23
Sep/19
0

La « Galerie nationale des portraits » : l’histoire des États-Unis qui se déroule sous nos yeux (2e partie)

Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 45e d’une série de reportages relatifs à notre exploration de la ville de Washington, la capitale américaine, un beau périple de douze jours réalisé au printemps 2019!

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Washington D.C., États-Unis, mardi 2 avril 2019 - Le « Musée d’art américain du Smithsonian » est pratiquement un catalogue vivant de tous les maîtres de l’art visuel américain ayant obtenu « leurs 15 minutes de gloire », et ce, au cours des 400 et plus dernières années!

C’est tout simplement fabuleux le nombre de chefs-d’œuvre que nous avons eu la chance d’admirer.

Puis, sans même quitter les lieux, nous enchaînons avec la visite de la « Galerie nationale des portraits »… une déambulation qui nous permettra de mettre des visages sur les noms d’un nombre incalculable de personnalités qui, au fil des cinq derniers siècles, ont influencé l’histoire de l’Amérique.

Le document publicitaire du musée mentionne : « La National Portrait Gallery est un lieu incontournable pour… les amateurs de culture pop, les amateurs d’histoire et les amateurs d’art », une affirmation qui ne pourrait être plus vraie.

On y retrouve des portraits d’activistes, de politiciens, de cowboy, de chefs indiens, de chefs d’entreprise, de sportifs et de toute une panoplie d’artistes. Des portraits où la gent féminine est fort bien représentée. Finalement, on peut y admirer la représentation sur toile de tous les présidents qui ont vus aux destinées du pays.

Photo ci-dessus : Un portrait peu ordinaire du 35e président des États-Unis, Jonh F. Kennedy. L’œuvre est de l’artiste Elaine de Kooning qui a été tellement émue par le président lors des séances de pose qu’elle a ensuite créé des dizaines de dessins et peintures de lui.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Nous poursuivons nos découvertes dans la National Portrait Gallery… comme si le temps s’arrêtait soudain pour nous permettre de revivre, à travers les portraits des personnalités américaines, l’histoire du pays!

Comme nous l’avons mentionné dans le texte précédent, le site Internet de la « Galerie nationale des portraits » documente chacune des œuvres présentées au musée.

Pour les « portraits » que nous présentons, nous avons traduit les quelques phrases explicatives qui nous apparaissaient intéressantes.

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Walt Whitman (1819-1892), un tableau réalisé en 1889 par John White Alexander (1856-1915).

« En tant que poète, Whitman a célébré la vigueur de sa jeunesse. Ironiquement, bon nombre des portraits réalisés de lui l’ont été à un âge avancé, au moment où il était devenu internationalement célèbre.

Tout en vieillissant, Whitman a insisté sur le fait que, face à la vie, “le pire comme le meilleur” devait être représenté avec précision. John White Alexander a peint cette toile en 1889, et Whitman l’a critiquée comme étant trop élégante - trop “Bostonese”, a-t-il précisé. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Mary Cassatt (1844-1926), une toile exécutée entre 1880 et 1884 par l’artiste-peintre français Edgar Degas (1834-1917).

« La peintre impressionniste américaine Mary Cassatt a passé sa carrière en Europe et s’est installée à Paris. Étouffée par la tradition, elle considérait que d’avoir été exposée au travail d’Edgar Degas en 1874 avait été un “tournant dans ma vie artistique”.

Après son rejet par le Salon de Paris de 1877, Cassatt accueillit l’invitation de Degas à exposer avec les impressionnistes en 1879.

Cassatt et Degas se sont livrés à de longues discussions sur la représentation de la vie moderne. Degas rend compte de la nature collaborative de leur amitié dans ce portrait, où Cassatt est présenté dans ce qui pourrait être un studio de photographie, assise, comme au beau milieu d’une conversation. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Henry James (1843-1916), une peinture datant de 1908 de Jacques-Emile Blanche (1861-1942).

« Habitué à vivre à l’étranger depuis son enfance, le grand romancier Henry James était plus à l’aise en Europe qu’aux États-Unis. James a fréquemment abordé le thème des rencontres entre le Vieux et le Nouveau Monde dans ses fictions. Ses livres ont souvent exploré le sort des Américains qui perdent leur naïveté à la suite d’aventures sur le continent.

Bien que James ait finalement revendiqué la citoyenneté britannique, il n’a jamais perdu son sens de l’identité américaine.

Ami proche de la romancière américaine Edith Wharton, James lui rendait visite en France lorsqu’il a accepté de poser pour ce portrait de Jacques-Émile Blanche. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Un autoportrait réalisé entre 1889 et 1894 par la peintre Cecilia Beaux (1855-1942).

