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Périple à la découverte de Rome, de la Toscane et de Venise… avec notre petite-fille

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 1er d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, Dorval, Québec

Montréal, Québec - Rome, Italie, les mardi et mercredi 25 et 26 juin 2019 – Comme cadeau de fin d’études primaires, nous avons offert à notre petite-fille Chloé un voyage culturel en Europe. Elle avait le choix de la destination. Son frère Félix avait opté, en 2017, pour Paris. Quant à elle, Chloé a arrêté son choix sur l’Italie.

Évidemment l’Italie, ça pourrait être un programme de visites de plusieurs mois. Étant donné la durée de notre périple fixée à18 jours, nous avons concocté un trajet nous limitant à un séjour à Rome (7 jours), à un arrêt de quatre jours en Toscane histoire de voir Lucques, Florence, Pise et Pistoia et finalement à une belle semaine à Venise.

Comme à notre habitude lorsque nous voyageons, nous amorçons aujourd’hui la publication de nos longs reportages agrémentés de nombreuses photos de nos belles découvertes.

Photo ci-dessus : Chloé prend ses aises dans la salle d’attente de l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Mirabel, Québec

Photo ci-dessus : Voilà, il y a quelques jours, Céline a complété ses recherches sur Internet pour notre périple en Italie avec notre petite-fille Chloé. Tout a été réservé sur la grande toile : Hôtel, appartements, trains, musées… et billets coupe-files!

À notre réveil ce matin à Mirabel, il pleut, et ce, après quatre jours de très très belle température.

Il est 14 h 30 lorsque je vais chercher Chloé, à Blainville, chez son père.

De retour à notre condo, nous en profitons pour prendre une petite collation, car notre repas du soir sera servi à bord de l’avion… certainement pas avant 22 heures!

Chloé arbore une superbe valise toute neuve, cadeau de ses parents pour le voyage. En fait, c’est à mi-chemin entre une valise et un sac de sport… Et elle est pleine, Chloé semble avoir respecté à la lettre la liste d’effets à emporter que Céline lui avait préparée.

Mirabel, Québec

Photo ci-dessus : Tentative de photo de départ… avec un photographe trop lent d’où la moue d'exaspération de Céline.

Mirabel, Québec

Photo ci-dessus : Ça prend du temps, mais au moins je me retrouve sur la photo!

Notre fils, Marc-André, vient nous chercher à la maison à 16 h 40. C’est lui qui assure notre transport jusqu’à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau de Dorval.

Le trajet vers l’aéroport se fait sous le soleil… qui vient tout juste d’émerger d’une lourde couverture nuageuse!

Nous arrivons à Dorval à 17 h 30… et c’est l’heure des au revoir. Il nous apparaît évident que tant Marc-André que Chloé ont le cœur gros de se laisser… Ce sera la première fois qu’ils seront séparés pour si longtemps.

Les formalités d’enregistrement sont très rapides, car nous voyageons en classe « Club » avec Air Transat.

Toutefois, cette classification ne nous permet pas d’éviter la très longue file d’attente pour les contrôles de sécurité. Il y a beaucoup de voyageurs en ce début de période estivale.

Nous constatons que depuis notre dernier passage à l’aéroport, d’autres modifications ont été apportées à la configuration des lieux… et ce n’est pas terminé, car il y a encore des espaces en chantier.

Nous passons finalement et nous nous rendons à notre porte d’embarquement, la porte A64, où nous nous installons en attente de l’heure d’embarquement.

Mirabel, Québec

Photo ci-dessus : L’attente à l’aéroport!

Aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, Dorval, Québec

Aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, Dorval, Québec

Photos ci-dessus : Dans la salle d’attente de l’aéroport… Céline écrit les premières lignes de la petite histoire de notre voyage. C’est grâce à cette prise de notes constante que nous pouvons rédiger nos textes.

Nous embarquons à 20 h 50. Nous sommes les 4e 5e et 6e personnes à entrer dans l’appareil.

Nous avons les sièges 2a, 2 c et 2d. Quelques secondes après que nous ayons pris nos places, l’agente de bord vient vérifier si tout est à notre satisfaction. Elle nous offre un verre de vin mousseux et une boisson sans alcool pour Chloé. Notre petite fille est impressionnée et particulièrement excitée…

Faut dire que l’accueil à bord est particulièrement agréable.

