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Juin/19
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Un musée exceptionnel : la National Gallery of Art de Washington (6e partie)

Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 11e d’une série de reportages relatifs à notre exploration de la ville de Washington, la capitale américaine, un beau périple de douze jours réalisé au printemps 2019!

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Washington D.C., États-Unis, mardi 26 mars 2019 - La National Gallery of Art de Washington a ouvert ses portes en 1941. Par rapport aux autres grands musées du monde, c’est une jeune institution… Mais en quelques 78 ans d’existence, le musée a réuni une des plus importantes collections de chefs d’œuvres d’artistes européens et américains au monde!

Lors de son ouverture, 126 toiles et 26 sculptures constituaient la collection… Aujourd’hui, elle en compte plus de 140 000 œuvres!

Le musée est immense. Il compte deux très grands bâtiments reliés par une magnifique galerie souterraine. De plus, un parc attenant au musée a été aménagé en jardin de sculptures!

Nous nous y sommes régalés pendant de très nombreuses heures, y allant d’une journée de visite pour le bâtiment Ouest, d’une autre journée pour le bâtiment Est, tout en passant également quelques heures dans le jardin des sculptures, et ce, tout à fait gratuitement, car l’entrée à la National Gallery of Art de Washington est libre… comme dans presque tous les musées de la capitale américaine!

Nous vous présentons ici le compte-rendu et les photos de notre deuxième journée de visite à Washington.

Photo ci-dessus : « Elizabeth Throckmorton, Canoness of the Order of the Dames Augustines Anglaises », une œuvre de Nicolas de Largillierre (1656-1746).

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Nous avons entrepris l'exploration du bâtiment « Ouest » de la National Gallery of Art de Washington depuis le début de la matinée et déjà nous avons admiré plusieurs magnifiques oeuvres!

Pour lire nos deux premiers textes, cliquez sur les liens suivants :

Un musée exceptionnel : la National Gallery of Art de Washington (1re partie)

Un musée exceptionnel : la National Gallery of Art de Washington (2e partie)

Un musée exceptionnel : la National Gallery of Art de Washington (3e partie)

Un musée exceptionnel : la National Gallery of Art de Washington (4e partie)

Un musée exceptionnel : la National Gallery of Art de Washington (5e partie)

Nous poursuivons notre visite...

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : « Portrait de femme » et « Portrait d’homme », deux toiles de l’artiste peintre natif de la ville de Kronach en Bavière, d’où son nom d’ailleurs, Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553).

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Photo ci-dessus : Une très belle sculpture que nous avons plaisir à admirer. Une œuvre de Tilman Riemenschneider (1460-1531), que nous avons découvert lors de notre voyage en Allemagne, intitulée « A Bishop Saint », une sculpture datant de 1515. Burchard, un Anglo-saxon, fut le premier évêque de Würzburg en Allemagne. Il est décédé en 754. Sur ce portrait, Riemenschneider l’a imaginé levant la main droite en signe de bénédiction.

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Photo ci-dessus : « Omer Talon », un portrait de 1649 réalisé par le Français Philippe de Champaigne (1602-1674). Talon était un avocat général au Parlement de Paris.

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Photo ci-dessus : « Elizabeth Throckmorton, Canoness of the Order of the Dames Augustines Anglaises », une œuvre de Nicolas de Largillierre (1656-1746). « L’artiste avait soixante-dix ans lorsqu’il a dépeint Élizabeth Throckmorton avec tant de délicatesse et de perspicacité dans son habit de religieuse. Au teint pâle, pensive et perçue comme éloignée du monde, elle est pourtant une présence vivante, aux beaux yeux et à la bouche écarlate, dont la couleur est presque étonnamment vive au milieu des étoffes blanches austères qui l’enveloppent ». (Commentaire provenant du site Internet de la National Gallery of Art)

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Vierge à l’enfant » peinte par le Français Simon Vouet (1590-1649) en 1633.