« L’autoportrait de Cecilia Beaux révèle une confiance en soi bien placée. Consciente des défis auxquels elle est confrontée en tant que femme, elle a déclaré : “Quand je tente quelque chose, j’ai la détermination et la passion de surmonter tous les obstacles.”

Première femme engagée pour enseigner à la célèbre Académie des beaux-arts de Pennsylvanie, Beaux est devenue l’une des portraitistes les plus admirées de sa génération. Considéré par son compatriote artiste américain William Merritt Chase comme “la meilleure artiste féminine de tous les temps”, Beaux a reçu de nombreux éloges.

Elle a, entre autres, reçu une médaille d’or de l’Académie américaine des arts et des lettres pour l’ensemble de ses réalisations. Bien que Beaux ait suivi une formation en France et exposé son travail sur la scène internationale, sa résidence permanente est restée aux États-Unis, où elle a peint des amis, des membres de sa famille et de nombreuses sommités. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Edith Wharton (1862-1937), une toile de 1870 d’Edward Harrison May (1824-1887).

« Avant de se lancer dans sa célèbre carrière d’écrivaine, Edith Newbold Jones Wharton a mené une vie privilégiée en tant que membre de la société new-yorkaise.

Edward Harrison May, une artiste britannique née au Royaume-Uni et travaillant à Paris, a peint son portrait lors d’un grand séjour en famille en Europe.

Wharton, qui deviendra célèbre pour ses représentations critiques de la classe aisée de New York, comme dans “Age of Innocence”, lauréat du prix Pulitzer, est fortement influencée par les voyages européens de sa jeunesse.

À l’âge adulte, elle choisit de passer une grande partie de sa vie à l’étranger, nouant des liens d’amitié avec d’autres expatriés américains, dont, entre autres, Henry James.

Malgré le comportement enjoué de Wharton dans ce portrait, elle racontera plus tard les frustrations de son enfance. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Buste en bronze de Louisa May Alcott (1832-1888) de Frank Edwin Elwell (1858-1922).

« Louisa May Alcott a commencé à écrire de façon professionnelle à l’adolescence lorsque son père, le théoricien utopique Bronson Alcott, a laissé la famille dans une situation financière difficile. Elle publia son premier livre, “Flower Fables”, en 1854.

Après avoir été infirmière pendant la guerre de Sécession, elle rédigea son fameux “Hospital Sketches” en 1863. Invitée par son éditeur à écrire un livre pour filles, Alcott fit appel à sa propre expérience familiale pour écrire “Little Women” (1868). Ce roman réconfortant, relatant la vie des quatre sœurs March - Meg, Jo, Beth et Amy -, a été un succès lors de sa publication et reste, aujourd’hui encore, un classique de la littérature américaine. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Buste en bronze de John Quincy Adams Ward (1830-1910), une œuvre de Charles Henry Niehaus (1855-1935).

« John Quincy Adams Ward fut le premier sculpteur distinctement américain. Son travail résonne avec l’esprit de l’époque, rejetant la sentimentalité victorienne en faveur d’un réalisme à la dureté dans la représentation de figures résolument masculines.

Même ses sujets allégoriques étaient remarquablement réalistes. Par exemple, Ward a créé “Indian Hunter” (1868), sa première commande pour Central Park, après avoir mené une étude approfondie sur les Indiens du Nord-Ouest.

Son style faisait appel à la haute opinion qu’avaient d’eux les chefs d’entreprise et les dirigeants politiques de l’Amérique, ainsi qu’à un public confiant que l’Amérique était en train de devenir une puissance industrielle et politique dans le monde. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Buste de Nettie Fowler McCormick (1835-1923) d'Erastus Dow Palmer (1817-1904).

"Élevée dans un environnement fondamentaliste fortement chrétien, Nettie Fowler a montré son engagement en faveur de la philanthropie et son devoir moral après son mariage avec l’industriel Cyrus McCormick, inventeur de la faucheuse mécanique.

À la mort de Cyrus, Nettie McCormick a acquis une influence considérable dans le monde des affaires. Elle a aidé la McCormick Harvesting Company à surmonter les contrecoups de l’effondrement du marché du blé en 1896 et à devenir une entreprise durable lorsque la société est devenue International Harvester."

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Juliana Westray Wood (1778-1838), une toile de Rembrandt Peale (1778-1860).

« Née en Angleterre, Juliana Westray fit ses débuts en art dramatique à Boston en 1797. En 1803, elle rejoignit à Philadelphie la compagnie d’acteurs du metteur en scène de théâtre William Burke Wood, qu’elle épousa en 1804.

