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Jean-Philippe Roy renonce à son poste d’adjoint avec les Capitales

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 14 mars 2019

Jean-Philippe RoyAprès deux saisons à combiner le travail, la vie de famille et le baseball au quotidien, Jean-Philippe Roy a pris la décision de renoncer à son poste d’entraîneur-adjoint qu’il occupait avec les Capitales de Québec. Il en a avisé le gérant Patrick Scalabrini la semaine dernière avant le départ pour la Floride du programme sport-études qu’il dirige.

«Dès que je me suis associé avec les Capitales, je savais que je m’embarquais pour quelques saisons et que ça allait en arriver là», expliquait-il au Soleil, mercredi, lorsque rejoint à Cocoa Beach.

Père de trois enfants de 13, 11 et 7 ans, Roy a passé les deux derniers étés à jongler avec la vie familiale, les Capitales et ses différentes occupations. En plus du programme sport-études des Canonniers de Québec, qui englobe le midget AAA, il est aussi impliqué dans le Complexe Baseball Victoria qui gère le Stade Canac en été comme en hiver et il est également dépisteur au Québec pour les Brewers de Milwaukee.

Photo ci-dessus : Même s'il a quitté les Capitales, Jean-Philippe Roy aura quand même un horaire très chargé. (Photo Yan Doublet)

«Je n’aime pas dire qu’il y a des raisons personnelles dans ma décision, parce qu’on a embarqué là-dedans en toute connaissance de cause. Mais au niveau de l’horaire, c’était vraiment exigeant de trouver un équilibre entre tout ce que je faisais. Le poste d’entraîneur-adjoint des Capitales n’était pas mon travail à temps plein, il était temps que je me consacre à mes occupations principales. Même si j’adore le coaching, c’était logique pour moi de quitter mon poste d’adjoint», ajoutait celui qui a beaucoup apprécié son expérience.

«Michel [Laplante] et Patrick m’ont offert le privilège de toucher à nouveau au baseball professionnel après y avoir goûté en 2007 [il était l’adjoint de Laplante] et j’ai eu la chance de boucler la boucle avec un championnat. Ce fut une chance unique de pouvoir le remporter à la maison devant un stade bondé en 2017. J’ai vécu une expérience incroyable, j’ai appris beaucoup avec Patrick [Scalabrini] et Karl [Gélinas], on était un gang de chums qui coachait ensemble», admettait l’homme de baseball de 41 ans.

Des amis à la base
Le gérant des Capitales a beaucoup aimé travailler avec Roy au cours des deux dernières saisons, mais savait que l’horaire de Roy était chargé.

«À la base, on est des amis, on a eu beaucoup de plaisir. On se complétait à merveille, tant au niveau du baseball qu’avec nos personnalités. Il était structuré, je ne le suis pas; il voyait des choses que je ne voyais pas; il était stressé et devenait un moulin à paroles alors que je suis plus réservé, mais en même temps, il me donnait l’info dont j’avais besoin. Il va ma manquer», soulignait Scalabrini, qui embauchera un autre adjoint au cours des prochaines semaines. Il pourrait regarder du côté des États-Unis pour dénicher un jeune entraîneur prêt à travailler avec les frappeurs.

Scalabrini surveille présentement les camps du baseball affilié afin de compléter son alignement, notamment à l’avant-champ. Il est toujours dans l’attente d’une réponse de T.J. White et devrait pouvoir confirmer bientôt l’identité de l’autre joueur cubain qui accompagnera l’arrêt-court Yordan Manduley à Québec. La saison des Capitales s’ouvre le vendredi 17 mai à Trois-Rivières et leur premier match au Stade Canac est prévu pour le mardi 21 mai, contre New Jersey

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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