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Photo ci-dessus : Une sculpture représentant Saint George terrassant le dragon… Elle est en albâtre polychrome et date du XVe siècle.

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Photo ci-dessus : « Portrait d’une dame », une toile de Rogier Van der Weyden (1399-1464). Réalisée vers 1460, l’artiste a peint la dame dans une attitude de grande gravité. La photo de cette toile est celle qui apparaît sur la page couverture du livre intitulé « Sélection d’œuvres d’art de la National Gallery of Art, Washington » que nous avons acheté.

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Photo ci-dessus : « La Mort de l’avare », aussi nommée « La Mort et la Misère », est une œuvre du peintre néerlandais Jérôme Bosch (Hieronymus Bosch - 1450-1516). L’œuvre est le panneau droit d’un triptyque, aujourd’hui divisé, intitulé « Le triptyque du vagabond ». Les autres panneaux du triptyque sont « La nef des fous » et « Allégorie de la débauche et du plaisir »… Deux œuvres que nous avons pu admirer lors de voyages précédents!

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Photo ci-dessus : « Les Joueurs de cartes », une toile de Lucas van Leyden (1494-1533).

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Photo ci-dessus : Le « Portrait d’Isabella Brant » est un tableau du peintre flamand Sir Anthony Van Dyck (1599-1641). Madame Brant était la première épouse du peintre Pierre Paul Rubens. Pour Van Dyck, qui était l’assistant de Rubens, il s’agit d’une de ses premières œuvres.

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Photo ci-dessus : « Dame à l’éventail » (Lady with a Fan), une œuvre de 1628 de Sir Anthony Van Dyck.

La National Gallery of Art précise ceci quant à ce portrait : « En 1628, la tradition du portrait à Anvers, établie de longue date, mettait l’accent sur le caractère vertueux du modèle par des gestes contenus et un regard direct. Cependant, de retour d’Italie, le style de portrait de Van Dyck a évolué. Il avait maintenant tendance à dépeindre ses modèles avec une grâce douce et un comportement élégant. »

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une toile de Sir Peter Paul Rubens représentant Deborah Kip, l’épouse de Balthasar Gerbier, et ses enfants. L’œuvre de Rubens montre Deborah Kip et quatre de ses enfants sur une terrasse aménagée avec des caryatides entrelacées soutenant une tonnelle, un cadre qui témoigne du statut élevé de la famille. Leur prospérité est également évidente dans la jupe, le chemisier et le chapeau lustrés et brodés de Deborah Kip.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Le duc de Gloucester, Henry Stuart (1640-1660) peint par le portraitiste britannique Adriaen Hanneman (1604-1671).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Henrietta Maria, avec son nain de la cour, Sir Jeffrey Hudson », une œuvre de 1633 de Sir Anthony Van Dyck.

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend « qu’Henriette Marie de France (1609-1669) était une reine consort d’Angleterre. Benjamine du roi de France Henri IV et de la reine Marie de Médicis, elle épousa en 1625 le roi d’Angleterre Charles 1er Stuart. Elle est la mère de deux rois d’Angleterre : Charles II et Jacques II. L’État du Maryland aux États-Unis a été baptisé en son honneur! »

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Un autre portrait réalisé par Van Dyck, celui de Catherine Howard, Lady d’Aubigny, une œuvre de 1638. Catherine Howard était la fille de Theophilus Howard, deuxième comte de Suffolk, et d’Elizabeth, fille de George Lord Hume, comte de Dunbar. Elle appartenait ainsi à l’une des familles les plus riches et les plus distinguées d’Angleterre.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Nature morte aux raisins et gibier » (Still Life with Grapes and Game), une œuvre de Frans Snyders (1579-1657). Au début du XVIIe siècle, Snyders créa une nouvelle forme de nature morte en combinant fruits et gibier en une seule image. Cette toile de 1635 est un exemple exceptionnel de cette innovation.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Un jeune homme tenant un bâton » (A Young Man Holding a Staff) est l’une des rares peintures qui reste de l’œuvre de l’artiste néerlandais Pieter Claesz Soutman (1580-1657), dont la plupart datent des années 1640 alors qu’il travaillait dans sa ville natale, Haarlem.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Agrippina and Germanicus », une toile de 1614 de Sir Peter Paul Rubens.