Elle est surtout connue pour ses interprétations de Macbeth, dans Heart of Midlothian de Sir Walter Scott et dans la comédie de mœurs de Richard Sheridan, School for Scandal.

Ce portrait montre Juliana Wood devant une scène, indiquée ici par un rideau. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Samuel Washington Woodhouse (1821-1904) une œuvre de 1857 d’Edward Bowers (1822-1870).

« Fils d’un officier de la marine, Samuel Woodhouse a suivi une formation de médecin à l’Université de Pennsylvanie. Il a ensuite servi en tant que médecin dans une succession d’organisations comprenant l’armée américaine, une ligne de paquebot transatlantique et le pénitencier de l’État de l’Est.

En tant qu’officier de l’armée, il a participé à plusieurs missions d’exploration dans l’Ouest américain et en Amérique centrale. Il a effectué la première enquête sur les oiseaux dans le territoire de l’Oklahoma et a été le premier naturaliste à explorer la région de l’Arizona, découvrant plusieurs spécimens jusqu’alors inconnus, notamment un crapaud (Bufo woodhousii) qui porte son nom.

Il a été membre de l’Académie américaine des sciences naturelles et ses journaux de voyage constituent un dépôt d’observations de première main sur les écologies naturelles et humaines de l’Ouest américain. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Sarah Weston Gales Seaton (1789-1863) avec ses enfants Augustine et Julia, un portrait de famille de Charles Bird King (1785-1862).

« Sarah Weston (Gales) Seaton était la fille de Joseph Gales, éditeur du journal Raleigh Register, qui soutenait Thomas Jefferson. En 1809, elle épouse William Winston Seaton, un collègue de son père. Trois ans plus tard, le couple déménage à Washington, DC, où M. Seaton et le frère de Sarah, Joseph Gales Jr., deviennent copropriétaires du National Intelligencer (Washington, D.C.).

Sarah, parlant couramment le français et l’espagnol, traduisait parfois des documents pour le journal, qui soutenaient James Madison et James Monroe, puis William Henry Harrison et Millard Fillmore. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « The Dying Tecumseh » (1768-1813), un monument en marbre réalisé entre 1837 et 1846 par Ferdinand Pettrich (1798-1872).

« Tecumseh fut une figure centrale de la résistance des Amérindiens à l’expansionnisme américain après la Révolution. Chef shawnee de la vallée de l’Ohio, Tecumseh a formé une coalition entre les tribus qui se sont battues aux côtés des Britanniques pendant la guerre de 1812.

Après un certain succès militaire, Tecumseh fut tué lors de la bataille de la Thames (Ontario) par des troupes dirigées par le futur président William Henry Harrison.

La sculpture s’inspire de travaux classiques pour mythifier Tecumseh en tant qu’héroïque exemple du peuple autochtone et de son destin tragique… un statut qui ne lui sera accordé qu’après sa mort. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Marian Anderson (1897-1993), une toile de 1955 de Betsy Graves Reyneau (1988-1964).

« Arturo Toscanini a déclaré que Marian Anderson était doté d’une voix qui “ne venait qu’une fois tous les cent ans”.

Quand l’un des professeurs d’Anderson l’a entendu chanter pour la première fois, l’ampleur de son talent l’a ému aux larmes. Mais comme elle était noire, ses perspectives initiales de chanteuse de concert dans ce pays étaient très limitées et ses premiers succès professionnels se déroulèrent principalement en Europe.

Toutefois, grâce à Eleanor Roosevelt elle put donner un concert devant 75 000 Américains devant le Lincoln mémorial, un concert qui lui a permis de devenir une grande étoile dans son pays. » 

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Vince Lombardi (1913-1970), une peinture de 1962 de Boris Chaliapin (1904-1979).

« Ce portrait est apparu à la veille du match de championnat de 1962, lors duquel les champions en titre de la NFL, les Packers de Green Bay, ont défendu avec succès leur titre contre les Giants de New York.

On se souvient souvent de Lombardi comme un des plus « dur » entraîneurs de football ayant dirigé une équipe dans la NFL.

Entre 1959, lorsqu’il est devenu entraîneur-chef des Packers de Green Bay et après avoir pris sa retraite au terme de la conquête du Super Bowl en janvier 1968, Lombardi a fait de son équipe l’une des forces les plus formidables du football professionnel. Au cours de sa carrière, il revendique cinq titres de champion de la NFL et deux titres de Super Bowl.

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Jimi Hendrix (1942-1970), un portrait dont l’auteur n’a jamais été identifié.

