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Le mot du jour : rédhibitoire

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Mardi 30 octobre 2018

Source de la recherche
Lors de recherches sur Internet, le mot rédhibitoire lu dans une lettre de Réal Boisvert de Trois-Rivières publiée dans la page « Idée » du quotidien Le Devoir du 17 juillet 2012 a attiré notre attention :

« On apprenait récemment que la chanteuse torontoise Émilie-Claire Barlow préparait pour cet automne un premier album entièrement consacré à la chanson française, poussant même la coquetterie jusqu’à y inclure deux titres du répertoire québécois. Elle poursuit ainsi sur la lancée de plusieurs chanteuses et chanteurs américains (notamment Madeleine Peyroux) qui ne dédaignent pas à l’occasion d’offrir à leur public des interprétations en français de pièces empruntées à Piaf, Brel, Trenet, Gainsbourg ou autres.

Il est intéressant dans ce contexte de noter que des artistes d’ici, comme Pascale Picard ou, sur un autre registre, Simple Plan par exemple, dont le rayonnement déborde nos frontières, ne nous ont jamais fait l’aumône d’une seule chanson en français. Mais en quoi le fait d’intégrer ici et là un titre en français à son catalogue serait-il rédhibitoire ? Des artistes anglophones qui vivent au Québec comme Rufus Wainwright et Susie Arioli ne manquent pourtant jamais une occasion d’intégrer à leur tour de chant ou sur leur disque des chansons en français, et cela, sans que leur carrière en souffre, bien au contraire ! Dommage qu’ils n’aient pas davantage d’émules. Ou plutôt, quelle tristesse, en matière de jazz du moins, de devoir s’en remettre à des interprètes anglophones pour entendre une chanson dans notre langue ! »

Définition
Le dictionnaire en ligne Usito définit l’adjectif rédhibitoire, en termes de droit, comme suit : « Qui peut motiver l’annulation d’une vente. »

Par extension, on ajoute : « Qui est suffisant pour justifier l’annulation d’un engagement; qui constitue un défaut inacceptable. »

Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote propose, quant à lui, la définition suivante : « Qui constitue un obstacle absolu, une gêne irrémédiable. »

Quant au Grand Robert de la langue française, il précise la définition : « Qui suffit à annuler, à rendre caduc un engagement. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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