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Une année d’apprentissage pour Paradis-Giroux

Revue de presse

William Boivin, Journal de Québec, le 23 août 2019

Dany Paradis-Giroux

De son propre aveu, le Québécois Dany Paradis-Giroux, qui en est à sa première saison avec les Capitales, a connu des hauts et des bas. Néanmoins, il est fier du chemin qu’il a parcouru et il se sent privilégié de porter l’uniforme des Capitales de Québec.

Le lanceur de 26 ans avait eu la chance de jouer un match la saison dernière avec l’équipe dirigée par Patrick Scalabrini. L’artilleur originaire du Bas-St-Laurent avait laissé une bonne impression, et le gérant des Caps a décidé de l’inviter au camp d’entraînement.

Photo ci-dessus : Dany Paradis-Giroux (Photo : Agence QMI, Didier Debusschere)

«Durant l’hiver, j’ai essayé de me tenir en forme du mieux que je pouvais. Je devais me rendre à Rivière-du-Loup pour pouvoir lancer sur un vrai terrain. Sinon, je lançais la balle avec mon beau-père, je ne pouvais pas lui envoyer une rapide en pleine face! » a raconté Paradis-Giroux avant la rencontre face aux Champions.

«En arrivant au camp, je devais démontrer aux entraîneurs que j’avais ma place ici et que je pouvais jouer à ce niveau-là. Mes sorties au monticule se sont bien déroulées et j’ai obtenu un poste avec l’équipe.»

Acquérir de l’expérience
Le Québécois n’avait pas encore connu l’expérience d’une longue saison dans le baseball professionnel. Dans ses rêves les plus fous, il n’avait jamais imaginé avoir la chance de démarrer un match comme lanceur partant. C’est pourtant ce qui s’est produit le 21 juin, face aux Champions d’Ottawa.

«Je me rappelle très bien quand Pat (Scalabrini) m’a appelé dans son bureau pour me demander combien de manches je pouvais lancer. Je lui ai répondu : deux, trois, quatre, cinq, le nombre que tu veux! Il m’a ensuite demandé si j’étais intimidé de lancer devant Philippe Aumont, et m’a confié la balle pour le prochain match.

«Finalement, tout s’est bien passé. J’ai lancé six manches et obtenu ma première victoire devant un gars comme Aumont, qui était dans les majeures quelques années auparavant. C’était comme un rêve», a décrit Paradis-Giroux.

Fierté
Puisqu’il est l’un des deux joueurs québécois au sein des Capitales en 2019, Dany Paradis-Giroux prend son rôle de porte-parole à cœur et il est fier de pouvoir dire qu’il est un joueur des Capitales de Québec.

«Quand j’étais un jeune joueur de baseball, les Capitales m’impressionnaient et c’était quasiment impensable de croire que je pouvais me rendre là, un jour. J’ai réussi à le faire et j’en suis très fière. Ça me fait aussi plaisir de discuter avec les partisans», a-t-il dit.

Celui qui était enseignant d’anglais à l’école secondaire avant de se joindre aux Capitales, doit maintenant prendre une décision pour la prochaine année scolaire. Il a eu deux offres, une à temps partiel et l’autre à temps plein, qui lui permettrait d’être entraîneur de baseball. Le lanceur n’avait pas encore pris de décision avant le match face aux Champions.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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