« Jimi Hendrix, icône du rock, a appris à jouer de la guitare en écoutant les disques de guitaristes de blues réputés, tels que Muddy Waters!

En 1964, après plusieurs années avec un bon nombre de groupes, il s’amène à New York où ses performances attirent finalement l’attention d’un artiste pop britannique qui le persuada de tenter sa chance en Angleterre.

Là-bas, il a formé un trio appelé Jimi Hendrix Experience, qui, grâce à son sens du spectacle démesuré et à son jeu de guitare innovant, est rapidement devenu une sensation dans toute l’Europe. À son retour aux États-Unis en 1968, la réponse fut à peu près la même, et les magazines Rolling Stone et Billboard le nommèrent artiste de l’année. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Jane Matilda Bolin (1908-2007), une toile de Betsy Graves Reyneau (1868-1964).

« La Harmon Foundation, une organisation philanthropique basée à New York et active de 1922 à 1967, a inclus ce portrait dans son exposition “Portraits d’Américains remarquables d’origine nègre”, qui documentait les contributions remarquables des Afro-Américains au pays!

L’artiste euro-américaine Betsy Graves Reyneau a suivi les codes classiques du portrait académique pour réaliser cette toile de Bolin, cherchant ainsi à transmettre les exploits extraordinaires de son modèle. »

La Maison-Blanche, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Robert Francis Kennedy (1925-1968), une toile de Louis S. Glanzman (1922-2013).

« Robert (“Bobby”) Kennedy, candidat à l’investiture démocrate à la présidence, a été abattu par Sirhan Sirhan le 5 juin 1968 après avoir remporté les primaires en Californie. Cela mit fin tragiquement à l’une des carrières politiques les plus intéressantes de l’histoire américaine moderne.

Frère cadet du président John F. Kennedy, il avait été procureur général du trente-cinquième président (1961-1963), après quoi il fut élu sénateur de New York en 1964. Il entra dans la course à la présidence en 1968, en opposition aux politiques de l’administration Johnson en matière de guerre du Vietnam, amenant une voix progressiste sur les questions urbaines et raciales.

Ce sombre portrait de l’artiste Louis Glanzman fit la couverture du magazine Time peu après l’enterrement de Kennedy au cimetière d’Arlington le 8 juin 1968. »

La Maison-Blanche, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Alex Rodriguez (1975) des Yankees de New York, une toile de Freddy Rodríguez (1945).

Nous arrivons maintenant à l’étage des America’s Presidents

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Un buste du premier président américain, George Washington (1732-1799), une œuvre du sculpteur Jean-Antoine Houdon (1741-1823).

« En 1784, le sculpteur français Jean-Antoine Houdon a accepté d’exécuter une statue en marbre de George Washington pour le Virginia State Capitol à Richmond. L’année suivante, il traversa l’Atlantique et passa deux semaines à Mount Vernon, la résidence de Washington.

C’est à cette occasion qu’il fabriqua un masque du visage de Washington. Ce masque est devenu la base de plusieurs bustes en plâtre et en terre cuite, dont celui-ci. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une toile de George Washington réalisée en 1796 par Gilbert Stuart (1755-1822).

« Personnalité militaire et politique, George Washington a été une force unificatrice pendant les années de formation du pays. Il a combattu dans les guerres française et indienne et a ensuite occupé le poste de commandant en chef de l’Armée continentale dans la guerre d’indépendance.

Après avoir été élu à l’unanimité premier président des États-Unis en 1789, il installe la Cour suprême et le cabinet.

Washington jouissait d’une immense popularité à la fin de son second mandat, mais il refusa de se représenter, insistant sur le fait que les États-Unis devaient prendre les précautions nécessaires pour éviter un leadership ou une dictature héréditaire.

Tout en dessinant la composition de ce tableau, l’artiste américain Gilbert Stuart, qui avait auparavant travaillé en Angleterre et en Irlande, s’est inspiré des traditions européennes du portrait d’État pour représenter Washington. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Martha Washington (1731-1802), un tableau que l’artiste Rembrandt Peale (1778-1860) réalisa en 1853.

« Martha Dandridge épouse Daniel Parke Custis, le plus riche planteur de la colonie. Sept ans et quatre enfants plus tard, elle devient veuve, mais très riche.

Elle a épousé George Washington en 1759 et l’a élevé dans la haute société de l’époque en Virginie. Elle a également amené avec elle lors de ce mariage 84 esclaves, qui, en tant que membres de la succession Custis!

Martha Washington a joué un rôle déterminant dans l’atmosphère et le ton de la présidence de son mari. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Andrew Jackson (1767-1845), une toile de Thomas Sully (1783-1872).

