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L’éblouissante Galleria Borghese

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 2e d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Galleria Borghese, Rome Italie

Rome, Italie, jeudi 27 juin 2019 – Pour notre première journée complète de visites à Rome, nous n’avons réussi à réaliser que la moitié de notre programme! La chaleur et surtout nos difficultés à nous retrouver dans les rues de Rome auront collaboré à chambouler nos plans.

En matinée, nous devions passer par la Place d’Espagne pour admirer la fontaine de la Baraccia et visiter l’église Chiesa della Trinità dei Monti, et ce, avant de nous rendre à la Galleria Borghese où nos billets, réservés d’avance par Internet, nous permettaient de visiter les lieux de 11 h à 13 h.

Mais ayant pris trop de temps pour nous rendre au palazzo Borghese, nous avons dû reporter nos visites du matin à l’après-midi et nos autres visites de la journée à plus tard !

Photo ci-dessus : « Pauline Borghese en déesse Vénus », l’œuvre phare de la « Galleria Borghese », une sculpture réalisée par Antonio Canova entre 1805 et 1808. (Photo provenant d'Internet)

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Comme mentionné dans notre premier texte… même si nous nous sommes couchés très tôt hier, en fin d’après-midi pour moi et en début de soirée pour Chloé et Céline, ce matin nous ne sommes sortis des bras de Morphée qu’à 7 h 10!

Par le passé, dans la même situation, nous nous réveillions en pleine nuit et nous devions attendre patiemment la levée du jour, et surtout celui des locaux, pour amorcer nos activités. Ça doit "certainement" être dû aux changements climatiques!

D'ailleurs, dans notre planification, nous avions prévu attendre que le restaurant ouvre à 7 heures pour y prendre place. Nous nous y sommes rendus plutôt vers 8 heures.

Le restaurant de notre hôtel à Rome, le Mecenate Palace, est situé sur le toit de l’édifice, on peut y déjeuner à l’intérieur et à l’extérieur… Sans que nous ne comprenions trop trop pourquoi, nous demandons une place à l’intérieur. Ce sera la seule fois!

La terrasse fait face à la Basilica di Santa Maria Maggiore que nous avons visitée hier. Nous avons une vue imprenable sur la basilique, sur le campanile et sur la statue de la colonne de la piazza di Santa Maggiore... qui est presque à portée de main. Wow! Demain, il faut vraiment apporter l’appareil photo.

Le buffet est varié sans être trop extravagant. C’est excellent… ce qui est une bonne nouvelle, car notre petit-déjeuner est inclus dans notre forfait.

Nous redescendons à la chambre, prenons notre attirail de touristes et partons, à pied, peu après 9 heures. Notre but est de nous rendre à a Galleria Borghese, nous arrêtant en cours de route à la Piazza di Spagna, pour voir la fontaine de la Barcaccia, et pour visiter l’église de la Trinita dei Monti.

Il y a foule sur les trottoirs et dans les rues! Des locaux, des touristes, des travailleurs, beaucoup de piétons, de motocyclettes, de voitures et… comme à Montréal de nombreux travaux de voiries sont en cours.

Nous sommes un peu étourdis par tant d’action… et malgré notre « Cartoville Rome » et le plan de la ville qu’on nous a remis à l’Hôtel… nous ne savons pas vraiment quelle direction prendre.

Finalement, nous arrêtons une dame pour lui demander notre chemin. Chanceux, elle est guide touristique!

Quattro Fontane
Elle nous informe que nous devons prendre la Via delle Quattro Fontane et nous indique comment nous y rendre.

Nous arrivons finalement au carrefour des « Quatre fontaines », qui est situé là où se rencontrent la Via del Quirinale, la Via XX Settembre et la Via Felice… la rue qui mène justement à la Trinità dei Monti.

L’endroit se caractérise par la présence aux quatre coins de quatre fontaines. Elles furent construites à la demande pape Sixte V. Elles représentent : le Tibre, le fleuve Arno, la « Fidélité » (Diane) et la « Force » (Junon).

Quattro Fontane, Rome, Italie

Photo ci-dessus : La fontaine représentant le Tibre.

