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Washington : le « Musée national des femmes artistes »… superbe! (1re partie)

Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 38e d’une série de reportages relatifs à notre exploration de la ville de Washington, la capitale américaine, un beau périple de douze jours réalisé au printemps 2019!

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Washington D.C., États-Unis, mardi 2 avril 2019 - Déjà dans notre texte précédent, nous avons présenté le « Musée national des femmes dans les arts », notamment la splendeur de l’édifice abritant le musée et quelques toiles que nous avons admirées dès notre entrée.

L’endroit a été fondé dans les années 1980 en réponse, entre autres, à la sous-représentation des femmes dans les collections des musées et lors des grandes expositions d’art.

Et bien, sur les cinq étages du musée, nous aurons le grand plaisir d’admirer des œuvres superbes allant du XVIe siècle jusqu’à aujourd’hui.

Bien que les Américaines soient en grande vedette, nous y verrons tout de même des œuvres d’artistes européennes, comme Berthe Morisot et Niki de Saint Phalle et même d’une Canadienne, Elisabeth Adela Armstrong Forbes.

Photo ci-dessus : Des peintures, des sculptures, des installations… et des photos. Le « Musée national des femmes artistes » en présente une multitude sur cinq étages. Ici deux magnifiques photos de la photographe artistique américaine Justine Kurland (1969- ).

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Après avoir admiré le « Grand Hall » de marbre du National Museum of Women in the Arts, nous nous retrouvons au deuxième étage… à l’entrée d’une exposition temporaire intitulée « Ursula von Rydingsvard : The Contour of Feeling », une exposition toute récente, car elle n’a commencée que le 22 mars dernier.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : L’affiche de l’exposition.

L’exposition est constituée de sculptures monumentales créées par l’artiste allemande Ursula von Rydingsvard (1942- ).

« Ses œuvres expressives en cèdre, peut-on lire sur la documentation disponible au musée, sont accompagnées d’explorations poétiques dans la pâte à papier, le cuir, le lin et d’autres matières organiques. »

L’artiste est née de parents polonais et ukrainien obligés de travailler comme fermier sous les nazis durant la Deuxième Guerre mondiale. Après de nombreuses années passées dans des camps de réfugiés, la famille a finalement émigré aux États-Unis en 1950.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Ursula von Rydingsvard en plein travail dans son atelier. (Photo provenant de Wikipédia)

« Les œuvres d’Ursula von Rydingsvard offrent de subtiles allusions à des références biographiques, religieuses ou culturelles, tout en restant délibérément abstraites et évocatrices. »

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « Droga », une installation réalisée par l’artiste en 2009.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Nine cones », des cônes de cèdres, une installation réalisée en 1976!

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Oceans Voices », une sculpture ressemblant à une vague, une œuvre réalisée de 2011-2012.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « Tread Terror », datant de 2016.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une œuvre d’Ursula von Rydingsvard datant de 2015 et titrée tout simplement « Tok ».

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Tout est de bois… sauf cette œuvre. Une gigantesque veste de cuir et de coton. L’œuvre haute de 12 pieds et demi s’intitule « Poderwać », un mot polonais signifiant « Soulever brusquement quelque chose ». La veste a été cousue à partir de pièces démontées d’autres vestes en cuir.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Book with no Words II »… Si une œuvre est poétique dans cette exposition, c’est certes celle-ci. Le livre de bois a été réalisé récemment, en 2017-2018.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Une œuvre affichant la signature de l’artiste.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Dix troncs de cèdres affichés comme des tableaux au mur. Chacun a un nom… tous en polonais… Et si je ne me trompe pas, tous sont des chiffres, comme « dwanaście » (12) ou encore « piętnaście » (15)!

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Et une autre œuvre, celle-ci portant bien son nom « Collard with dots », réalisée par von Rydingsvard en 2008.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Cette installation est titrée « Coś », un mot polonais signifiant « Quelque chose ».

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Une installation impressionnante titrée « Ocean Floor », c’est-à-dire « Fond de mer », une réalisation de 1996…

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Et une œuvre au titre très évocateur pour nous… « Zakopane », du nom d’une ville de Pologne, que nous avons visitée, où justement le travail du bois était l’image première de la ville.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Et curieusement, une photo de la fille de l’artiste von Rydingsvard.

