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Le dernier départ d’Aumont?

Revue de presse

Sylvain St-Laurent, Le Droit, le 30 août 2019

Phillippe Aumont, Champions d'Ottawa

Phillippe Aumont prendra sa place sur le monticule du parc RCGT, vendredi, aux environs de 19 h. Il obtiendra, contre les Capitales de Québec, son dernier départ de la saison.

Son dernier départ dans la Ligue Can-Am de baseball indépendant ?

Ce n’est pas impossible. Le grand droitier gatinois répète sur toutes les tribunes, depuis plusieurs mois, qu’il rêve de terminer sa carrière en Asie.

Le rêve a l’air de plus en plus fort.

L’objectif, de plus en plus réaliste.

« Il n’y a rien de fait. Rien n’est concrétisé », a-t-il tenu à spécifier.

« Oui, je veux me dénicher un poste en Asie, que ce soit en Corée ou au Japon. C’est ce que j’ai en vue. Est-ce que ça va arriver ? Je ne sais pas. »

« Si jamais l’opportunité ne se présente pas, je serais content de continuer mon travail avec Sébastien à Ottawa. À condition qu’il y ait toujours une équipe à Ottawa, bien sûr... »

Photo ci-dessus : Phillippe Aumont n'exclut pas un retour avec les Champions d'Ottawa la saison prochaine. Mais, il a d'autres plans. (Photo : Le Droit, Étienne Ranger)

Il faudra en effet se pencher sur l’avenir des Champions, au terme d’une autre saison difficile – sur le terrain comme aux guichets. Le propriétaire du club, Miles Wolff, devra forcément dresser son bilan et répondre aux questions dans les prochains jours.

Aumont constituera un des rares souvenirs réjouissants de l’été 2019 des Champions.

Il a été le seul lanceur de l’équipe à conserver une moyenne de points mérités inférieure à 2,99.

Il a travaillé pendant 109 manches et deux tiers. Un sommet au sein de l’équipe.

Il a surtout retiré 136 frappeurs au bâton, ce qui lui a permis d’inscrire son nom dans le livre des records de la Can-Am.

« Ce record, c’est certain que c’est un bel accomplissement. Notre ligue est encore jeune. Ce n’est peut-être pas le meilleur calibre de jeu que j’aie rencontré, mais il y a quand même d’excellents frappeurs. Personne n’est à pendre à la légère. Sauf moi, peut-être, quand je décide de dépanner comme frappeur de choix. »

« Ce que j’essaie de dire, c’est que la Can-Am n’est pas une ligue de pancartes. Les gars savent frapper. Ils ont tous de l’expérience. Ils ont tous joué à un très haut niveau. Moi, au début de l’année, j’ai regardé les chiffres et j’ai dit à Sébastien que je venais de trouver un objectif. Je voulais battre ce record. »

« Mais ce n’est pas parce que j’ai battu des records que j’en ai fini avec la Can-Am. »

Bouillon de culture
Aumont serait heureux de jouer une autre saison avec les Champions parce qu’il a « retrouvé ici le plaisir de jouer au baseball ».

Jouer en Asie, en 2020, lui permettrait sans doute de gagner quelques dollars de plus.

L’idée de transporter sa jeune famille à l’autre bout du monde, pour lui permettre de vivre une expérience différente, lui plaît encore plus.

« Ma femme est extrêmement ouverte à cette idée. Comme moi, elle adore découvrir de nouvelles cultures, vivre de nouvelles expériences. On veut créer de bons souvenirs, de belles expériences de vie. C’est ce qui nous motive. »

Aumont n’a pas embauché un agent pour lui trouver un contrat au Japon.

« J’ai parlé avec des amis, avec des gens qui sont déjà là-bas. Des gens qui ont des contacts... Tout est un peu en l’air. C’est quand même difficile de se trouver un poste. Je crois que les équipes ne peuvent pas aligner plus de quatre ou cinq joueurs internationaux. Il n’y a qu’une douzaine d’équipes au Japon. Il suffit de trouver le bon moment et la bonne ouverture. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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