Russell Martin est déçu de sa saison

Revue de presse

Agence QMI, Journal de Montréal, le 3 octobre 2018

Comme son équipe, les Blue Jays de Toronto, Russell Martin n’a pas connu une saison à la hauteur des attentes. Le Québécois est le premier à l’admettre.

«Ç’a été une année décevante pour moi, a indiqué le receveur de 35 ans au réseau Sportsnet mardi dans le cadre du bilan de fin de campagne des Jays. Je m’attends à être plus productif, autant offensivement que défensivement.»

En 90 matchs en 2018, Martin a notamment maintenu la pire moyenne au bâton (,194) de sa carrière. Il a aussi amassé son plus bas total de points produits avec 25.

Il a disputé 71 parties en tant que receveur, sa position habituelle. Il a également évolué au troisième coussin, à l’arrêt-court et au champ extérieur, en plus d’obtenir plusieurs jours de repos.

Photo ci-dessus : Russell Martin... lors d'un match où il jouait au troisième but. (Photo : AFP, Tom Szczerbowski)

De jeunes receveurs, comme Luke Maile (66 matchs), Danny Jansen (29 matchs) et Reese McGuire (11 matchs), ont ainsi pu obtenir du temps de jeu.

«Je suis fier du travail des jeunes, a affirmé Martin. Ils m’ont motivé. Les voir à l’œuvre m’a donné de l’énergie. Je veux demeurer un joueur qui est utilisé tous les jours. Ils ont donc mis de la pression sur moi.»

Retourner au sommet
Même s’il a agi à titre de gérant pour le dernier match des Jays cette saison – une défaite de 9-4 contre les Rays de Tampa Bay – Martin n’est pas encore prêt à accrocher ses crampons. Il veut entamer sa dernière année de contrat avec les Jays en 2019 au sommet de sa forme.

«Si je veux retourner parmi l’élite et redevenir le joueur explosif et dangereux que je peux être, je vais devoir m’entraîner à fond pendant la saison morte», a-t-il lancé.

S’il remplit sa promesse, le directeur général à Toronto, Ross Atkins, sera plus qu’heureux de lui laisser une place de choix au sein de la formation.

«Tout va dépendre de son niveau de forme et de ses performances au camp d’entraînement, et aussi de ses objectifs. À quel point veut-il jouer comme receveur? À quel point veut-il jouer dans l’avant-champ?», a dit Atkins à propos du Québécois.

«Il est un receveur d’élite, a-t-il ajouté. Nos lanceurs sont meilleurs grâce à lui. Il a une influence positive que nous voulons avoir, même si nous réalisons que cela peut avoir un impact sur l’utilisation de Maile, Janson ou McGuire. Russell le mérite.»

Atkins a aussi profité de l’occasion pour dire qu’il s’attendait à avoir embauché un nouveau gérant d’ici la fin du mois. Le départ de John Gibbons, qui a dirigé les Jays de 2004 à 2008 et de 2013 à 2018, avait été annoncé la semaine dernière.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.