« Andrew Jackson est né en Caroline du Sud et a passé sa jeunesse dans la pauvreté. Après une tentative infructueuse en 1824, il est élu septième président des États-Unis en 1829.

Il s’agit de la première élection au cours de laquelle le président est choisi directement par les électeurs plutôt que par les législateurs de l’État.

L’organisation politique que Jackson a construite pendant son mandat était la base du Parti démocrate moderne. Il a été réélu pour un second mandat en 1832. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Abraham Lincoln (1809-1865), un tableau de 1887 de George Peter Alexander Healy (1813-1894).

« Abraham Lincoln, un avocat indépendant originaire de l’Illinois et autodidacte, a été celui qui a eu l’un des plus grands défis à relever en tant que président des États-Unis, soit celui de préserver l’Union.

Il a d’abord décrit la guerre civile comme une crise constitutionnelle fondée sur la sécession, mais à mesure que les combats s’intensifiaient, ses objectifs évoluèrent pour inclure la réunification fondée sur l’abolition de l’esclavage.

En 1865, à la fin de la guerre, il proposa un programme de reconstruction du Sud qui exigerait des droits civiques pour les Afro-Américains, mais avant de pouvoir le mettre en œuvre, il fut assassiné par John Wilkes Booth.

George Peter Alexander Healy a peint un portrait de Lincoln en 1860, mais il a dû s’appuyer sur d’autres portraits pour réaliser cette toile qui elle date de 1887, soit après la mort de Lincoln. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Theodore Roosevelt (1858-1919), une œuvre réalisée par Adrian Lamb (1901-1988) en 1967. Cette œuvre est une copie d’une toile peinte en 1908 par Philip Alexius de László (1869-1937).

« Theodore Roosevelt a acquis une renommée nationale en tant que réformateur de la fonction publique. Avant de devenir 26e président des États-Unis, il fut héros de la guerre hispano-américaine et gouverneur dynamique de New York.

Après l’assassinat de William McKinley en 1901, Roosevelt prend ses fonctions et installe l’une des présidences les plus axées sur la réforme de l’histoire américaine.

Parmi ses contributions, il a notamment déployé des efforts pour préserver le patrimoine naturel en voie de disparition, il a instauré certains des premiers freins importants contre les excès des grandes entreprises et a fait construire le canal de Panama.

Malgré ses vues progressistes sur les problèmes du travail et des consommateurs, Roosevelt a maintenu ses opinions conservatrices sur un certain nombre de problèmes sociaux. Par exemple, il était convaincu que la baisse du taux de natalité chez les Américains de race blanche menaçait la nation dans son ensemble et il s’opposait ainsi à l’immigration, à la régulation des naissances et à la redéfinition du rôle des femmes. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Franklin Delano Roosevelt (1882-1945), une œuvre de Douglas Granville Chandor (1897-1953).

« Franklin Delano Roosevelt, dont la présidence a débuté au plus fort de la crise de la Grande Dépression, a permis aux États-Unis de sortir de sa crise financière dévastatrice. Au cours de ses premiers mois au pouvoir, il a mis en place le “New Deal”, un ensemble de programmes gouvernementaux ambitieux soutenant des projets de travaux publics, proposant des réglementations bancaires et commerciales et proposant d’autres formes de secours fédéraux.

Après l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale en 1941, il décida de briguer un troisième mandat, soulignant qu’il ne fallait jamais changer de cheval en cours de route. Lors des sommets diplomatiques avec les Britanniques Winston Churchill et Joseph Staline de l’Union soviétique, Roosevelt n’a pas seulement poursuivi la guerre, il a également contribué à jeter les bases du monde d’après-guerre.

En mars 1945, Douglas Chandor passa plusieurs jours à la Maison-Blanche, où il réalisa des esquisses pour un portrait de groupe de Roosevelt, Churchill et Staline afin de marquer leur conférence le mois précédent à Yalta, une station balnéaire de la mer Noire. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Harry S. Truman (1884-1972), une toile de Jay Wesley Jacobs (1898-1968).

« À la mort de Franklin Roosevelt en 1945, son successeur, le vice-président Harry Truman, avait l’impression que le poids du monde lui était tombé dessus. Ne se sentant pas du tout préparé, il avait désormais la responsabilité de guider le pays tout au long des dernières phases de la Seconde Guerre mondiale et des ajustements de la paix souvent désordonnés.

Élu à la présidence à part entière en 1948, Truman eut son plus grand impact en politique étrangère. Ses réalisations les plus remarquables ont été de vaincre les prises de contrôle des communistes en Grèce et en Turquie et de repousser la tentative de l’URSS de prendre le contrôle de Berlin-Ouest.