La National Gallery of Art explique ce qui suit quant à Rubens : « Entre 1600 et 1608, Peter Paul Rubens a vécu et travaillé en Italie, où il s’est plongé dans l’étude de la sculpture ancienne. Il admirait la beauté idéalisée de ses formes classiques et reconnaissait son importance en tant que source picturale de l’histoire grecque et romaine. En Italie, Rubens a exécuté de nombreux dessins d’après des sculptures antiques - marbre et bronze, autoportrait et reliefs - ainsi que des gemmes, des médaillons et des camées antiques. Ces études sont devenues des sources de référence et d’inspiration pour l’artiste, dont l’intérêt pour l’antiquité classique n’a pas faibli du reste de sa vie. »

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Silvio avec Dorinda blessée » (Sylvio with the wounded Dorina), une toile de Louis Vallée, qui malgré son nom était un artiste allemand.

L’artiste, peut-on lire sur Internet, a été inspiré par la tragicomédie Il pastor fido de Giovanni Battista Guarini, publiée en 1590. « Vallée a mis l’accent sur l’amour de la nymphe Dorinda pour Silvio, qui ne se préoccupe que de la chasse et ignore ses sentiments. Après qu’une des flèches de Silvio ait accidentellement blessé Dorinda, elle s’extirpe des buissons où elle se cachait sous un déguisement en peau de bête et tombe dans les bras de Silvio, qui, désemparé et réalisant enfin son propre amour pour Dorinda, lui offre la flèche pour pouvoir prendre sa revanche en prenant sa vie en retour. Dorinda, dont la blessure n’est que superficielle, rejette sagement son offre pour que tout finisse bien… en se mariant le même jour! »

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Photo ci-dessus : « Portrait des parents de l’artiste, Salomon de Bray et Anna Westerbaen », une toile de Jan de Bray (1627-1688). Selon l’affichette « il est presque certain que Jan de Bray a peint ce double portrait convaincant en mai 1664, en hommage posthume à ses parents décédés de la peste à Haarlem. Cette image à double profil a une qualité intemporelle qui est renforcée par la simple robe noire et le cadre austère des parents ».

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Andries Stilte agissant comme porte-drapeau », une toile superbe de 1640 de Joannes Cornelisz Verspronck (1609-1662).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Autoportrait de Judith Leyster (1609-1662). L’artiste hollandaise, célèbre au XVIIe siècle, s’est peinte avec un énorme collet monté, un signe de richesse à l’époque.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Un couple dansant », de Jan Steen (1626-1679).

La National Gallery of Art nous indique que « les peintures de Jan Steen englobent une grande variété d’ambiances et de sujets, allant des scènes intimes d’une famille récitant les grâces avant un repas à des fêtes joyeuses de village. Les cinq sens sont représentés dans cette œuvre dans laquelle deux jeunes musiciens jouent pour un couple dansant, tandis que d’autres dans la tonnelle recouverte de vigne flirtent, mangent, boivent ou fument, tandis que les enfants s’amusent avec leurs jouets.

La figure souriante sur la gauche qui caresse le menton de la femme qui boit dans un élégant verre à vin… n’est autre que Steen lui-même.

