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Quand la formation professionnelle s’inspire d’Angry Birds

Revue de presse

François Perreault, Le Journal de Montréal, le 4 mars 2019

NDLR : Intéressant texte sur une des entreprises dans laquelle mon fils est impliqué.

Qui aurait cru que le jeu vidéo Angry Birds servirait d’inspiration à des formations professionnelles ? Il est pourtant à la source d’illuxi, une entreprise qui forme employés et cadres sur des situations courantes en milieu professionnel.

Alors chez Hydro-Québec, Geneviève Desautels cherchait une façon de réinventer les formations destinées au personnel et aux patrons pour se démarquer des présentations PowerPoint et des autres webinaires.

Photo ci-dessus : Marc-André Lanciault, associé et chef de la technologie d’illuxi. (Photo : Chantal Poirier, Le Journal de Montréal)

C’est après avoir noté comment plusieurs adultes autour d’elle s’amusaient avec Angry Birds qu’elle a décidé de combiner le jeu à la formation. Ainsi est née l’entreprise illuxi, qu’elle préside aujourd’hui.

De vrais enjeux
Avec sa méthode, l’utilisateur regarde des vidéos de 15 à 45 minutes présentant des simulations sur divers thèmes (habiletés de gestion, cannabis au travail, gestion de crise, harcèlement, parité, diversité).

Au fil du scénario, on lui pose des questions sur des situations potentielles. La trame narrative évolue ensuite en fonction du choix.

Par exemple, un cadre qui informe son personnel de compressions à venir gagnera des points sur le plan de la transparence, mais verra en contrepartie la motivation de ses employés baisser. Le scénario prendra une tournure différente s’il choisit de ne pas révéler la situation.

« Comme dans la réalité, nous présentons les relations de cause à effet d’une prise de décision, indique Marc-André Lanciault, associé et chef de la technologie d’illuxi. De fait, nous nous intéressons aux zones grises. Par exemple, si un employé se présente au travail en sentant le cannabis, un patron doit pouvoir réagir au-delà des règles et des lois, en s’adaptant à la situation. »

Des choix plus audacieux
Pour M. Lanciault, le mariage du jeu et des situations propres au monde du travail est plus naturel qu’on le pense.

« Des recherches en neuroscience ont démontré que l’humain apprend quatre fois mieux en situation de jeu que par des méthodes traditionnelles, indique-t-il. Parce qu’il s’agit d’une simulation, les gens se montrent plus audacieux qu’ils le seraient en réalité, car il n’y a pas de véritable enjeu. Ils découvrent donc l’impact de leurs choix sans conséquence néfaste. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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  1. C’est le concept de plus en plus répandu de « serious game ».

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