Truman a également présidé à la mise en œuvre du plan Marshall visant à reconstruire les économies déchirées par la guerre en Europe occidentale - une stratégie qui pourrait bien constituer le plus grand triomphe de la diplomatie américaine. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Dwight D. Eisenhower (1890-1969), une toile réalisée en 1955 par Thomas E. Stephen (1886-1966).

« Avec son talent pour la stratégie militaire et sa capacité à travailler efficacement avec des personnalités de tous types, le général Dwight D. Eisenhower s’est avéré particulièrement apte à assumer le rôle de commandant suprême des forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale.

Officier de carrière de l’armée, Eisenhower a commencé son service en temps de guerre en 1941 en tant que chef de la division des plans de guerre du général George C. Marshall. Il fut chargé de diriger les forces américaines en Grande-Bretagne au printemps 1942 et commanda plus tard les invasions des forces alliées en Afrique du Nord, en Sicile et en Italie (1942-1943). Nommé commandant suprême du corps expéditionnaire allié par le président Franklin Roosevelt en décembre 1943, Eisenhower dirigea l’invasion de la Normandie le 6 juin 1944 et dirigea les opérations alliées en Europe jusqu’à la reddition de l’Allemagne en mai 1945.

Extrêmement populaire auprès du public américain pendant la guerre, Eisenhower a été élu à la présidence en 1952 et a rempli deux mandats.

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Le portrait du président John F. Kennedy (1917-1963), une œuvre de 1963 de la peintre Elaine de Kooning (1918-1989).

« Lors de l’assassinat de John F. Kennedy en 1963, le pays a ressenti un sentiment de deuil collectif qu’il n’avait plus connu depuis la mort d’Abraham Lincoln.

Beaucoup d’Américains ont eu du mal à faire face à la perte soudaine de ce président jeune et énergique dont les discours avaient inspiré les citoyens à réaliser de grands idéaux.

Dans son mandat raccourci en tant que président, Kennedy a proposé une loi historique sur les droits civils, créé le Corps de la Paix et promu l’objectif d’atterrissage sur la Lune. En politique étrangère, son administration a pacifiquement résolu le conflit avec l’Union soviétique lors de la crise des missiles à Cuba et il a supervisé le renforcement de la présence américaine au Vietnam.

Elaine de Kooning, connue pour ses portraits gestuels, a tenu plusieurs séances informelles avec lui à Palm Beach, en Floride, en décembre 1962 et en janvier 1963. L’artiste a été tellement émue par le président lors de ces séances qu’elle a ensuite créé des dizaines de dessins et peintures de lui ».

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Lyndon Baines Johnson (1908-1973), une œuvre de 1967 de Peter Hurd (1904-1984).

« Assermenté après l’assassinat du président Kennedy, Lyndon B. Johnson fut l’un des dirigeants les plus ambitieux et les plus idéalistes du pays. Il a travaillé sans relâche pour créer sa “Grande société”, une Amérique dans laquelle la prospérité et les opportunités existeraient grâce aux efforts d’un gouvernement fédéral fort.

Législateur chevronné, Johnson a mis ses compétences à profit pour contribuer à l’adoption de lois traitant de questions telles que la pauvreté, l’éducation et les droits civils.

Son héritage a toutefois été terni lorsqu’il a appliqué une approche aussi agressive à sa politique étrangère au Vietnam.

Peter Hurd a été chargé de réaliser le portrait officiel de Johnson pour la Maison-Blanche, mais lorsque le président a visionné le tableau terminé, il l’a déclaré “la chose la plus moche que j’ai jamais vue”.

Hurd a conservé l’œuvre et l’a donnée à la National Portrait Gallery lorsque le musée ouvert en 1968. En échange, le musée a promis de ne pas exposer le portrait avant le départ du président. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Richard Milhous Nixon (1913-1994), une œuvre de 1968 de Norman Rockwell (1894-1978).

« Arrivé en politique pendant la guerre froide, Richard Nixon a utilisé les questions de sécurité nationale pour gagner du terrain au Congrès, avant de devenir vice-président d’Eisenhower.

Après avoir perdu l’élection à la présidence en 1960 et la course à la candidature du gouverneur de Californie en 1962, il semblait que sa carrière avait peut-être culminé dans les années 1950.

Cependant, alors que le Parti démocrate n’arrivait pas à s’entendre sur des sujets tels que la guerre du Vietnam et les droits civils, Nixon a remporté la présidence en 1968.

Pendant son mandat, qui a été écourté, il s’est concentré sur la politique étrangère, en particulier en ce qui concerne la fin de la guerre du Vietnam et l’établissement de relations avec la Chine.

