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Le baseball dans le sang

Revue de presse

Jonathan Bernier, Le Journal de Montréal, le 31 août 2019

Abraham Toro-Hernandez, Astros de Houston

TORONTO | Les émotions seront fortes, samedi après-midi, pour le clan Toro. Particulièrement pour maman et pour Douglas, le grand frère de 35 ans, qui pratique également le baseball depuis sa tendre enfance.

Parti de Montréal en voiture vendredi matin, Douglas n’a pas encore eu l’occasion de voir son frangin à l’œuvre en personne. Il était à Miramichi, avec l’équipe québécoise qui a pris le quatrième rang du dernier Championnat canadien de baseball.

À n’en point douter, les Toro ont le baseball dans le sang.

« Abraham est né ici, mais moi, je suis né à Caracas. Et au Vénézuéla, la culture du baseball, c’est très fort. Jose Altuve vient du Vénézuéla. Miguel Cabrera également. Dans le temps des Expos, il y avait Andres Galarraga. On est arrivé ici quand j’étais jeune et on a gardé cette culture avec nous », a raconté celui qui, sur un terrain de baseball, patrouille dans le champ gauche.

Photo ci-dessus : Abraham Toro a fixé le ciel en contournant les sentiers après avoir frappé son premier circuit dans les majeures.

On parle souvent de tous les sacrifices qui doivent être faits pour atteindre les grandes ligues. Que ce soit au hockey, au baseball ou dans n’importe quelle autre discipline. À juste titre, Douglas soutient que l’ascension d’un athlète comme Abraham ne représente pas qu’une réussite individuelle.

« Il y a beaucoup d’encadrement pendant toutes ces années. Oui, de la part de la famille, mais également des organisations, des entraîneurs et des arbitres. Personne n’arrive ici tout seul. »

Voilà qui est bien dit.

Maman aura la balle
Il y a longtemps, Abraham Toro avait promis à sa mère de lui remettre la balle de son premier circuit dans les majeures. Un fait d’armes que le Québécois a accompli en neuvième manche du match de jeudi soir, face aux Rays de Tampa Bay.

Toutefois, le joueur des Astros a bien failli ne pas pouvoir remplir sa promesse.

De prime abord, le spectateur qui l’a attrapée comptait la garder pour lui. Il a fallu que des membres de l’organisation des Astros négocient un échange.

Au départ, en plus de vouloir conserver l’objet, il avait poussé l’audace jusqu’à demander de le faire signer par la recrue de 22 ans. Finalement, l’homme, un détenteur de billets de saison des Astros, s’est laissé convaincre en troquant cette balle pour une autre signée de la main de Toro.

Par ailleurs, la casquette portée par le Longueuillois lors de son premier match dans les ligues majeures a pris le chemin du Temple de la Renommée du baseball canadien.

Revue de presse publie par Jacques Lanciault.

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