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Encore une fois une visite bouleversante : le musée du mémorial de l’Holocauste des États-Unis!

Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 49e d’une série de reportages relatifs à notre exploration de la ville de Washington, la capitale américaine, un beau périple de douze jours réalisé au printemps 2019!

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Washington D.C., États-Unis, jeudi 4 avril 2019 - Nous avons beaucoup hésité à inscrire le Musée de l’Holocauste de Washington à notre programme de visite. Déjà par le passé, nous avons visité plusieurs mémoriaux de l’Holocauste, un à Fort Lauderdale, un à Paris et d’autres encore.

Qui plus est, lors de notre voyage en Pologne, nous nous sommes rendus à Auschwitz… alors celui de Washington, le musée du mémorial de l’Holocauste des États-Unis, en toute honnêteté, était de trop.

Malgré tout, mentionnons que le musée est très bien fait. Les artefacts, les photos et les films qui y sont présentés sont intéressants, mais nous en avions déjà tant vu.

Photo ci-dessus : Le musée du mémorial de l’Holocauste des États-Unis consacre un mur complet aux photos racontant la triste histoire d'Anne Frank.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Notre réveille-matin fait entendre sa sonnerie à 6 h 40 ce matin.

Nous descendons pour le petit-déjeuner à 7 h 30. C’est un véritable capharnaüm ce matin, de la folie! Encore une fois, des équipes sportives de jeunes sont au rendez-vous.

Il n’y a aucune place de libre, le bruit est assourdissant… et il n’y a pratiquement plus rien dans les comptoirs!

Même les nombreuses cafetières sont vides. Nous sommes obligés de demander à une dame travaillant à l’hôtel de nous en apporter. Nous ramassons deux yogourts et autant de muffins au passage, prenons nos deux cafés et montons manger à notre chambre, en toute tranquillité!

Nous prenons la ferme résolution de ne plus réserver avec la chaîne Marriott Hotel. Nous allons plutôt choisir des hôtels plus dispendieux… pour éviter les groupes de jeunes!

Nous redescendons à 9 h 15.

Le ciel est voilé, mais le mercure indique 9 degrés Celsius. C’est déjà beaucoup mieux que les derniers jours. De plus, 20 beaux degrés sont prévus en après-midi. Et pour la première fois depuis que nous sommes à Washington, il ne vente pas.

Quelques touristes de l’hôtel sont à entrer dans la navette. Nous nous joignons à eux.

De la station de métro Eisenhower, où nous laisse la navette, nous nous rendons à la station « L’Enfant plaza » où nous transférons sur la ligne bleue pour nous rendre à la station Smithsonian.

De là, nous marchons jusqu’au musée de l’Holocauste, le U.S. Holocaust Memorial Museum. Il est situé entre la 14e rue et la place Raoul Wallenberg, un peu au sud de l’avenue de l’Indépendance.

Nous y arrivons à 10 h 10. Il y a une petite file d’attente… et ce, parce
que les guichets viennent tout juste d’ouvrir.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : L’édifice du Musée mémorial de l’Holocauste des États-Unis.

Même si le musée ne fait pas partie de la Smithsonian Institution, il est gratuit.

Toutefois, pour voir l’exposition permanente, de mars à août du moins, nous devons obtenir un laissez-passer… qui lui est chronométré! On nous en remet deux… pour une visite s’amorçant à 10 h 45 seulement.

En attendant, nous nous promenons dans la très grande et surtout très haute entrée du musée.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : L’intérieur du Musée mémorial de l’Holocauste des États-Unis.

Ce musée, de renommée internationale, raconte l’histoire de l’Holocauste à travers des artefacts, des films, des photos et des histoires orales.

Le musée a ouvert ses portes en avril 1993. Nous apprenons qu’il y a 22 autres musées de l’Holocauste aux États-Unis!

Le Congrès des États-Unis a autorisé la création du musée en 1980… et la campagne de financement pour la construction de l’édifice et pour l’acquisition de collections… a permis d’amasser environ 190 millions de dollars!