Le scandale du Watergate s’est transformé en une crise liée à l’inconduite du président. En 1974, il est devenu le premier - et à ce jour le seul - président à démissionner.

En 1968, le magazine Look a engagé Norman Rockwell pour représenter le président nouvellement élu. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Gerald Rudolph Ford (1913-2006), une toile peinte en 1987 par Everett Raymond Kinstler (1926-2019).

« Nommé vice-président par Richard Nixon après la démission désobligeante de Spiro Agnew en 1973, Gerald Ford est assermenté à la présidence le 9 août 1974, après la démission de Nixon. Il est devenu le premier président à occuper un poste sans n’avoir jamais été élu par le peuple.

D’entrée de jeu, Ford a annoncé : “Notre long cauchemar national est terminé”, puis il a immédiatement entrepris de redonner de la crédibilité à ce poste. Dans un geste controversé visant à guérir la nation - et à empêcher un long procès -, il pardonna à Nixon de tout acte répréhensible. Il a également offert l’amnistie aux déserteurs de la guerre du Vietnam et aux escrocs.

Ford a payé le prix de sa clémence lors de sa campagne électorale en 1976. ayant été battu par Jimmy Carter aux élections générales.

Ce portrait d’Everett R. Kinstler a été peint à la demande de Ford, spécialement pour la National Portrait Gallery. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Jimmy Carter (1924- ) un tableau de 1980 de Robert Clark Templeton (1929-1991).

« Lorsque les Américains ont élu Jimmy Carter en 1976, ils ont voté pour un changement positif du leadership exécutif. Accablés par l’escalade des coûts de la vie et fatigués par la récente politique scandaleuse du gouvernement, ils ont vu en Carter un nouveau visage qui ferait de son gouvernement un gouvernement “aussi bon que le peuple américain”.

Carter a œuvré à guérir les divisions de la société américaine post-vietnamienne tout en tentant de redresser l’économie, sans toutefois y réussir.

En 1978, Carter négocia avec succès un accord de paix historique entre l’Égypte et Israël, mais la crise des otages iraniens de 1979, encouragée par le soutien américain à l’impopulaire Shah d’Iran, eut des répercussions sur la dernière année de son administration.

Dans ce portrait de Robert Templeton, Carter est représenté debout dans le bureau ovale, comme lors de son mandat. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Ronald Reagan (1911-2004), un tableau de 1991 de Everett Raymond Kinstler (1926-2019).

« L’ascension de Ronald Reagan, ancien acteur et gouverneur de Californie, a marqué la revitalisation de l’aile conservatrice du parti républicain qui, selon de nombreuses personnes, était morte après la défaite de Barry Goldwater en 1964.

En tant que président, il a remis en question de nombreux programmes libéraux existant toujours depuis le New Deal. Tout au long de sa présidence, il s’est efforcé de réduire la taille du gouvernement. En politique étrangère, Reagan a guidé les États-Unis jusqu’à la fin de la guerre froide. Lorsqu’il a quitté ses fonctions en 1989, l’Union soviétique était déjà en train de s’effondrer, mais elle ne s’est officiellement divisée que deux ans plus tard. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : George Herbert Walker Bush (1924-2018), une toile de Ronald N. Sherr (1952- ).

« Aviateur de la marine décoré pendant la Seconde Guerre mondiale, George H. W. Bush a poursuivi sa carrière dans l’industrie pétrolière de l’ouest du Texas. Par la suite, des postes gouvernementaux de haut niveau, notamment ceux de directeur de la CIA et de la vice-présidence, lui ont valu l’un des meilleurs CV devenant le candidat républicain naturel après Reagan.

Il a facilement remporté l’élection de 1988 contre le gouverneur du Massachusetts, Michael Dukakis. En plus de gérer avec succès les transitions politiques complexes provoquées par l’effondrement de l’Union soviétique et la fin de la guerre froide, il a mobilisé une coalition militaire soutenue par les États-Unis pour expulser l’armée irakienne du Koweït après l’invasion de 1990.

La Première guerre du Golfe, comme on le sait maintenant, a été un triomphe spectaculaire et complet, qui marquait le rétablissement de l’armée américaine après la guerre au Vietnam. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : George Walker Bush (1946- ), une peinture de 2008 de Robert A. Anderson (1946- ).

« À l’instar de John Quincy Adams du Massachusetts, le républicain George W. Bush était le fils aîné d’un président. Également comme Adams, Bush a été élu lors d’une élection serrée et controversée. La victoire de Bush sur Al Gore a finalement été décidée par une décision de la Cour suprême relative à la récapitulation des votes en Floride.