Quattro Fontane, Rome, Italie

Photo ci-dessus : La fontaine représentant Diane!

Nous constatons que le temps passe vite… et que nous n’aurons pas le temps de nous arrêter à la place d’Espagne, notre réservation pour la Galerie Borghese étant pour 11 heures. Nous nous dirigeons donc directement vers cet endroit.

La Galleria Borghese
Nous y arrivons un peu passé 10 h 30…

Villa Borghese, Rome, Italie

Villa Borghese, Rome, Italie

Photos ci-dessus : La magnifique Villa Borghese édifiée en 1636 par Scipione Borghese, le neveu du pape Paul V.

Il fait déjà très chaud, une chaleur accablante. Nous sommes exténués par cette longue promenade, surtout Céline qui n’est pas du tout confortable dans ses souliers neufs!

Nous nous dirigeons dans un premier temps au guichet situé au sous-sol du palais pour y échanger notre coupon électronique (voucher) pour nos trois billets d’entrée. Nous avions déjà payé nos billets lors de notre réservation sur Internet (48€ - deux billets adultes à 21€ chacun et un billet enfant à 6€).  Nous en profitons pour prendre trois audio-guides en français (15 €).

À l’intérieur de la galerie, les appareils photo sont interdits, tout comme les sacs à main et à dos. Tout doit être déposé au vestiaire, ce que nous avons fait.

Céline et moi en sommes à notre troisième visite de la Galerie Borghese. S’il y a un musée que nous voulions que Chloé découvre, c’est bien celui-ci. Les chefs-d’œuvre y sont légion.

Nous ressortons et nous nous dirigeons vers l’entrée. Nous devons attendre une dizaine de minutes, car on ne nous laisse entrer qu’à l’heure précise de notre réservation, soit 11 heures.

Nous entrons finalement. D’entrée de jeu, notre audio-guide nous apprend que : « C’est au cardinal Scipione Borghèse (1576-1633), un grand collectionneur d’œuvres d’art, que nous devons ce magnifique musée. C’est lui qui fit ériger la villa en 1605, selon les plans de l’architecte italien Flaminio Ponzio (1560-1613), l’architecte du pape Paul V.

Dès la construction du petit palais réalisée, Scipion Borghese y installa sa magnifique collection d’œuvres d’art et se mit à en acquérir de nombreuses autres, dont plusieurs d’artistes tels Boromini et Caravage que son oncle, le pape Paul V, avait pris sous son aile. Avec comme résultat qu’il a constitué une des plus époustouflantes collections de tableaux et de sculptures des XVIe et XVIIe siècles.

Même si la collection originale de Scipione Borghese s’est un peu éparpillée au fil des siècles, de grandes œuvres sont toujours conservées à la Galerie Borghese. »

Nous voulons monter directement au deuxième étage, pour éviter la foule, mais la visite du groupe précédent n’est pas encore terminée. Nous restons donc dans le grand hall, puis nous passons à la salle des empereurs… où il y a 17 bustes d’empereurs en porphyre!

Nous voyons une belle statue de « Diane », la déesse de la chasse, celle qui dans la mythologie grecque est Artémis… La sculpture date de 2000 ans et fort bien conservée.

Étant donné que les photos sont interdites, pour agrémenter notre texte, nous avons récupéré sur Internet des photos de certaines œuvres significatives. Elles proviennent notamment du site Internet de la Galerie Borghese et de plusieurs autres adresses sur la grande toile.

Galleria Borghese, Rome Italie

Photo ci-dessus : Quelques bustes en porphyre et la statue de Diane.

Au centre de la pièce, il y a une œuvre magnifique. C’est une statue représentant une belle femme qui semble repousser les avances d’un dieu. Les expressions traduites sur les visages des deux personnages par l’artiste sont tout à fait fascinantes.

Il s’agit d’un chef-d’œuvre de l’artiste Gian Lorenzo Bernini (1598-1680), dit le Bernin, « Le Rapt de Proserpine » (1621-1622).

« Proserpine était à cueillir des fleurs, nous raconte notre audio-guide, lorsque Pluton, le roi des Enfers, la voit. Ce dernier est soudain pris d’un grand désir pour la jeune fille. Il décide de l’enlever. »

L’œuvre du Bernin nous montre Pluton qui attrape Proserpine. Celle-ci tente de se libérer, sa main droite repoussant le visage du dieu.