Malgré l’apparente frivolité de la scène, Steen a utilisé des références emblématiques telles des fleurs coupées, des coquilles d’œufs brisées et des bulles de savon pour avertir le spectateur de la fugacité des plaisirs sensuels. »

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Lady and Gentleman on Horseback », une œuvre d’Aelbert Cuyp (1620-1691).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Portrait de Saskia van Uylenburgh » peinte par son époux « Rembrandt van Rijn » (1606-1669).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Une toile datant de 1667 intitulée « Navires en détresse sur une côte rocheuse ». Elle est de l’artiste-peintre néerlandais Ludolf Backhuysen (1630-1708).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Patinage sur l’Amstel gelée », une œuvre de 1611 d’Adam van Breen, (1585-1642), lui aussi un Néerlandais.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « La Femme à la balance », autrefois nommée « La Peseuse de perles », une œuvre de 1664 de Jan Van der Meer, dit Vermeer (1632-1675).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Une femme nourrissant un perroquet avec un page » (A Woman Feeding a Parrot, with a Page) de Caspar Netscher (1639-1684). L’œuvre représente une jeune femme élégante, vêtue d’une robe dorée aux manches fendues, regardant le spectateur avec coquetterie, alors qu’elle nourrit un perroquet gris africain perché sur sa main droite.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Bouquet de fleurs dans un vase en verre », une toile de 1621 d’Ambrosius Bosschaert l’Ancien (1573-1621), qui fut un des précurseurs dans l’histoire des natures mortes néerlandaises.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Un portrait de Peter Paul Rubens (1577-1640) datant de 1620 qui aurait été réalisé par des artistes de son atelier.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : « Un homme barbu portant le béret » (Bearded Man with a Beret), une toile du Néelandais Jan Lievens (1607-1674).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Buste de Louis XIV, une sculpture de Gian Lorenzo Bernini (1598-1680).

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Bacchus, le dieu romain du vin, une sculpture réalisée au XVIe siècle et provenant probablement de Milan.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Un buste de Don Pedro Alvarez de Tolède, une œuvre provenant d’artistes florentins du XVIe siècle.

The National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis
Photo ci-dessus : Un buste de l’Empereur Charles V… l’auteur de l’œuvre n’est pas connu!

Nous sortons du musée à 16 h 30. C’est encore venteux et froid.

Nous marchons vers la station de métro Archives.

Un autre mémorial : The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial
Nous nous arrêtons devant un impressionnant monument érigé en l’honneur de The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial. Il se trouve entre les avenues Pennsylvania et Indiana, sur la « Place Indiana ».

The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Le monument commémoratif Stephenson de la Grande Armée de la République est une œuvre d’art public honorant le Dr Benjamin F. Stephenson, fondateur de la Grande Armée de la République, une organisation fraternelle d’anciens combattants de l’Union.

The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial, Washington D.C., États-Unis

The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial, Washington D.C., États-Unis

The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : Les figures en bronze ont été sculptées par l’américain d’origine écossaise J. Massey Rhind (1860-1936), un artiste de premier plan du XXe siècle.

Le monument a été inauguré en 1909 en présence du président William Howard Taft.

Le mémorial est l’un des dix-huit monuments de la guerre de Sécession que l’on retrouve dans la ville de Washington.

La place Indiana est entourée de superbes magnolias en fleurs.

The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial, Washington D.C., États-Unis

The Stephenson Grand Army of the Republic Memorial, Washington D.C., États-Unis

Photos ci-dessus : De magnifiques magnolias en fleurs.

Un homme joue de la musique. C’est bondé, car c’est l’heure de pointe.

Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Un héron trône au-dessus d’un monument!

Nous prenons finalement le métro et arrivons à la station Eisenhower où nous descendons à 17 heures. De là, nous marchons jusqu’à notre hôtel.

Nous sommes emballés par notre visite de la National Gallery of Art, mais très fatigués. Ce soir, nous ne sortons pas… c’est soirée de repos!

Nous en profitions pour préparer notre journée de demain… Nous amorcerons notre journée par un arrêt à la gare Union Station, un véritable bijou de style Beaux-Arts, puis nous nous rendrons au Capitole pour une visite guidée de ce bâtiment spectaculaire.

À suivre…
« Union Station »… et une visite guidée du Capitole.

Le Capitol, Washington D.C., États-Unis

Photo ci-dessus : Le superbe dôme du Capitole de Washington..

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