Ses deux mandats ont été dominés par une série d’événements cataclysmiques. Il y a surtout eu les attentats terroristes du 11 septembre 2001, qui ont nécessité l’élaboration d’une politique de lutte contre Al-Qaïda et le terrorisme mondial.

À l’étranger, Bush a organisé d’importantes opérations militaires en Afghanistan et en Irak. Chez lui, il a dû faire face à la dévastation causée par l’ouragan Katrina et à une crise financière majeure.

Bush a sélectionné Robert Anderson, un portraitiste du Connecticut et un de ses camarades de classe à Yale, pour créer ce tableau pour la National Portrait Gallery. »

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Barack Hussein Obama (1961- ), une œuvre curieuse datant de 2018 de l’artiste Kehinde Wiley (1977- ).

« Barack Obama est entré dans l’histoire en 2009 en devenant le premier président afro-américain. L’élection de l’ancien sénateur de l’État de l’Illinois a laissé entrevoir un sentiment d’espoir pour l’avenir alors même que les États-Unis traversaient leur pire crise financière depuis la Grande Dépression.

Tout en œuvrant à l’amélioration de l’économie, Obama a promulgué la Loi sur les soins abordables, qui étend les avantages en matière de santé à des millions d’Américains auparavant non assurés.

Outre-mer, il a supervisé le retrait des troupes américaines au Moyen-Orient. Bien que sa mission de tuer le fondateur d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, ait été couronnée de succès, sa promesse de fermer la prison de Guantanamo n’a pas été réalisée.

L’artiste Kehinde Wiley est connu pour ses peintures vibrantes et à grande échelle représentant des Afro-Américains. Ce portrait n’inclut pas de référence historique sous-jacente à l’histoire de l’art, mais certaines des fleurs à l’arrière-plan ont une signification particulière pour Obama. Les chrysanthèmes, par exemple, font référence à la fleur officielle de Chicago. Le jasmin évoque Hawaii, où il a passé la majeure partie de son enfance, et les lis bleus africains remplacent son défunt père kényan. »

Ainsi se termine notre traversée de l’histoire des États-Unis à travers la galerie des portraits.

Avouons que le portrait de John F. Kennedy est celui qui nous a le plus impressionnés, et ce, car il est non conventionnel et qu’il affiche de très belles couleurs. Quant à ceux de Bill Clinton et de Barack Obama, ils demeureront dans nos mémoires comme étant les plus affreux que nous ayons vus!

Sur le chemin de la sortie, nous nous arrêtons devant un magnifique monument de bronze.

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

National Portrait Gallery, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Memorial to a mariage », un autoportrait de la sculptrice Patricia Cronin (1963- ) qui s’est immortalisée au lit en compagnie de sa conjointe Deborah Kass (1952- ).

« En 2002, l’artiste multidisciplinaire Patricia Cronin a réalisé un autoportrait en marbre de Carrare avec sa partenaire de l’époque, devenue épouse, l’artiste féministe Deborah Kass.

Conçu dans la tradition des sculptures funéraires du XIXe siècle, le “Mémorial à un mariage” présente l’artiste et sa partenaire de vie dans une éternelle étreinte.

L’œuvre a été réalisée une décennie avant que Cronin et Kass obtiennent le droit de se marier dans leur État d’origine, New York.

Après avoir créé la sculpture originale en marbre pour le cimetière Woodlawn de la ville de New York, Cronin en a réalisé trois moulages en bronze, dont celui est présenté ici.

Il est 17 heures lorsque nous arrivons à nos casiers au vestiaire. Surprise! Ils sont tous les deux ouverts… Mais tout y est, ouf!

Nous sortons. Il pleut. Mais la station de métro Gallery Place est tout près. De plus, elle est desservie par la ligne jaune, elle qui nous amène directement à la station Eisenhower où nous descendons.

Des touristes attendent la navette de l’Hôtel… Ils sont Allemands, ils vivent à Munich. Nous les accompagnons et arrivons à destination à 18 heures, exténués.

Après quelques minutes de repos, je repars pour aller chercher une pizza végétarienne au restaurant situé tout près de l’hôtel, le Aldo’s Italian Kitchen. Un délice pour seulement 11 $.

À suivre…
Demain, promenade autour de la Maison-Blanche!

La Maison-Blanche, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : La résidence officielle du président des États-Unis, la Maison-Blanche.

Pour lire nos autres textes portant sur notre exploration de la ville de Washington, la capitale américaine, cliquez sur le lien suivant : États-Unis - Washington D.-C.

Remplis sous: Nouvelles Mots clés:
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant