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Sébastien Boucher n’a pas oublié Québec

Revue de presse

Jérémy Bernier, Le Journal de Québec, le 7 juin 2019

Sébastien Boucher, Champions d'Ottawa

Après avoir joué les quatre dernières années chez les Champions d’Ottawa dans la Ligue Canam, Sébastien Boucher a accroché ses crampons et s’est tourné vers la gérance de la franchise ontarienne. Toutefois, son séjour avec les Capitales, qui s’est achevé en 2014, restera gravé dans sa mémoire.

Il faut dire que c’est dans la Vieille Capitale que Boucher a connu les meilleurs moments de sa carrière. D’ailleurs, il se trouve au deuxième rang de la franchise québécoise en ce qui a trait à la moyenne au bâton en une saison (,366), ainsi qu’aux triples (12), aux points produits (327), et à la moyenne au bâton en carrière (,319).

«Ce que j’ai vécu à Québec a été incroyable, autant sur le terrain que dans ma vie personnelle. J’ai connu des saisons mémorables avec les Capitales, mais c’est aussi ici que je me suis marié et que j’ai eu mes enfants. La ville représente quelque chose de spécial pour moi», a avoué le gérant des Champions avant le match de jeudi.

Une saine compétition
Boucher a eu Patrick Scalabrini comme coéquipier le temps d’une saison à Québec, avant que celui-ci ne prenne les commandes de l’équipe. Il va sans dire qu’une petite rivalité s’installe entre les deux hommes lorsqu’ils s’affrontent sur le terrain, même s’ils n’ont que de bons mots l’un pour l’autre.

«C’est le fun. On ne se déteste pas, loin de là, mais on est deux personnes avec un fort esprit de compétition. Je considère Pat [Scalabrini] comme un bon ami, il est toujours prêt à me donner des conseils quand je l’appelle», a expliqué l’ancien voltigeur.

«[Sébastien], c’est un chum. Il n’y a pas de confrontation malsaine entre nous et ça c’est plaisant. Évidemment, on ne se fait tout de même pas de cadeau!» a précisé Scalabrini en rigolant.

«J’étais rendu là»

À la fin d’une difficile campagne 2018 où les blessures l’ont ralenti à de nombreuses reprises, Boucher avait indiqué au propriétaire des Champions, Miles Wolff, qu’il prendrait le chemin de la retraite.

«J’étais prêt à prendre ma retraite, ça n’a pas été trop difficile d’accrocher mes crampons.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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