Le musée a été conçu par l’architecte James Ingo Freed (1930-2005), dont la famille a dû fuir l’Allemagne nazie en 1938.

Bien que l’extérieur du bâtiment soit de style monumental, à l’image des grands bâtiments gouvernementaux situés tout autour, le parti pris de l’austérité, de l’étrangeté et de l’inconfort ont été choisis à dessein pour interpeller les visiteurs.

Nous entrons dans une salle intitulée Remember the Children : Daniel’s Story. Il s’agit d’une exposition qui raconte les expériences d’une famille pendant l’Holocauste du point de vue d’un garçon qui grandit dans l’Allemagne nazie.

Mais nous ressortons aussitôt, car il y a un visiteur avec son chien. Grrr!

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une série de drapeaux représentant les 20 régiments de l’armée américaine qui ont libéré les Juifs des camps de concentration nazis.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une liste de nom de victimes.

Puis, nous passons l’entrée de l’exposition permanente. Il est 10 h 40.

On nous remet un carnet d’identification. Céline obtient celui d’une dame du nom de Alida Nathans Wijnberg, elle est née le 10 avril 1887. Il s’agit d’une Néerlandaise ayant été persécutée durant l’Holocauste.

Quant à moi, je suis couplé avec Josif Rivkin, né en 1891 à Minsk.

Leurs vies sont résumées dans le carnet.

The United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : À notre entrée dans l’exposition permanente du Musée mémorial de l’Holocauste des États-Unis, nous avons tous les deux été couplés à une des victimes de l’Holocauste.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Des photos sont affichées sur les murs. Les photos et des petits films d’archives dépeignent la période de l’Holocauste.

En fait, l’exposition permanente est divisée en trois parties : « Assaut nazi », « Solution finale » et « Chapitre dernier ».

On peut lire qu’en 1935, il y avait 9 millions de Juifs en Europe… à la fin de la guerre en 1945, il n’en restait que 3 millions

Au chapitre des Juifs décédés, en Pologne il y en a eu 3 028 837, en Allemagne 572 455, en Union soviétique 2 524 469.

Nous voyons des photos nous montrant le grand autodafé réalisé le 10 mai 1933 devant l’opéra de Berlin… endroit où nous nous sommes rendus lors de notre voyage en Allemagne en 2015!

D’autres montrent Hitler en plein discours à Nuremberg… où nous nous sommes également rendus en 2015.

Nous nous arrêtons pour regarder un court film de 14 minutes sur l’antisémitisme depuis le début des temps. Un film très bien fait. On y passe en revue les raisons expliquant les problèmes subis par les Juifs depuis la mort du Christ. Le tout présenté sous les angles social, économique et religieux.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Un vieux chariot.

De 1933 à 1938, l’Allemagne a encouragé les Juifs à s’expatrier. Ils sont plus de 40 000 à avoir pris le chemin de l’Amérique, les chanceux, serait-on tenté d’avancer.

Nous sommes soumis à une surabondance d’informations, tant par des affiches, des films, des photos, des artefacts, etc.

D’immenses cartes géographiques nous permettent de constater l’expansion de l’Allemagne au fil des ans.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Une section du musée est consacrée à l’histoire d’Anne Frank.

Sur un des murs, des affiches de « Unes » de grands journaux de l’époque, dont une du New York Times et une autre du Sun sont présentées.

Notre déambulation nous mène dans une tour… remplie de photos de juifs jusqu’au plafond.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Les murs des souvenirs!

Nous arrivons devant à un immense wagon ayant servi à transporter les Juifs dans des camps concentration. Il est exposé sur des rails.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Rails Roads of death ».

Nous pouvons entrer à l’intérieur du wagon. Il fait noir, nous ne voyons rien.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une section du « Mur de Varsovie » a été reconstituée… un peu plus loin, il y a même la porte d’entrée originale de l’hôpital de Lodz.

Un autre des artefacts est une fenêtre de la synagogue de Cracovie.

On a même affiché une réplique de l’inscription en fer forgé que nous avons pu lire à l’entrée du camp d’Auschwitz lors de notre visite en Pologne en 2016.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Une très grande maquette montre le cheminement des Juifs jusqu’aux chambres à gaz d’Auchwitz. On peut y voir un de nombreux petits personnages en plâtre représentant les Juifs qui entrent, se déshabillent, se font gazer et brûler… 10 000 par jour, est-il précisé!

Puis, un peu comme à Auschwitz, il y a de grandes vitrines montrant des tonnes de chaussures.

Nous laissons tomber les dernières salles… Nous en avons assez vu.

Il est 12 h 15 lorsque nous sortons.

Un dîner sur une terrasse
Nous reprenons le métro à la station Smithsonian et filons jusqu’à la station Dupont Circle, elle qui est dans les environs du site de notre prochaine visite… House of the Temple, un imposant temple maçonnique.

Avant de nous mettre à la recherche du « Temple », nous nous arrêtons pour dîner sur une terrasse, étant donné qu’il fait beau!

Nous prenons place au Magnolia Kitchen & Bar à 12 h 45. Ce n’est pas très chaud, mais fort agréable.

Céline commande un sandwich au poulet avec fromage et avocat… accompagné d’un verre de vin blanc. J’opte pour un hamburger avec une bière Guinness. Tout est délicieux (53 $).

Nous reprenons notre route à 13 h 45. Bien que nous ayons entre les mains le « Cartoville Washington », il n’est pas facile de prendre la bonne direction pour nous rendre à destination.

Nous nous informons auprès de passants… et revenons sur nos pas, comme c’est souvent le cas avec nous.

Le Women’s Democratic Club
Sur l’avenue New Hampshire, nous passons devant une magnifique maison.

C’est une résidence historique du XIXe siècle, construite à l’origine pour Sarah Adams Whittemore, chanteuse d’opéra et membre de l’éminente famille Adams du Massachusetts.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : La maison Whittemore est un bâtiment, conçu par l’architecte Harvey Page dont la construction s’est étalée entre 1892 et 1894.

La maison abrite aujourd’hui le siège de la Women’s Democratic Club, la plaque tournante de l’engagement civique, de l’apprentissage et de l’action politique, façon parti démocrate, au cœur de la capitale nationale.

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : En devanture de la superbe maison qui abrite le « Women's Democratic Club », « l’âne », le symbole du parti démocrate aux États-Unis est bien en vue. La sculpture est un don de Jill et Wayne Cohen.

Le terrain entourant la maison est un véritable jardin.

Sur le côté de la maison, il y a une affiche qui nomme le jardin le The Cavanaugh Garden… Un nom donné en l’honneur de John Cavanaugh (1921-1985), un grand sculpteur américain, qui a œuvré une grande partie de sa carrière à Washington, où il vécut et travailla dans le quartier de Dupont Circle… On le surnommait d’ailleurs « le maire de Dupont Circle »!

Quatre de ses œuvres, des sculptures de bronze prennent place dans le jardin.

United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Women’s Democratic Club, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Quatre statues de bronze de John Cavanaugh. Elles représentent les périodes dans la vie d’une femme… : « The trip » (Childhood), « Pas de trois » (Youth), « Alice » (Mid-Age) et « Standing Woman » (The Matriarch).

À suivre…
Visite d’un temple maçonnique de rite écossais, le House of the Temple… érigé en s’inspirant du mausolée d’Halicarnasse en Turquie!

The United States Holocaust Memorial Museum, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « House of the Temple » a été conçu et construit par l’architecte John Russell Pope (1874-1937, lui qui a également construit la « National Gallery of Art », que nous avons visité plus tôt dans le périple. Le bâtiment a été officiellement inauguré et consacré le 18 octobre 1915.

Pour lire nos autres textes portant sur notre exploration de la ville de Washington, la capitale américaine, cliquez sur le lien suivant : États-Unis - Washington D.-C.

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