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photos ci-dessus : Les doigts de Pluton sur la cuisse de Proserpine, d’un réalisme inimaginable… et pourtant c’est du marbre.

Nous pouvons finalement monter à l’étage.

Dans la salle où nous arrivons, il y a deux bustes de Scipione Borghese, lui qui était cardinal. Ils ont tous deux été réalisés par le Bernin… « Au terme de la réalisation du premier buste, nous indique notre audio-guide, le Bernin constata une légère fissure dans le marbre… en entreprit dès lors la réalisation du deuxième! »

Galleria Borghese, Rome Italie

Photo ci-dessus : Un des deux bustes du cardinal Scipione Borghese sont des portraits en marbre exécutés par l’artiste italien Gian Lorenzo Bernini en 1632. Celui-ci est le premier des deux bustes…

Nous poursuivons notre visite filant de salle en salle.

Nous nous arrêtons devant une toile du peintre néerlandais Pierre Paul Rubens (1577-1640), « La déposition du Christ », une œuvre réalisée en 1612… Nous profitons de l’occasion pour expliquer à Chloé ce qu’est une « déposition ».

Puis, nous entrons dans une pièce qui semble dédiée au Caravage (1571-1610), de son vrai nom Michelangelo Merisi da Caravaggio. Il est né en 1571 à Milan… et non dans la ville de Caravage comme on l’a longtemps cru.

« En fait nous informe notre audio-guide, son certificat de naissance a été retrouvé en 2007. Toutefois, l’histoire nous apprend qu’il a vécu chez une dame qui portait le nom de Caravage. Il est mort jeune, à 38 ans, en 1610. »

La première toile devant laquelle nous nous extasions représente une Madone qui se tient devant chez elle avec l’Enfant Jésus dans ses bras, un Jésus passablement grand, nous semble-t-il, pour être dans les bras de sa mère. L’œuvre date de 1608 et se nomme « La Madone des Pèlerins »!

On y voit deux pèlerins, les pieds bien sales, agenouillés devant la Madone. « C’est le réalisme du Caravage », commente notre audio-guide.

« Remarquez, ajoute-t-il, que la Vierge a les jambes croisées, comme une paysanne qui se repose. Son visage est très beau, tout comme le velours et la soie de sa robe. La forte lumière est théâtrale. »

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : La madone des Pèlerins.

Nous passons à une autre toile du Caravage. « Une œuvre réalisée pour décorer un autel de la basilique Saint-Pierre. Elle y fut exposée et retirée très peu de temps après, pour des raisons politiques nébuleuses. Elle s’intitule “La Madone des Palefreniers” et elle a été réalisée en 1605-1606. »

On y voit la Vierge, qui est le même modèle qui a posé pour la Madone des Pèlerins, en voie d’écraser un serpent avec l’aide de l’Enfant Jésus; à la droite de ces deux personnages, nous reconnaissons la mère de Marie, Sainte-Anne.

On peut y observer le jeu de lumière qui est le propre du Caravage.

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : La Madone des Palefreniers.

Nous voyons une toile qui serait la dernière œuvre réalisée par le Caravage au cours de sa vie : « Le Martyre de Sainte Ursule ». On y voit Sainte-Ursule qui se meurt alors qu’une flèche tirée par un barbare lui a percé le cœur!

Caravage a fixé la lumière sur la sainte et non sur son tueur!

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : Le Martyre de Sainte Ursule.

Puis voici maintenant une toile que nous avons déjà vue deux fois : « David avec la tête de Goliath », une œuvre que le Caravage aurait réalisée en 1606 ou 1607. David y tient la tête de Goliath, elle qui prend les traits de l’artiste!

Galleria Borghese, Rome Italie

Photo ci-dessus : « David avec la tête de Goliath », un auto-portrait sombre du Caravage.

Nous voyons un beau tableau de Domenico Zampieri, dit Le Dominiquin (1581-1641). L’œuvre s’intitule « La Caccia di Diana » et elle date de 1616.

