédrale un peu passée 10 h 30 et nous nous retrouvons face au baptistère. Celui-ci est le plus grand édifice du genre au monde. Il fait 55 mètres de hauteur, et ce, sans compter la statue de Saint-Jean-Baptiste qui culmine au sommet.

Battistero, Pise, Italie

Battistero, Pise, Italie

Photos ci-dessus : Le « Battistero » a été construit en deux temps. Il fut commencé au XIIe par un architecte qui lui donna un style roman. Puis, les plans changèrent et on continua la construction au XIIIe siècle, cette fois-ci en style gothique, d’où une vue d’ensemble particulière.

Lors de la préparation du voyage, nous avions convenu Céline et moi de ne pas visiter le baptistère avec Chloé, et ce, pour tenter de réduire un peu le nombre d’édifices religieux à visiter.

Nous prenons plutôt la direction du Campo Santo… Un cimetière intérieur décoré de superbes fresques.

À suivre…
Visite du Campo Santo et retour vers les berges de l’Arno pour une belle promenade à admirer les magnifiques maisons et les palais, qui le bordent, dans une harmonie de couleurs, ocre, jaune et rose.

Campo Santo, Pise, Italie

Photo ci-dessus : De magnifiques fresques décorent les murs du Campo Santo, dont une intitulée « L’Enfer », dont nous présentons un des détails.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliques sur le lien suivant : Italie du nord

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