Notre promenade dans les salles de cette exposition nous confirme, encore une fois, que l’art abstrait… n’est vraiment pas notre tasse de thé!

Nous montons au troisième étage.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Super Woman », une toile de 1973 de l’artiste autrichienne Kiki Kogelnik (1935-1997).

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « L’araignée III », une autre sculpture de la série des araignées de la plasticienne française naturalisée américaine, Louise Bourgeois (1911-2010).

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « Will-o'the-Wisp », en français « Feu-follet » un superbe triptyque datant de 1900, une œuvre de la peintre canadienne Elisabeth Adela Armstrong Forbes (1859-1992).

L’encyclopédie libre « Wikipédia » définit ainsi la locution feu follet : « Une manifestation lumineuse ayant l’apparence d’une petite flamme. Cette manifestation fut longtemps uniquement vue comme celle d’esprits malins et d’âmes en peine venues sous forme de petites flammes hanter les forêts désertes, les marécages et les cimetières… Un peu ce que l’on ressent en regardant cette magnifique toile ».

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « Salle neige », de l’artiste américaine Joan Mitchell (1925-1992), elle qui fut, en France, la compagne du peintre québécois Jean-Paul Riopelle.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Deux magnifiques réalisations de la photographe artistique américaine Justine Kurland (1969- )… née dans la la ville de Warshaw (Varsovie)… dans l’État de New York. La première est titrée « Raft Expedition » et date de 2001, tout comme la deuxième d’ailleurs nommée « Grassland Drifters ».

On peut lire sur Internet que Justine Kurland dépeint par ses photos « un monde dans lequel nature et humanité cohabitent en harmonie et dans lequel la femme est semble-t-il au cœur des sociétés ».

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Champs magnétiques », une toile de 1990 de l’artiste peintre américaine Mildred Thompson (1936-2003).

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « Eridanus », une sculpture de 1984 de l’Américaine Lynda Benglis (1941- ).

Relativement à cette œuvre, le site Internet du musée nous mentionne ceci :

« L’œuvre intitulée “Eridanus”, intitulée d’après une rivière dans la mythologie grecque, fait partie d’une série de sculptures commencée par Benglis en 1972. Les plus anciennes de ces sculptures “à nœuds” étaient constituées de grillage recouvert de plâtre recouvert de peinture et de paillettes.

Dans les années 1980, Benglis adopta une esthétique plus élégante, plaquant des infrastructures en fil d’acier ou en acier ondulé avec des couches de nickel, de zinc, de cuivre et de chrome. Ces sculptures offrent l’illusion magistrale que le métal a été plissé, roulé, tordu ou noué sans effort, comme s’il était en tissu. Dans les mains de Benglis, lourd devient léger et dur devient mou. »

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « Jeune femme en mauve », une toile datant de 1880 de l’artiste peintre française, que nous adorons, Berthe Morisot (1841-1895).

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Garçon offrant des raisins à une femme », une toile de Maria Schalcken (1645-1699), une artiste du siècle d’or de la peinture néerlandaise. La toile date des années 1675-1682!

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « The Stags », une installation de Patricia Piccinini (1965- ), une artiste australienne originaire de la Sierra Leone.

La sculpture de Patricia Piccinini « The Stags », présente deux scooters mutants en tant que créatures vivantes! Les multiples rétroviseurs des scooters ressemblent à des bois de cerf… d’où le titre de l’œuvre.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « The large Family Group », une sculpture sur bois de l’artiste américaine Marisol Escobar (1930-2016), et une photo retrouvée sur Internet où l’on voit l’artiste posée avec ses œuvres.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « It Made Sense…Mostly In Her Mind », une toile réalisée en 2011 par l’artiste-peintre américaine Amy Sherald (1973- )

À suivre…
Poursuite de notre découverte des œuvres du National Museum of Women in the Arts.

National Museum of Women in the Arts, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une superbe sculpture en marbre intitulée « Après la tempête », une véritable pietà… Et surprise, l’œuvre est de l’actrice Sarah Bernhardt (1844-1923), elle qui a été la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents.

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