Nous arrivons devant une toile de Tiziano Vecellio dit le Titien (1488-1576)! « L’Amour sacré et l’Amour profane », un chef-d’œuvre réalisé en 1514.

Deux femmes se ressemblant beaucoup sont assises sur un sarcophage plein d’eau… dans lequel s’amuse Cupidon. L’une est habillée, c’est celle représentant l’Amour profane, l’autre est presque nue et représente l’Amour sacré.

« Le sarcophage-fontaine représente la mort et la vie », nous indique notre audio-guide. Qui ajoute que la toile a vraisemblablement été réalisée pour être offerte en cadeau de mariage. Elle date du début du XVIe.

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : « L’Amour sacré et l’Amour profane », du légendaire Titien.

« La collection de cette villa, mentionne notre audio-guide, est gérée par une fiducie. Aucune œuvre ne peut être vendue seule. La seule vente possible étant la collection entière. »

De salle en salle, nous constatons que la décoration de la bâtisse est une œuvre en soi. Les plafonds affichent de nombreux « trompe-l’œil »!

Nous expliquons à Chloé ce que sont des « trompe-l’œil », car tout au long du périple, nous en admirerons.

Nous arrivons devant une très grande toile représentant une autre déposition du Christ de la croix. C’est une œuvre de Raffaello Sanzio (1483-1520), le grand Raphaël ! Elle date de 1507.

Il s’agit plus du transport du corps de Jésus vers son tombeau qu’une déposition du Christ de la croix. On y remarque que la Vierge est sur le point de s’évanouir tandis que les porteurs sont à échapper le corps du Christ!

« La douleur de la vierge prend ici les traits d’une noble dame de Pérouse qui venait de perdre son fils et qui avait commandé à Raphaël ce tableau pour l’église de Pérouse », nous informe notre audio-guide.

On nous raconte également que le pape Paul V, un siècle plus tard, voulut acquérir ce tableau, mais qu’on le lui a refusé. Il a donc envoyé quelqu’un pour le voler… tout simplement!

« Aujourd’hui, ajoute-t-on, la toile est une œuvre phare de la collection Borghese. C’est un tableau bien équilibré de plusieurs couleurs et en mouvement. D’ailleurs, Raphaël était surnommé “Le peintre divin”. »

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : « La Déposition »… de Raphaël!

Nous entrons dans une pièce dédiée à Hercule où se trouve « Danae », une œuvre d’Antonio Allegri da Correggio (1489-1534), dit Il Correggio, « Le Corrège » en français.

Nous attirons l’attention de Chloé sur la date de décès du peintre… 1534, l’année où Jacques Cartier découvrit le Canada!

L’exposition temporaire en raison de laquelle on ne peut pas prendre de photo est celle de Lucio Fontana (1899-1966), un peintre et un sculpteur argentin.

Ses œuvres sont une sorte d’encadrés troués… elles sont disposées parmi les chefs-d’œuvre de la galerie.

Galleria Borghese, Rome Italie

Photo ci-dessus : Les œuvres de Lucio Fontana proviennent entre autres d’une série intitulée « Crucifix ». Il y en a une cinquantaine, des sculptures et des peintures, réalisées principalement entre 1958 et 1968 et qui sont placées un peu partout dans la galerie.

Galleria Borghese, Rome Italie

Photo ci-dessus : Une des œuvres de Lucio Fontana que nous avons bien aimée s’intitule « Arlecchino » et date de 1948.

Nous voici maintenant dans la « Chambre des vases », une pièce dominée en son centre par la fameuse sculpture d’Antonio Canova (1757-1822) intitulée Paolina Borghese come Venere vincitrice!

Une œuvre de 1805 devant laquelle nous nous extasions pour la troisième fois de notre vie.

Pauline Bonaparte, qui a servi de modèle pour la sculpture de Canova, a marié le fils Borghese…

À cette époque, Napoléon Bonaparte, le frère de Pauline, a profité de la situation pour acheter une bonne quantité d’œuvres… qu’il a toujours refusé de restituer à la Galerie Borghese. Aujourd’hui, ces œuvres sont au Musée du Louvre.

La magnifique statue est aujourd’hui le symbole même de la galerie Borghese.