Un peu plus tard, l’hôtesse revient pour vérifier l’exactitude des choix de repas que nous avons signifié, il y a quelques semaines, sur le site Internet d’Air Transat.

L’avion, un Airbus A330-200, s’arrache du sol à 21 h 15…

Photo ci-dessus : L’appareil d’Air Transat dans lequel nous montons. Il offre 12 places en classe club et un peu plus de 300 en classe « Économie »… mais nous constatons qu’il y a quelques places libres. (Photo provenant d'Internet)

Chloé prend des photos du coucher de soleil du haut des airs!

On nous sert un deuxième apéritif, cette fois-ci, une coupe de Pinot Grigio pour Céline, un coca pour Chloé et un verre de vin rouge pour moi, le tout avec des grignotines.

Aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, Dorval, Québec

Photo ci-dessus : Ce n’est pas un baptême de l’air pour Chloé, elle s’est déjà rendue en Floride et dans les Antilles, mais il s’agit de son premier vol transatlantique.

Puis, voilà le souper qui nous est servi… Un véritable festin. Chloé reçoit le plat qu’elle avait commandé, une lasagne au canard, Céline se voit servir un mignon de porc aux bleuets, tandis que j’ai la chance de savourer un filet de morue. Tous les plats sont accompagnés d’une salade d’épinards et de noix de pin, d’une brioche de pain, de beurre et d’une succulente pointe de gâteau mousse aux framboises.

Le tout accompagné de vin à volonté. Tout est délicieux.

Quelque part dans les airs entre le Québec et l’Europe

Photo ci-dessus : Un repas des grandes occasions! Délicieux!

La programmation des films offerts à bord est par contre ordinaire.

Chloé s’endort tout comme nous vers 23 heures… Un sommeil par « à coup » d’une quinzaine de minutes chacun! Un sommeil pas très réparateur en fait.

Puis, à 10 heures, heures de Rome, on ouvre les lumières dans l’appareil et on nous sert le petit-déjeuner : croissants, fruits, jus d’orange et café.

À l’altitude à laquelle nous nous trouvons, évidemment, le soleil brille de tous ses feux. Chloé, qui occupe le siège côté hublot, en profite pour prendre quelques photos des Alpes que nous survolons.

Nous atterrissons à 11 h 15… alors qu’au sol, à Rome, le mercure indique déjà 32 degrés Celsius.

Les formalités vont rondement. Nous passons aux douanes, où il n’y a vraiment pas foule, et nous récupérons rapidement nos bagages.

Benvenuti a Roma… Encore!
Nous cherchons quelques instants la sortie que nous a indiquée notre Hôtel à Rome… puisque ce sont eux qui viennent nous chercher. Nous trouvons et sortons!

À l’extérieur, il y a plusieurs personnes tenant des affiches avec soit des noms de groupes, de compagnies de voyage ou encore de nom de particuliers. Un homme tient une affiche bien haute où il est inscrit « Lanciault »!

Wow! Nous-mêmes, Céline et moi, sommes impressionnés, alors imaginez ce que Chloé ressent!

Nous nous approchons de lui. Il nous salue en anglais et prend la valise de Céline et nous nous mettons en marche. Son véhicule est stationné assez loin. Après quelques minutes nous y arrivons… il s’agit d’une Mercedes noire.

Il est midi lorsque nous quittons les lieux. Notre chauffeur conduit rapidement, très rapidement même, et malgré cela, nous arrivons à notre hôtel, le Mecenate Palace à 12 h 45.

Le chauffeur a été très gentil. Il nous a donné moult informations relativement aux bâtiments historiques que nous avons croisés en chemin.

Le coût de ce service, 55 €, sera ajouté à notre note d’hôtel. C’est un peu dispendieux, mais nous demeurons convaincus que ça en valait le coût.

Il y a bien un service d’autobus disponible à l’aéroport. Il nous amène au centre-ville de la ville éternelle pour moins cher. Mais, nous aurions dû chercher pour trouver le lieu d’embarquement alors que nous étions chargés comme des mulets avec nos bagages. Et de toute façon, il est fort probable que nous aurions dû prendre un taxi pour nous rendre de l’arrêt du bus à l’hôtel!

Nous sommes très bien accueillis à la réception de l’hôtel. L’employé est très gentil. Et surprise, il nous informe que notre chambre est déjà disponible!

Celle-ci est située au troisième étage, c’est la chambre 307. Elle n’est pas très grande, mais elle est bien équipée. Nous y serons bien pour notre semaine à Rome.

Basilica di Santa Maria Maggiore
Étant donné que nous souhaitons « casser », dès maintenant, le décalage horaire, nous avons prévu des visites pour ce premier après-midi dans la Ville Éternelle. En fait, la visite de deux églises est à notre programme… et ce, en plus de nous arrêter pour prendre un premier repas « italien ».

Mais, avant d’amorcer notre promenade, nous enfilons des vêtements… plus légers, car les météorologues italiens prévoient un maximum de 37 degrés Celsius pour cet après-midi!

La première église que nous voulons visiter est la basilique Sainte-Marie-Majeure, en italien la Basilica di Santa Maria Maggiore. Nos recherches lors de la planification du voyage nous ont indiqué qu’elle se situait près de notre hôtel.

Nous sortons donc à 13 h 25 et nous trouvons tout de suite, puisque la basilique Santa Maria Maggiore… jouxte notre hôtel!

Malgré la proximité du lieu de notre première visite, nous avons tout de même le temps de constater qu’il fait très chaud… il vente légèrement, une chance.

De chaque côté de la basilique, sous des tentes, il y a des soldats armés de fusils-mitrailleurs! Ce sont eux qui sont responsables du contrôle des sacs des touristes souhaitant visiter l’église.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : La façade actuelle de la basilique Santa Maria Maggiore a été ajoutée au XVIIIe siècle. Elle est l’œuvre de l’architecte italien Ferdinando Fuga (1699-1782), qui l’a réalisée pour le pape Benoît XIV qui est devenu le 247e souverain pontife de l’église catholique en 1740.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : Le campanile de la basilique Santa Maria Maggiore est haut de 75 mètres et il remonte au Moyen-Âge. Il est le plus haut de Rome. La flèche pyramidale qui trône au sommet date du XVIe siècle.

Au moment de notre visite, nous ignorions que de la terrasse située sur le toit de notre hôtel, nous aurions une vue imprenable sur la basilique, sur le campanile et sur la statue de la colonne de la piazza di Santa Maggiore!

Après avoir passé avec succès la fouille des sacs, nous arrivons sur le portique… où il y a cinq portes, dont une « porte sainte ».

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photos ci-dessus : La superbe porte sainte de la basilique Santa Maria Maggiore.

La « Porte Sainte » est une porte ouverte par le pape lui-même pour marquer symboliquement le commencement d’une « Année sainte », un événement se déroulant tous les 25 ans. La prochaine ouverture de cette porte est donc prévue pour 2025.

Il y a quatre basiliques majeures à Rome, dont la basilique Santa Maria Maggiore, et chacune d’elles possède sa Porte Sainte… qui est toujours fermée et murée en dehors de l’année sainte.

Nous entrons… L’église est très grande. Il y a plusieurs hautes colonnes, beaucoup de décorations sur les murs, un plancher en marbre superbe et un magnifique plafond. À l’avant, il y a un remarquable baldaquin.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : La basilique Santa Maria Maggiore est une église à trois nefs, mais la nef principale est particulièrement large.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photos ci-dessus : Le maître-autel prend place sous un imposant baldaquin supporté par quatre impressionnantes colonnes de porphyre rouge. Tout comme la façade de la basilique, le baldaquin est l’œuvre de Ferdinando Fuga. La décoration est superbe.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : Le plafond à caissons est une réalisation du sculpteur, architecte et ingénieur florentin Giuliano da Sangallo (1445-1516) et il a été doré avec le premier or ramené des Amériques.

La basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome, qui appartient au Vatican, est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à la Vierge Marie.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photos ci-dessus : Une magnifique petite chapelle décorée de deux beaux anges en marbre.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : Dans l’abside, il y a une très belle mosaïque. Elle représente le couronnement de la Vierge. L’œuvre a été réalisée en 1295 par le peintre et mosaïste Jacopo Torriti qui vécut à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photos ci-dessus : La statue du pape Pie IX (1792-1878) en prière. Il fut le pape du dogme de l’Immaculée Conception, un souverain pontife dont le règne a été le plus long après celui de Saint-Pierre, soit 31 ans. La sculpture est une œuvre de 1880 d’Ignazio Jacometti (1819-1883). Elle est placée devant une vitrine renfermant des reliques de la crèche du Christ.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photos ci-dessus : Une magnifique sculpture de « La reine de la paix », « Regina Pacis » en latin. Elle a été commandée par Benoît XV, qui fut pape de 1914 à 1922, en remerciement pour la fin de la Première Guerre mondiale. Elle a été réalisée par le sculpteur italien du XXe siècle Guido Galli. Sur le visage de la Vierge, nous pouvons remarquer une grande tristesse.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photos ci-dessus : Le monument funéraire d’Agostino Favoriti (1624-1682), un prêtre, cardinal et poète latin qui fut secrétaire particulier des papes Alexandre VII, Clément IX et X, d’Innocent XI, il joua un grand rôle dans la diplomatie vaticane. L’œuvre est du sculpteur italien Filippo Carcani (1657-1685) qui l’a réalisée d’après un dessin du peintre Ludovico Gimignani (1643-1697).

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : À l’entrée de la basilique Santa Maria Maggiore, il y a cette belle statue de Philippe IV, roi d’Espagne, une œuvre de Gian Lorenzo Bernini (1598-1680), dit le Bernin!

Parlant du Bernin, notons qu’il est enterré ici, sous le sol de la basilique. Il est né dans ce quartier et il fut baptisé dans cette église.

Nous sortons et nous nous retrouvons sur la piazza di Santa Maggiore, par où nous sommes entrés. La place est dominée par une immense colonne corinthienne de 14,30 mètres de hauteur surmontée d’une statue d’une Vierge à l’enfant!

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : La colonne de la piazza di Santa Maggiore est l’unique élément restant des huit colonnes de la basilique de Maxence et Constantin qui étaient situées dans le forum romain. Elle fut transférée sur ordre du pape Paul V entre 1613 et 1615. C’est alors que la statue en bronze de la Vierge à l’enfant a été ajoutée. Celle-ci est une œuvre du sculpteur français Guillaume Berthelot (1580-1648).

Notre « Cartoville - Rome » nous indique que nous devons contourner la basilique par la droite pour nous rendre sur la rue Cavour… elle qui nous mènera à notre prochain lieu de visite.

Basilica di Santa Maria Maggiore, Rome, Italie

Photo ci-dessus : L’arrière de la basilique Santa Maria Maggiore est également très beau. On peut y admirer l’obélisque de l’Esquilin. Cet obélisque haut de 14,75 mètres est de granite rouge de la région d’Assouan en Égypte, là où il a effectivement été taillé à l’époque romaine, probablement à la fin du 1er siècle.

Nous marchons à la grande chaleur en direction de l’église San Pietro in Vincoli, la basilique Saint-Pierre-aux-Liens, où nous pourrons admirer à nouveau le « Moïse » de Michel Ange.

Nous profitons de notre promenade pour fournir à Chloé quelques repères relativement aux grands sculpteurs italiens, entre autres quant au Bernin et à Michel-Ange.

Nous passons devant l’hôtel où nous étions hébergés lors de nos voyages en Italie avec Voyages Lambert en 2008 et 2009, le Gran Palatino Hotel… et nous trouvons le très long escalier qui nous mènera à l’église!

Nous montons péniblement toutes les marches et arrivons devant les portes de l’église… Elles sont fermées, l’église ne rouvre qu’à 15 heures.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photo ci-dessus : L'extérieur de la basilique San Pietro in Vincoli.

Nous sommes déçus, car nous avons fourni un bon effort pour monter les nombreuses marches pour nous y rendre… dans cette chaleur.

Nous redescendons tranquillement et nous nous mettons à la recherche d’un petit resto, pour reprendre nos forces… et aussi pour nous rafraîchir un tout petit peu!

Nous entrons au Osteria della Suburra situé sur la via Urbana, tout juste derrière le Gran Palatino Hotel.

Céline n’a pas très faim, elle se contente d’une petite salade mixte, tandis que Chloé et moi en profitons pour prendre nos premiers plats de pâtes en Italie!

