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Dominik Walsh : l’homme derrière le succès des Diamants

Revue de Web - Pleins feux sur la LBJEQ

Texte de Sophy-Anne Brière publié le 26 septembre 2018 sur le site Internet de la Ligue de baseball junior élite du Québec

Dominik Walsh, Diamants de Québec

Depuis maintenant cinq ans, Dominik Walsh agit à titre d’entraîneur-chef chez les Diamants de Québec. Effectivement, après avoir été joueur dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ) pendant cinq ans, monsieur Walsh s’est dirigé vers le coaching, domaine dans lequel il œuvre depuis un bon moment déjà.

Photo ci-dessus : Dominik Walsh. (Photo : Kevin J. Raftery, LBJÉQ)

De participant à dirigeant
Son parcours d’entraîneur a débuté avec le programme sport-études des Canonniers à Québec, programme dans lequel il est toujours impliqué aujourd’hui. Par la suite, il a décroché un poste d’entraîneur au sein d’une équipe midget AAA qu’il a occupé pendant cinq ans avant d’atterrir chez les Diamants où il occupe les postes d’entraîneur-chef et de directeur gérant.

Dans le cas de Dominik Walsh, la passion du coaching est venue naturellement. En fait, le tout a débuté lorsqu’il était en quatrième secondaire alors qu'un programme de sports-études baseball s'est implanté à Québec. « J’ai participé au programme en tant que joueur et j’ai adoré ça. J’aimais la façon de diriger de Jean-Philippe Roy qui était le directeur des Canonniers à cette époque. Dès que je suis entré au collégial, il m’a demandé de l’aider à coacher un groupe d'élèves de secondaire un et deux. J’avais 17 ans à ce moment-là et je n'ai plus quitté les postes d'instructeur depuis. » Celui qui a étudié à l’université en interventions sportives se plait donc à dire qu’il n’a jamais vraiment eu d’autres emplois que celui d’entraîneur de baseball.

La clé du succès
Depuis 2014, les Diamants ont remporté plusieurs honneurs tels que les championnats de saison, les championnats de séries et les championnats canadiens ce qui a amené l’entraîneur à vivre plusieurs moments forts au cours des dernières années. « Il est certain que chacun de ces championnats ont une saveur particulière. Mon instant favori est toujours quand tout le monde est en train de festoyer savourant cette fierté de gagner. Comme coach j’aime prendre une minute, me reculer et regarder les joueurs célébrer ensemble avec leur famille. De voir ça, c’est sans aucun doute mon plus beau moment. »

Comme mentionné précédemment, année après année, Québec connait beaucoup de succès. Selon M. Walsh, ce phénomène s’explique par le fait qu’il y a, dans la région de Québec, une bonne structure de développement de baseball avec le sport-études. « Oui, il y a beaucoup de joueurs, mais au-delà de ça, on les fait bien évoluer. Aussi, je crois que ce succès est un travail d’équipe et le résultat de la culture gagnante qui s’est établie avec les années. Nous sommes quatre instructeurs et nous sommes tous un peu entraîneurs-chefs puisque nous avons tous une grande responsabilité. Cependant, avant tout ça, ce qui fait la différence ce sont les joueurs qui s’investissent, qui sont là pour les bonnes raisons et qui feraient tout pour leur formation. »

Savoir inculquer de bonnes valeurs
En tant qu’entraîneur, Walsh souhaite inculquer deux valeurs à ses joueurs. Premièrement, il met beaucoup d'efforts à établir un bon sentiment d’appartenance au sein de sa troupe. Deuxièmement, il laisse les joueurs être eux-mêmes. « Pour moi, le sentiment d’appartenance est la chose la plus importante au monde. Quand un baseballeur se présente chez les Diamants, il doit réussir à s’oublier un peu au profit de l’équipe et ça va toujours demeurer dans mes valeurs. Je crois aussi que ça reste année après année puisqu’à chaque fois que l’on vit quelque chose de gros, le nombre de textos d’anciens joueurs que je reçois est phénoménal. Tu vois que ces gars-là, malgré les années, continuent d’avoir un sentiment d’appartenance. Ensuite, on doit laisser les joueurs être eux-mêmes. Souvent, comme équipe, on a tendance à vouloir les mettre à notre main. Mais s’ils sont rendus au niveau junior c’est parce que ces jeunes ont une personnalité différente, ils font des choses à leur manière et c’est important de respecter ça. Je pense que, plus un joueur est libre, meilleures sont ses performances. Ce qui rend une équipe meilleure, c'est justement l'amalgame de tous ces individus aux forces et aux caractères différents. C’est difficile comme entraîneur, mais il faut pousser là-dessus pour que les joueurs restent authentiques. »

En route vers un autre championnat
Lorsqu’on le questionne quant aux chances de son équipe de mettre la main sur le titre de grands champions des séries éliminatoires de la LBJEQ 2018, l’entraîneur se dit confiant, mais surtout conscient qu’il ne faut rien prendre pour acquis. Selon lui, mieux vaut envisager les choses au jour le jour. « On essaie, dans nos émotions, de ne jamais être ni trop hauts ni trop bas. Je crois qu'il s'agit réellement d'une de nos plus grandes forces. Finalement, la seule chose que l’on peut faire c’est d’apprécier le moment lorsque quelque chose de beau se produit. »

L’histoire de Dominik Walsh en est une autre qui démontre à quel point, l’univers du baseball au Québec en est un tissé serré. Il semble que pour plusieurs, y mettre les pieds c’est accepter d’y passer une bonne partie de sa vie!

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Remplis sous: Baseball et softball Mots clés:
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