Pauline, la sœur de Napoléon Bonaparte, y est représentée étendue nue sur un lit de marbre.

L’œuvre a été commandée par Camillo Borghese, l’époux de Pauline, à l’artiste le plus célèbre d’Europe à cette époque, Antonio Canova. Celui-ci y travailla de 1805 à 1808.

Il a assimilé Pauline à la déesse Vénus. C’est pourquoi elle tient dans sa main gauche la pomme d’or reçue de Pâris.

Pauline Borghèse en déesse Vénus, Galleria Borghese, Rome, Italie

Photo ci-dessus : La superbe « Vénus triomphante » d’Antonio Canova.

Nous voyons également d’autres toiles du Caravage, dont celle intitulée « Garçon avec un panier de fruits », datant de 1593, hyper réaliste, on y voit même les défauts des fruits.

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : Garçon avec un panier de fruits!

Il y a aussi « Madeleine la pénitente ».

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : Madeleine, la pénitente, une œuvre réalisée par le Caravage entre 1595 et 1597. Une composition à une seule personne, ce qui est rare. Elle a une oreille rouge, comme si elle avait été battue. Il y a des bijoux par terre, auxquels, de toute évidence, elle renonce. Le fil du collier est coupé comme s’il lui avait été arraché. Comme si quelque chose de violent venait de se passer. La pénombre est en arrière-plan, tandis que la lumière est fixée sur la femme.

Nous arrivons devant la statue de « David » réalisée par le Bernin en 1623 et 1624. David est sur le point d’utiliser sa fronde contre Goliath. « Le visage du David, nous précise notre audio-guide, est en fait un autoportrait du Bernin. »

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : Le David du Bernin!

Finalement, dans une autre salle, nous avons la chance d’admirer une grande statue dans le centre de la pièce. C’est une autre œuvre du Bernin.

« Il a réalisé cette œuvre en s’inspirant “Des métamorphoses” d’Ovide. La nymphe Daphné repousse les avances du dieu Apollon qui brûle de désir pour elle. Mais la jeune fille a fait vœu de chasteté.

L’œuvre montre Apollon rejoignant Daphné qui sentant le dieu la rejoindre invoque une transformation libératrice qui lance sa métamorphose en laurier! »

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : La statue nous montre que déjà les cheveux de la nymphe ont commencé à se transformer en feuillage et ses pieds en racines. Elle est immortalisée en lançant un cri, sans doute le résultat de la constatation qu’elle ne sera plus femme, mais plutôt arbre! »

Une autre sculpture du Bernin attire notre attention. Elle s’intitule « Énée portant son père sur son épaule ». Elle serait la plus ancienne œuvre du Bernin. Elle aurait été réalisée entre 1618 et 1620.

« Il s’agit d’une statue représentant Énée fuyant Troie en flammes. Il emmène son père Anchise sur ses épaules et son fils Ascagne. Anchise tient dans ses mains une statuette du dieu Lare de son foyer ; Ascagne porte le feu du foyer. »

La statue a été réalisée à partir d’une colonne romaine. « On appelle ce genre d’œuvre, une statue torche », nous précise notre audio-guide.

Galerie Borghese, Rome, Italie.

Photo ci-dessus : Énée, Anchise et Ascagne, une œuvre du Bernin.

Nous entrons dans la salle où est conservée la collection égyptienne appartenant à la famille Borghese, dont l’œuvre phare est une statue d’Isis en robe noire.

Nous sortons à 12 h 45

Nous avons pris un grand plaisir à voir notre petite Chloé découvrir tant les œuvres d’art de la collection Borghese que le palais lui-même.

Elle a pu apprendre à connaître des artistes exceptionnels comme « le Bernin », « le Caravage » et « Antonio Canova », entre autres, en plus de voir pour la première fois des plafonds peints en trompe-l’œil.

À suivre…
La Place d’Espagne et la visite de la Chiesa della Trinità dei Monti.

Rome, Italie

Photo ci-dessus : L’escalier de la place d’Espagne, une longue série de marches qui mènent à la « Chiesa », l'église « della Trinità dei Monti ».

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliques sur le lien suivant : Italie du nord

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