Nous accompagnons le tout d’une grande bouteille d’eau et une bière (34 €).

L’église San Pietro in Vincoli… et le Moïse de Michel-Ange
Nous sortons du restaurant à 15 h, nous n’avons pas le choix, le restaurant ferme à cette heure. Nous sommes alors happés par la grande chaleur.

Nous reprenons notre route pour retourner à la basilique Saint-Pierre-aux-Liens… dont les portes sont maintenant ouvertes.

C’est une petite église érigée pour abriter une importante relique : les chaînes qui auraient servi à attacher Saint-Pierre… tant à Jérusalem qu’à Rome. Lorsque retrouvées, les deux chaînes se seraient miraculeusement soudées ensemble.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photo ci-dessus : La relique des « liens de Saint-Pierre » est présentée dans ce reliquaire en bronze richement décoré.

Mais, avouons-le, la majorité des touristes qui visitent ces lieux y viennent beaucoup plus pour admirer une célèbre sculpture de Michel-Ange… un immense monument nommé « Le Moïse de Michel-Ange ».

En fait, le Moise n’est qu’un personnage d’un mausolée réalisé par Michel-Ange pour abriter le tombeau du pape Jules II.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photo ci-dessus : Le monument abritant le tombeau du pape Jules II.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photos ci-dessus : La statue de Moïse est une sculpture de Michel-Ange, exécutée vers 1513–1515, et intégrée au monument abritant le tombeau du pape Jules II.

Sur Internet, nous avons retrouvé la description suivante du Moise : « Le Moïse de Michel-Ange est représenté assis, le tronc de face, la tête avec la puissante barbe et le regard tourné vers la gauche, le pied droit reposant à terre, le gauche relevé de façon à ce que les orteils touchent le sol, le bras droit tenant les Tables de la Loi et une partie de la barbe ; le bras gauche repose sur les genoux. »

Outre l’impressionnante statue de Moïse, l’église compte quelques autres beaux monuments.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photos ci-dessus : La basilique Saint-Pierre-aux-Liens abrite également un tombeau plutôt macabre, celui du cardinal Aldobrandino.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photo ci-dessus : Au-dessus d’un sarcophage, une fresque du peintre italien Silverio Capparoni (1831-1907), une œuvre réalisée en 1876 et 1877 et représentant le martyre des frères Maccabei avec leur mère qui implore pour la sécurité de son dernier enfant.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photo ci-dessus : Une autre tombe macabre, est celle de Mariano Petro Vecchiarelli, un cardinal décédé en 1639.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photos ci-dessus : La tombe du cardinal Niccolò Cusano, un triptyque sculpté en 1465 par l’artiste lombard Andrea Bregno (1418-1506), une pierre tombale qui était auparavant sur le sol. La sculpture représente le cardinal qui vénère Saint-Pierre, au centre, tandis qu’à droite prend place l’ange libérateur. Sous la sculpture, on retrouve la représentation d’un homard, un crustacé présent dans les armoiries du cardinal.

San Pietro in Vincoli, Rome, Italie

Photo ci-dessus : Un dernier regard sur le Moïse de Michel-Ange avant de quitter les lieux.

Nous sortons et reprenons notre route à la chaleur, cette fois-ci vers notre hôtel. Nous y arrivons à 16 heures… exténués!

Chacun à tour de rôle, tous trois voulant être le premier, nous y allons d’une bonne douche… qui nous fait un bien immense.

Malgré la douche, je suis vanné! Je me couche à 17 h 15… Je ne me réveillerai que le lendemain matin à 7 h 15… après 14 heures de sommeil!

Chloé et Céline se coucheront, quant à elles, à 18 h 45, sans que je ne m’en aperçoive évidemment!

À suivre…
En matinée, nous avons une réservation pour une visite de deux heures à la Galleria Borghese! Par la suite, nous nous rendrons à la Place d’Espagne pour admirer la fontaine de la Baraccia et visiter la Chiesa della Trinità dei Monti.

Villa Borghese, Rome, Italie.

Photos ci-dessus : La magnifique Villa Borghese édifiée en 1636 par Scipion Borghese, le neveu du pape Paul V.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliques sur le lien suivant : Italie du nord

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